Frédéric Terrier. Irréprochables hommes de pouvoir …

Durant plusieurs décennies, nous l’avons constaté, un certain nombre d’hommes de pouvoir se sont mal comportés vis à vis de femmes.
De façon peut-être délictueuse pour certains, prédatrice tout au moins , profitant certainement de leurs prérogatives, de leur charisme ou de la faiblesse de leurs victimes face à l’interdiction tacite de nos organisations d’évoquer des faits pour lesquels on suggérait leur propre responsabilité…
Profitant par la suite du droit à l’oubli, de l’éventuelle prescription ou, plus simplement, la différence des époques …

Je l’affirme, le consentement, le comportement inapproprié, l’abus de pouvoir, l’utilisation d’une puissance, d’une aura à des fins d’assouvissement de son propre désir sexuel, ce ne sont pas des notions relatives : Elles restent et demeurent universelles dans le temps et dans l’espace.
Il y a eu à chaque époque et sur chaque continent des hommes de valeur, de respect, sachant sublimer leurs désirs pour ne pas les utiliser comme arme de domination destinée à satisfaire leurs besoins au détriment d’entités humaines vulnérables.

Pour cela, je refuse toute demande de tolérance, de relativisme.
J’exige l’exemplarité des personnes qui détiennent un pouvoir, le pouvoir est un miroir dans lequel nous devons pouvoir nous reconnaître à chaque instant. Le pouvoir oblige à l’irréprochabilité, l’exemplarité et la responsabilité.

Deux éléments me motivent parce que je ne veux surtout pas entrer dans un discours moralisateur :
Comment expliquer à nos enfants ce qu’est le comportement attendu et respectueux à l’endroit de la moitié de l’humanité si des leaders masculins ne donnent pas cet exemple ?

Comment accepter que mon genre soit perçu comme un danger par les représentantes du genre que, moi et d’autres considérons comme le plus raisonnable, le pilier de l’humanité, le pourvoyeur de nos joies, de notre désir de vivre.

Donc maintenant, les mecs  lourds, urgemment, nécessairement, vous taisez vos volontés illégitimes et vous devenez décents, tout simplement décents. Je vous assure, c’est si simple quand on est exigeant avec soi-même. Respirez, tout va bien se passer.

© Frédéric Terrier

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11 Comments

  1. Il m’a lu ?😂

    #EricCoquerel: « J’ai été un séducteur mais pas un prédateur… Je ne fais pas de contrition, tout homme de pouvoir doit pouvoir travailler sur sa propre domination masculine. » #BFMTV

  2. Quelle avalanche de déclarations solennelles de conformité au conformisme obligatoire ambiant…
    Quelle génuflexion devant la horde d’inquisiteurs (trices)…

    Ce M. Terrier nous dit « …je ne veux surtout pas entrer dans un discours moralisateur » ; tout en nous gavant de moraline dosée à outrance.

    On oublie que des hommes « de pouvoir » (un terme rarement utilisé par les intéressés) ne sont jamais accusés AVANT d’être proches du pouvoir.
    C’est TOUJOURS après ; donc c’est TOUJOURS suspect de manipulations politiciennes intéressées.

    Vu qu’il est tellement facile de calomnier la partie (politique) adverse sur ces questions de comportement à l’égard des femmes ; on n’attend pas la moindre preuve ; la présomption d’innocence est donc jetée par-dessus bord par des médias tonitruants et irresponsables.

    En attendant que notre système judiciaire s’effondre en adoptant la présomption de culpabilité (c’est presque fait…); on dresse des échafauds médiatiques aux adversaires politiques (masculins, s’entend…).

    RIEN n’est plus symptomatique de la déchéance de notre civilisation que cet haro généralisé et orchestré sur la masculinité.
    Tout ça ne risque pas d’arriver aux musulmans… Voilà pourquoi ils sont certains de leur victoire finale ; ils ne se laissent pas émasculer.

    • Il y a des personnes qui existent dans leur parole publique, sous leur véritable identité et qui acceptent de prendre le risque de la visibilité
      Et puis il y a les anonymes qui croient combattre des moulins
      Don Quichotte est un hidalgo courageux
      Quichotte n’est pas un interlocuteur parce qu’il n’est pas réel

    • Ce sont toujours, effectivement, des hommes de pouvoir ou des célébrités qui sont ciblés.
      Je trouve absolument effrayant qu’on puisse se fonder sur des rumeurs ou des présomptions de culpabilité sans la moindre preuve, et datant parfois de plusieurs années, pour salir la réputation d’un homme. Il peut parfaitement s’agir d’une cabale. La justice, ce n’est pas cela.

      • Justement, vous mettez le doigt exactement où moi je ne mets pas la main : je ne parle pas de faits délictueux, je ne veux simplement pas avoir des gros lourds au pouvoir
        Dans les deux cas qui nous intéressent récemment, ils le reconnaissent eux-mêmes. Il rentre à la maison un point c’est tout.

        • Pour vous les « gros lourds » sont sans doute ceux qui ne plaisent pas aux « féministes »* (je mets entre guillemets délibérément) parce qu’ils auraient – selon elles- eu des « comportements inappropriés » et sur lesquels elles font courir ragots et accusations sans preuve aux fins de nuire à leur réputation et finalement les éliminer ?
          Désolée mais ce ne sont pas ceux-là qui m’inquiètent le plus dans un gouvernement. Il y a bien pire et infiniment plus dangereux. Et sur ces derniers les « féministes » ne disent rien. Des hommes ayant eu la réputation de beaucoup aimer les femmes et le montrer ont fait de très bons chefs d’état, cela n’a rien à voir. Et, de toutes façons, sans preuve, c’est peanuts, les calomnies féministes.
          * Les féministes ne le sont pas, féministes. Elles ne protègent en rien les femmes, ce n’est pas leur véritable but. Il y a toujours autant de femmes maltraitées et tuées parce qu’elles ne ciblent pas, délibérément, les vrais, les pires agresseurs. Elles ne défendent pas les femmes, leur but est d’éradiquer les hommes blancs.

          • Chère Madame
            Je suis empli de confusion
            Je suis un gentleman qui a le bonheur d’aimer et d’être aimé
            Je sais, ce n’est pas à la mode
            Cela provient peut-être de ma faiblesse d’avoir une admiration sans borne pour un certain type de femmes
            Les femmes qui ne se laissent pas faire et bienveillent. Délicatement mais fermement

  3. @Terrier « Les femmes qui ne se laissent pas faire et bienveillent. Délicatement mais fermement »
    Agressives et délatrices, voire calomniatrices et ce sans la moindre preuve la plupart du temps : Néo-Féministes, metoo et BTP, pour ne citer qu’elles, ne font pas pas partie de cette catégorie de femmes justement. Elles n’ont absolument rien de bienveillant. Il faut être résolument, complètement, à côté de la plaque pour le dire et le penser.

    • @ Carole Elles se détestent en tant que femmes et projettent sur les hommes la haine qu’elles ont d’elles-mêmes.
      Il doit exister un nom médical pour cela…
      Cela n’existe qu’en Occident, dont la décadence donne le vertige.

      • @ Michel Accuser les hommes non seulement de viols, ce qui est évidemment un crime lorsque c’est avéré mais aussi et cela devient ridicule, de « comportements inappropriés » comme un regard ou même un compliment, semble être un sport, une activité à part entière pour certaines d’entre elles et une véritable obsession. Le sexe masculin, la virilité sont pour elles à dénoncer et à abattre.
        L’une d’elles a même osé dire qu’un homme sur deux ou trois était un agresseur, un violeur !!! Une telle haine, un tel amalgame ne sont pas justifiés. Vous avez sans doute raison, elles détestent être des femmes. Un homme les renvoie forcément, par sa différence, au fait qu’elles sont des femmes et cela leur déplaît. Elles ne sont satisfaites que face à un homme « déconstruit » ! Une déconstruction dont elles se chargent volontiers.

        • @Carole Et dans un sens il y a encore pire : le néo féminisme est presque toujours racialiste donc raciste. C’est à dire que ces néo féministes blanches (toutes d’une inculture vertigineuse) se haïssent non seulement en tant que femmes mais également en tant que femmes blanches ou occidentales. Judith Butler se hait en tant que femme et en tant que juive : le terme « féminazisme » est donc tout à fait pertinent pour qualifier le NEOfeminisme (et non pas féminisme tout court évidemment).

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