Le chercheur Peter Pomerantsev estime que la politique étrangère de Vladimir Poutine ne se limite pas à des considérations d’ordre rationnel sur ses intérêts nationaux. Son attitude relève aussi d’un dysfonctionnement psychologique destructeur, menaçant l’Ukraine et l’Europe.
« Décrypter la propagande russe est la spécialité de Peter Pomerantsev. Né à Kiev et devenu citoyen britannique, cet ancien producteur de télévision, chercheur à l’université Johns-Hopkins, est l’auteur de deux livres référence sur le sujet, dont Rien n’est vrai tout est possible. Aventures dans la Russie d’aujourd’hui (Saint-Simon, 2015).
Qu’avez-vous ressenti, vous qui êtes né à Kiev, lors du déclenchement de la guerre en Ukraine ?
De l’impuissance et de la culpabilité, comme beaucoup d’amis ukrainiens qui, depuis, ont rejoint l’armée. Je viens de recevoir une photo de l’un d’eux, journaliste dans un magazine très hipster ; il a pris les armes. Même chose pour un sociologue avec lequel je travaille souvent. Tous deux ont conscience de ne pas être de bons soldats, mais ils veulent se rendre utiles. J’essaie moi aussi de l’être, en poursuivant mes recherches sur les conditions de vie en Russie, en parlant aux médias indépendants et à des donateurs potentiels. Et puis je travaille sur les crimes de guerre commis en Ukraine au sein de « The Reckoning Project Ukraine : Evidence and Testimony from Ukraine », un projet que dirige ma collègue Janine di Giovanni, avec l’ambition d’obtenir justice devant les tribunaux, mais aussi [d’informer] l’opinion publique.
Un mois avant l’invasion, vous écriviez dans une tribune publiée dans le « Time », que la politique étrangère de Moscou ne se réduisait pas à des intérêts rationnels et qu’elle relevait aussi de « l’intimité des dynamiques familiales ». C’est-à-dire ?
Je faisais référence à la façon dont la Russie parle à l’Ukraine, comme un aîné à un jeune frère. Kiev est déifiée en « mère des villes russes », puis reléguée au rang de prostituée vendue à l’Occident, ou de victime d’un viol « indispensable » [par la Russie]. C’est un langage infusé de références familiales – dans une famille très malheureuse. La plus malheureuse qui soit ! On peut aller plus loin en étudiant la définition donnée de la sphère d’influence russe, qui ne se réfère pas à des intérêts nationaux rationnels, mais exprime l’accumulation de frustrations et d’humiliations. Le territoire que mériterait la Russie change tout le temps : un jour c’est une Ukraine neutre ; le lendemain, c’est la totalité de l’espace russophone. Il s’agit d’un désir fluctuant, qui ne peut s’éteindre. La Russie est comme un enfant qui perçoit mal ses propres limites.
On entend souvent, à Moscou, des références à la violence sexuelle, quand il est question de l’Ukraine… Ces références sont surtout scatologiques. En 1999, Vladimir Poutine promettait déjà de « buter les terroristes [tchétchènes] jusque dans les chiottes ». L’historien de la culture russe Mikhaïl Bakhtine [1895-1975] a beaucoup écrit sur « le langage du carnaval», qui est le langage des parties intimes et des matières fécales. Il s’agit en partie d’une stratégie populiste classique, visant à indiquer que l’on appartient au peuple. Donald Trump et [le président brésilien] Jair Bolsonaro l’utilisent aussi. La Russie, plus que sur le sexe, fait une fixation particulière sur la défécation. C’est une affaire de contrôle. On le remarque aussi dans l’emploi permanent du verbe срать (« chier »). L’ambassadeur russe en Suède l’a employé en évoquant les sanctions occidentales. Il y a quelque chose de bizarre dans ces récurrences. »
Propos recueillis par Piotr Smolar (Washington, correspondant)
Merci à Edith Ochs
Journaliste, auteur et producteur de télévision britannique d’origine soviétique, Peter Pomerantsev est Senior Fellow à l’Institute of Global Affairs de la London School of Economics, où il codirige le programme Arena
Cet article nous dit que « décrypter la propagande russe est la spécialité de Peter Pomerantsev ».
MAIS c’est lui qui la pratique, la propagande….
Vu que Pomerantsev est ukrainien. De surcroit, vivant en Grande-Bretagne, pays très en pointe dans la russophobie hystérique, il ne peut prétendre à AUCUNE objectivité.
Son « analyse » s’en ressent : elle a l’air d’une propagande.
Il l’avoue d’ailleurs indirectement ; à la question « Qu’avez-vous ressenti…lors du déclenchement de la guerre en Ukraine ? » il répond : « De l’impuissance et de la culpabilité, comme beaucoup d’amis ukrainiens qui, depuis, ont rejoint l’armée. » Il compense donc en noircissant des pages.
Dire « La Russie se comporte comme un enfant fou avec ses jouets nucléaires » oublie l’essentiel :
– Que la Russie fait face aux USA, lourdement équipés de « jouets nucléaires » ; USA qui sont le seul pays au monde à avoir déjà utilisé des bombes nucléaires ; de surcroit contre une population civile (japonaise, n’est-ce pas).
– Que la Russie fait face à l’Otan, comportant certes les USA mais aussi la Grande-Bretagne et la France, puissances nucléaires.
De tels « oublis » pour un « chercheur »? Donc crédibilité nulle, fiabilité ZERO.
@Salmon. Tout à fait. Plus les médias occidentaux tapent sur la Russie de manière continue et accumulent les approximations et les mensonges par omission ou les mensonge tout court, et plus il est évident qu’il s’agit d’une vaste propagande fascisante teintée de xénophobie rance. En comparant la manière odieuse dont sont traités les Russes en Europe et la manière respectueuse dont sont traités les Européens en Russie, on se rend compte que la comparaison n’est pas à notre avantage. En 1990 les USA avaient créé de toutes pièces l’histoire de soldats iraquiens tuant des bébés et ce mensonge a été révélé deux ans plus tard. Ils ont fait encore plus fort en 2003 avec les prétendues armes chimiques de Saddam Hussein. Les bombardements au Kosovo en 99 ont été justifiés par des fake du gouvernement allemand etc La manière dont Poutine et les Russes parlent de l’Occident est d’ailleurs infiniment plus proche de la réalité que la propagande lobotomisante des médias occidentaux.
Les USA font la guerre à la Russie par le biais de l’Ukraine comme jadis par le biais de l’Afghanistan : n’importe quelle personne connaissant la réalité géopolitique du monde contemporain le sait. Racialisme et indigénisme, guerre des sexes et féminazisme, tabous moyenâgeux et croyances obscurantistes, destruction de la démocratie et hyperviolence : la défaite du prétendu camp du bien, véritable camp du mal, est on ne peut plus souhaitable. Quant à l’antisémitisme il existe bien sûr en Russie mais comparé à celui de la France et du reste du camp occidental il est peu de chose : Sarah Halimi et Jeremy Cohen seraient toujours en vie s’ils avaient vécu à Moscou et non en région parisienne.
Commentaire censuré ?? ??
C’est un article du Monde, à prendre avec des pincettes, Biden est un va-t-en guerre , c’est déjà lui qui avait ordonné le bombardement de la Serbie , de détruire tous les ponts, la Serbie refusant l’islamisation de son territoire , l’Amérique de Biden a également abandonné l’Afghanistan aux Talibans qui ont immédiatement fait régresser la population en obligeant les femmes à porter la burka, en empêchant les petites filles d’aller à l’école en punissant emprisonnant tuant ceux qui ne se plient pas à leurs lois loi;Biden s’en fout il est obsédé par l’Ukraine, il veut que l’armée américaine aient ses bases en Europe, soi-disant pour nous protéger ;C’est un homme dangereux, son bilan est catastrophique pour les Etats Unis, il distribue des millions de dollars à l’ Ukraine pour que le conflit n’en finisse pas . Pomerantsev ferait mieux de se taire.
Tout juste. Un petit cousin de Markowicz.
Après la crétinisation de l’esprit public par les media, il est bon d’évoquer l’époque où la vie intellectuelle était heureusement dominée par les Juifs français.
Dans ce moment d’hystérie et de frénésie, je suis heureux de voir TRIBUNE JUIVE, héritière d’une longue histoire au service de la République, continuer d’être un site de réflexion.
On peut rappeler au choeur, agité par sa vertu éblouissante, que presque tous les pays sont des dictatures. Dans ce moment où l’économie française n’est pas brillante, la question que nous devons nous poser est: « où se trouve l’intérêt économique de la France? » Avec un pays aux ressources immenses, encore sous exploitées, ou bien avec un pays pourri par la corruption qui entend traire sans merci l’Europe, vieille ambition.
Avant la guerre, le Financial Times publiait un court article qui déclarait que Poutine pourrait mettre la main sur l’Ukraine en achetant les oligarques ukrainiens, ce qui lui coûterait moins cher qu’une guerre.
L’Europe n’est pas menacée, sinon par la domination triomphante américaine qui montre son mépris constant pour l’indépendance de la place financière suisse. Pensons à nos intérêts, non à notre magnifique nombril gonflé par sa vertu.
Je voudrai rappeler a certains que feu l urss ou d autres dans l histoire ( comme la chine par exemple) ont deja mené des guerres par procuration , souvent en allant beauçoup plus loin que les occidentaux aujourdhui avec l ukraine .
Les vitenamiens reçurent massivement les meilleures armes russes et chinoises , en 1970 lors de la guerre d attrition sur le canal de suez les russes ne se contenterent plus d inonder les dictatures arabes d armes ultra modernes mais envoyerent leurs propres pilotes affronter ceux d Israel !
Ce qui se passe aujourdhui n est que le nieme episode d une guerre » a distance » qui se fait parfois avec tres peu de distance .
Les USA, la Grande Bretagne et la Chine ont conjointement aidé les Khmers Rouges…En tout point comparables aux nazis.
Bien sûr cela n’excuse en rien les crimes de l’URSS (notamment leur aide aux terroristes Palestiniens) mais l’Urss n’existe plus et l’action incendiaire des USA est on ne peut plus actuelle. Et point nouveau : elle met directement en danger l’Europe.
Cordialement
Les USA suscitent, cultivent puis entretiennent avec bonheur quantité de conflits dans le monde depuis au moins un siècle afin de développer leur industrie de l’armement, tenir sous dépendance ses alliés, s’enrichir et dominer le monde. C’est bien vu de leur part car l’affaire est toujours vendue pour de bonnes raisons, d’autant que les guerres et autres désagréments occasionnés se produisent toujours chez les autres.
Je me permet d insister sur un leger detail :
Au sujet de l invasion de l ukraine , le 24 fevrier poutine etait en position d obtenir a peu pres tout sans tirer un coup de fusil :
Biden le gateux avait annoncé qu il ne ferait rien de concret pour empecher la guerre , et les europeens , laches et minables , comme a leur habitude d accord pour vendre la peau de zelensky et de son peuple contre un baril de gaz russe .
Donc le grand , l immense responsable du desastre c est poutine qui semble poussé par des velleités guerrieres irrepressibles , comme on l a deja vu en crimee , au dombass ou en georgie .
En effet , comment et pourquoi n a t il pas compris qu il avait deja tout obtenu ? Mystere 🤔
Les mensonges et la propagande, les sanctions économiques, la russophobie et la folie va-t-en guerre de nos dirigeants et médias finiront par se retourner contre eux, et le retour de bâton va être terrible. Honnêtement j’ai écouté plusieurs discours de Vladimir Poutine sur YouTube (anciens et récents) et il semble beaucoup plus lucide sur nos sociétés en lambeaux que nos propres dirigeants et leurs chiens de garde médiatiques (aussi crédibles qu’oumma.com et égalité et réconciliation… C’est dire). Et moi aussi comme Jérôme je ne considère pas notre occident aux mains des islamistes et des indigénistes (sans parler du reste) comme le camp du bien. La Russie n’a nullement besoin de nous faire la guerre (elle n’en a d’ailleurs jamais eu l’intention : même à l’époque de l’URSS post stalinienne, ces menaces étaient imaginaires) pour nous détruire : nous nous detruisons nous-mêmes et à un rythme accéléré .
Enfin Judith !
Vous ne pouvez pas ignorer que poutine est intervenu massivement aux coté de bashar el assad qui a autodetruit son peuple .
Vous ne pouvez pas ignorer qu il a laminé l armée georgienne et que la guerre couve depuis 8 ans au dombass a cause de ses methodes d infiltration para militaire , largement inspirées de celles d hitler .
Vous ne pouvez pas ignorer qu il arme l iran , qu il autorise la penetration des tueurs iraniens au plus pres des frontieres israeliennes pour preparer le futur genocide revé des mollahs fous .
Vous ne pouvez pas ignorer l histoire de la region qui a vu les russes envahir les petits pays limitrophes souvent durant les siecles passés , et le fait qu ils ne sont libres que depuis 30 ans .
Vous ne pouvez pas ignorer la terreur sourde qui s empare des voisins lorsque l armée russe durant des mois se masse autour de l ukraine : qui peut les empecher de trembler en pensant etre les prochains sur la liste ?
Bonjour T Amouyal. Concernant l’Iran c’est inexcusable mais la Russie n’est pas seule en cause. C’est la France qui a hébergé autrefois Khomeiny. L’Europe finance des organisations pro Hamas. France et USA ont également financé les terroristes soi disant modérés pour lutter contre Bashar. L’armée saoudienne est armée par les USA et la France. Donc on joue un double jeu aussi et il faudrait demander des comptes à nos propres dirigeants. En Syrie il fallait choisir entre Bashar et daesch…Et Daesch a précisément été soutenu par la Turquie, laquelle continue l’oeuvre de daesch en poursuivant ses attaques contre les Yezidi ainsi que contre les Kurdes. Or qui soutient Erdogan ? Nous. Donc.vous voyez que les Européens et les Américains jouent également double jeu. Vous ne pouvez pas non plus ignorer que Daesch est une conséquence des guerres contre l’Irak qui était à peu près le seul régime laïc du moyen-Orient.
En ce qui concerne le Donbass vous ne pouvez pas ignorer que les exactions sont partagées par les deux camps depuis 8 ans et que les Européens ont attisé le feu _ alors qu’ils avaient largement la possibilité de ne pas obéir aux USA et de servir de médiateurs. De même que vous ne pouvez ignorer la présence de nazis dans le régime ukrainien. La terreur vient des deux côtés.
Pour ce qui est des méthodes inspirées de Hitler je vous renvoie à la Turquie et à ses crimes au Kurdistan.
Bon vous voyez que les deux camps pourraient se renvoyer la balle indéfiniment sur ce genre de questions. Avant la guerre ukrainienne la Russie était en train de se rapprocher d’Israël. A l’inverse les USA s’en éloignent : Joe Biden vient d’anoncer une enveloppe de 99 millions de dollars à l’UNRWA (voir article TJ sur ce sujet)… Bonne journée
En plus la Russie ne se limite pas à Poutine et à son gouvernement ! Il faut voir au-delà. Bonne journée.
@judith
Desolé , sans entrer dans le catalogue des turpitudes mais en se recentrant sur la region :
Historiquement en europe de l est l expansionnisme est russe et non polonais, tcheque , lituanien ou estonien .
Le dombass etait en ukraine jusqu au moment ou des groupes » pro russes » ont decidé de detacher cette region avec l appui evident des russes .
Quand a l amitié israelo russe , je trouve que vous y allez un peu fort : Israel est obligé de menager la russie , installée desormais a une encablure de notre frontiere , mais c est la russie qui fournit les iraniens en armes et technologie , c est aussi la russie qui accorde un » parapluie » un peu troué certes , mais une protection neanmoins a l implantation des milices chiites en syrie .
Biden est un suppot de obama qui n est clairement pas notre ami , mais les liens avec les USA ne sont pas de meme nature , car il s agit de notre principal allié , avec des hauts et des bas , bien sur , mais allié quand meme .
Quand a macron le tocard et ses amis europeens , ils ne sont que quantité negligeable , malgrė leur tropisme pro arabe , ils restent faibles et laches et donc , ils suivent le plus fort , point .
Cher T Amouyal
Sur le Donbass vous avez tort : la révolution de Maidan, le massacre d’Odessa et ce qui s’ensuit ont tout déclenché. Ce point mis à part,
ce sont les Russes qui ont libéré l’Europe du nazisme. Alors d’accord il y a eu le pacte germano soviétique jusqu’en 41 mais les Américains ne seraient jamais intervenus s’il n’y avait pas eu Pearl Harbor. Seule la Grande Bretagne a été irréprochable mais au final c’est bien la Russie qui a payé le prix fort (entre 20 et 30 millions de morts ) pour vaincre l’Allemagne nazie. (Et les velléités militaires de l’Allemagne actuelle ne me semblent pas rassurantes)
Le pseudo physcho-historio-géopolitoloque « spécialiste » de la propagande russe oublie juste (et moi-même j’en oublie sûrement):
– Les teutoniques de l’ordre noir
– les Polonais de Bathory
– Les Suédois de Charles XII
– Les français de Napoléon
– Les hordes sauvages (comment les qualifier autrement?) de Hitler, Horty, Ferdinand de Bulgarie, Benito d’Italie, Finlandais de Manerheim, Azul de Franco et tant d’autres, lâchés sur la Russie comme autant de sauterelles pour y faire 8,7 millions de victimes militaires et au moins 14,4 millions de victimes civiles.
Et aujourd’hui les bombardiers de l’Otan à 12 minutes de vol de St Petersbourg et l’instrumentalisation de l’Ukraine par qui vous savez, c’est sans doute pour le bien de la Russie et revivifier à terme ces belles et longues traditions d’amitiés occidentalo-russe.
Question simple: Qu’est il venu de bon de l’Ouest pour la Russie depuis l’an 1000? Réponse: Rien.
Objectivement, Les russes ont plus que des excuses à ce qu’on tente de peindre chez nous comme une « paranoïa » et Poutine, quel que soit le jugement porté sur ses méthodes et sa personnalité, fait son job: défendre la Russie.
Ça nous plait ou ça nous plait pas mais, volens nolens, la majorité des russes le sent parfaitement et lui en est gré. 72% des russes soutiennent aujourd’hui l’opération (67% seulement au début le 24 février toujours selon Levada). Et donc la Russie va gagner. Notre opinion, ils s’en moquent.
Certes, un leader politique qui défend sa nation, vise à la souveraineté, et lutte vraiment contre l’Islamisme rampant ou pas, chez nous, ça fait désordre. On a plus trop l’habitude. Mais, là comme ailleurs, il ne faudrait surtout pas prendre notre cas (français et européen) pour une généralité…
Ce que j’aime bien c’est quand nos médias Européens présentent Alexei Navalny comme un grand démocrate et l’opposant numéro 1 de VP. Recherches faites, Navalny n’est qu’un opposant de deuxième ordre et il est fortement lié à des mouvements d’extrême droite au sens traditionnel du terme : ultra nationalistes et suprémacistes Blancs.
Judith
2 JUILLET 2022 À 7 H 31 MIN
et
Judith
2 JUILLET 2022 À 15 H 34 MIN
Je suis de votre avis.