Dans la 14e circonscription de Paris, le second tour opposera le candidat LR et maire du 16e arrondissement, Francis Szpiner, qui obtient 33,28 % des suffrages à Benjamin Haddad, candidat de Ensemble!, la majorité présidentielle et ancien transfuge de l’UMP, arrivé en tête avec 39,27 % des voix.
Les 10,36 % de Sébastien Pilard, candidat Reconquête ex-LR, devraient bénéficier à Francis Szpiner et lui permettre de l’emporter dimanche sur un candidat dont le seul programme est de dire : Je suis l’homme du président de la République.
Pour beaucoup dont nous sommes, Szpiner est l’héritier naturel de Claude Goasguen, si apprécié dans sa circonscription.
Pour beaucoup encore, LR va avoir besoin d’un leader charismatique. Le voilà. L’avocat réputé, qui s’est adonné à des dossiers purement politiques ET avec une ferveur inoubliable aux Affaires Ilan Halimi et Sarah Halimi, celui qui a porté la voix des femmes dans les dossiers de viols présumés, celui qui, le premier, a fait valoir la notion de Responsabilité dans les affaires de terrorisme, n’a cessé de montrer qu’il était un homme courageux, un élu aussi scrupuleux qu’il est passionné, un bosseur acharné : Gageons qu’il sera pour ses électeurs mais aussi pour la France un Député de tout premier plan dont on sait qu’il fera école, prouvant concrètement qu’il n’est pas arrivé par attraction d’un pouvoir dont il sait déjà le goût, mais par amour de l’Intérêt général, cette notion de laquelle nous pouvions penser qu’elle appartenait à un temps révolu. Celui des Claude Goasguen, des Philippe Séguin et autres Claude Barouch.
Face à lui, ceux qui veulent avant tout donner une majorité parlementaire au Président.
Le Président, justement, Francis Szpiner ne veut pas lui donner un chèque en blanc. Ce soir à l’école Michel-Ange, il sera aux côtés de François Bellamy pour vous convaincre.
Que ce soit sur des sujets factuels et néanmoins d’importance ou sur son programme à long terme, le candidat et son suppléant ne pratiqueront pas la langue de bois : la Grève de la collecte des déchets les amèneront à convaincre qu’il est urgent de changer le statut de Paris : il faut, nous dit Szpiner, changer la loi, ne plus dépendre d’un pouvoir central, redonner du pouvoir aux maires d’arrondissement : en l’affaire, il est urgent de mobiliser des acteurs de collecte privés.
Concernant ledit « Centre de soins » qui doit ouvrir en août/septembre 2022 dans l’ancien hôpital Chardon-Lagache, à l’Eglise d’Auteuil, le candidat répondra aux inquiétudes des riverains du Village d’Auteuil. Il refuse ce projet présenté comme expérimental qui serait géré par les associations Aurore & Gaia, associations responsables de la gestion catastrophique de la salle de shoot de Lariboisière : ledit projet, présenté comme un Centre de soins, ne serait en réalité qu’un projet d’hébergement social qui déplacerait une partie significative des consommateurs du 19ème dans le 16ème arrondissement, conséquence d’une diminution des lits disponibles en sevrage au sein du service d’addictologie de l’Hôpital Lariboisière et du passage de 48 à 36 lits au cours des 18 derniers mois.
La position du candidat et de son équipe est basée sur les études de psychiatres qui considèrent que la place desdits consommateurs, majeurs usagers de drogues et poly-consommateurs actifs sans domicile fixe et présentant de lourdes pathologies doit être en sevrage au sein d’un hôpital.
L’équipe du candidat est remontée contre l’absence de toute présence policière mais la prévision d’une surveillance « assurée » par la présence d’un seul vigile pour l’ensemble d’un espace ouvert 24h/24 et 7j/7 avec sorties et entrées libres pour les résidents qui pourront recevoir des proches.
Le personnel présent sera uniquement du personnel social et paramédical, paramédical limité à un ou plusieurs infirmiers non spécialisés en psychiatrie ou addictologie. Les résidents de ChardonLagache ne bénéficieront donc pas du traitement médical attendu: éducation à la santé, mise en place d’un accompagnement social personnalisé aide à la vie quotidienne adaptée, prestations d’hébergement, de restauration, de blanchisserie…
On le voit : s’il est élu, Francis Szpiner est l’homme qu’il faut, gérant le quotidien et l’immédiat avec réalisme et intelligence pratique, et en même temps préparant l’avenir : En 2026 le Maire de Paris devra pouvoir être élu au suffrage universel direct, dit-il.
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