Shireen Abu Akleh. Face au silence lâche du monde, Tsahal demande à l’ONU: « Où est la balle? »

Définition de balistique | Dictionnaire français | La langue française

C’est reparti: « Tous », enfin, peuvent titrer qu’Israël a bien tiré sur la journaliste et l’a tuée: C’est l’ONU qui le dit! Et l’AFP, cet « ami d’Israël, ce gage d’objectivité, qui le relaye!

« Toutes les informations que nous avons recueillies – y compris de l’armée israélienne et du procureur général palestinien – corroborent le fait que les tirs qui ont tué Mme Abu Akleh et blessé son collègue Ali Sammoudi provenaient des forces de sécurité israéliennes et non de tirs indiscriminés de Palestiniens armés, a déclaré Mme Shamdasani, lors d’un point de presse à Genève.

Du Monde à Fabien Roussel en passant par une foultitude d’autres, France 24 au double discours, France Info ou un Jacques Lang, ils relayent la « non-information », puisque l’ONU « ose » demander « l’arme du crime », alors qu’Israël demande en vain … la balle. La balle qui permettra l’expertise ballistique. La balle que les palestiniens refusent de divulguer, aveu s’il en est.


Le ministre des Finances et président du parti Israël Beiténou a tweeté sur son compte Twitter, en réponse à un appel de la Commission des droits de l’homme des Nations unies demandant à Israël de mener une enquête pénale sur les circonstances de la mort de la journaliste d’al-Jazeera Sheerin Abu Akla , écrivant :

« Je ne sais pas sur quelle base » la Commission des droits de l’homme de l’ONU a déterminé que la journaliste d’al-Jazeera a été tuée par des tirs de Tsahal, mais c’est une déclaration dégoûtante qui ne peut être acceptée par nous. L’État d’Israël a proposé des solutions qui aurait pu mettre fin à cet incident mais sans surprise l’autre côté n’a pas accepté.

La réponse de Tsahal: « Où est la balle? »

Tsahal répond à l’ONU : Les enquêtes sur la mort de la journaliste palestinienne sont présentées de manière biaisée – Tsahal propose à nouveau aux Palestiniens de transférer la balle à partir de laquelle la journaliste palestinienne Shireen Abu-Akala a été abattue pour vérifier si elle a été tuée par des tirs palestiniens tirés sur elle de manière incontrôlée ou par un soldat de Tsahal par accident.

Tsahal regrette d’avoir blessé les non-impliqués même lors d’un échange de tirs ou d’une scène de bataille et prend grand soin d’assurer la liberté de mouvement et de la presse.

La réponse de Tsahal à la décision de l’ONU selon laquelle Tsahal est responsable de la mort de la journaliste Sheerin Abu AklaPorte-parole de Tsahal : « Où est la balle ?

Suite aux enquêtes biaisées sur la mort de la journaliste Sheerin Abu Akla, Tsahal propose à nouveau aux Palestiniens de leur passer la balle. Le refus palestinien de transférer la balle et de mener une enquête conjointe indique leurs considérations.

On se souviendra qu’il s’agissait d’un incident opérationnel dans le cadre d’une opération d’arrestation dans le camp de réfugiés de Jénine au cours de laquelle un échange de tirs s’est produit entre les forces de Tsahal et des militants palestiniens.

Depuis l’incident, Tsahal a enquêté sur les circonstances de la mort de la journaliste. Une enquête de Tsahal indique que la journaliste n’a en aucun cas été abattue intentionnellement, et il n’est pas possible de déterminer si elle a été tuée par des hommes armés palestiniens qui ont tiré de façon incontrôlable sur son environnement ou par un soldat de Tsahal par accident.

Tsahal regrette d’avoir blessé les non-impliqués même lors d’un échange de tirs ou d’une scène de bataille et prend grand soin d’assurer la liberté de mouvement et de la presse.

Sarah Cattan avec Marc Mordehai Fitoussi

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1 Comment

  1. On peut penser aussi que les palestiniens ont tiré sur elle pour pouvoir ensuite accuser les Israéliens du crime. Une motivation qui leur ressemble.
    Une idée complotiste ? Non, parce que le refus de présenter la balle mortelle va bel et bien dans ce sens. Un tel refus de montrer la vraie, la principale preuve et de s’appuyer sur des paroles, du vent, voire des mensonges, y compris l’accusation d’un média comme l’AFP, sur la neutralité et la sincérité de laquelle il convient toujours de s’interroger, est très explicite.

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