« On va leur couper la tête avant qu’ils ne nous coupent la nôtre »: Après avoir sauvé l’assassin de Sarah Halimi, la justice française veut sauver le soldat Iquioussen

Que l’Imam Iquioussen soit enfin expulsé de France ne pouvait choquer, eût-on cru, que ses Frères islamistes et les indignes soutiens LFI, ces derniers ayant depuis long temps choisi leurs dieux et modèles et ayant trouvé refuge chez Mediapart pour venir dire combien la chose était injuste, ladite mesure d’expulsion « violant selon eux plusieurs dispositions de la Convention européenne des droits de l’Homme sur l’interdiction de la torture et des traitements inhumains et dégradants, le droit au respect de la vie privée et familiale, à la liberté de pensée, de conscience et de religion ou encore à la liberté d’expression ».

Ç’aurait été oublier que la chose se passait au Pays des Droits de l’Homme, en France donc, contrée où la masturbation intellectuelle et l’enculage de mouches sont un sport national et toléré de tous, finira-t-on par croire, cette France où l’assassin d’une Sarah Halimi a pu grâce au concours de la justice être exonéré de tout procès et où donc bouter hors de nos terres un maître à penser des futurs Merah ou Coulibaly fait se tortiller les esprits délicats qui craignent de contrevenir … au … Droit.

Car enfin, Quel est donc ce pays qui prétend expulser un imam pour de simples propos haineux à l’égard de la France,

Quel est donc cette dictature qui ne dit pas son nom et veut se défaire de celui qui, outre qu’il tint des propos antisémites, homophobes et contraires à l’égalité entre les hommes et les femmes, déclara encore On va leur couper la tête avant qu’ils ne nous coupent la nôtre.

Ne venez pas me dire qu’ailleurs la messe serait dite et que l’homme aurait été éjecté depuis longtemps.

Nous sommes en France. 

Et si la CEDH avait entériné l’arrêté d’expulsion, Comme il fallait s’y attendre le Tribunal administratif de Paris l’a suspendu aussitôt, la considérant comme … une atteinte grave et manifestement disproportionnée au droit de cet individu pourvu d’une épouse, cinq enfants français et quinze petits-enfants français à mener une vie privée et familiale normale.

Alors bien sûr Dans ce théâtre grotesque, au sein de ce cirque de l’absurde qui contribue à faire de la France la risée de ses ennemis et hélas de tout esprit sérieux, voilà Monsieur Iquioussen qui s’en vient remercier la justice française d’avoir su garder la tête froide malgré l’ampleur médiatique de ce dossier et salue, par la voix de son avocate, une décision mesurée et salutaire, le tribunal ayant notamment déclaré que les propos de notre imam, aussi regrettables fussent-ils, n’étaient pas au sens juridique une provocation explicite à la haine. 

Pour info, Iquioussen a « préféré partir se reposer » pendant que son cas sera tranché, l’Intérieur faisant appel.

Pour rappel: alors que la représentante du ministère de l’Intérieur avait estimé que les propos du prédicateur « constituaient le terreau d’actions terroristes » et que le Maroc avait déjà délivré un laisser-passer consulaire à la France en début de semaine, la Ligue des droits de l’homme est intervenue volontairement au soutien de la requête de Me Simon à l’audience, 31 mosquées des Hauts-de-France ont apporté leur soutien au prédicateur, estimant qu’il était victime d’une « erreur manifeste d’appréciation »,  et un comité de soutien à l’imam Iquioussen a lancé une cagnotte en ligne « dans le but de financer les frais judiciaires » de l’imam.