Sacrée situation en France à deux jours du premier tour des Législatives. Voilà que soudain la menace ne serait plus le RN ou Reconquête, dont on ne nous parle quasiment plus, mais La France insoumise, de laquelle on regarde, sans même plus s’occuper de son programme, sa politique honteuse de clientélisme, que dis-je, de mainmise sur cet électorat musulman que tous se disputent sous le regard ébaubi de l’étranger, spectateur du spectacle qui se joue en France et dont tous se demandent s’il relève de la farce ou du naufrage.
LREM, qui n‘eut de cesse de regarder lui aussi ledit électorat avec les yeux de Chimène mais le fit plus subtilement et plus sournoisement que cette extrême gauche qui avance sans vergogne, LREM donc, un brin inquiet par des sondages inquiétants, n’a plus beaucoup de temps pour donner à son tour quelque gage.
Tandis que Gérald Darmanin, pour favoriser le dialogue entre la Fédération bancaire française et les associations musulmanes, après que des mosquées du Rhône ont dénoncé des fermetures de comptes, conjure son collègue aux Finances de faire un geste significatif afin que les mosquées recouvrent plus de liberté concernant leur trésorerie, ne voilà-t-il pas que les autorités françaises font part de leur préoccupation quant à la détention en Israël de Salah Hamouri, le terroriste franco-palestinien dont la détention administrative vient d’être prolongée de trois mois après signature par Ayelet Shaked d’un acte révoquant son statut de résident permanent au motif d’abus de confiance vis-à-vis de l’État d’Israël.
Rendons à LREM que le tempo ne pouvait mieux tomber.
Sa situation fait et continuera de faire l’objet d’un suivi attentif. Nous avons en particulier conduit plusieurs démarches auprès des autorités israéliennes afin que ses droits soient respectés. Depuis sa dernière arrestation, le consulat général de France à Jérusalem a pu lui rendre visite à deux reprises au titre de la protection consulaire et est intervenu auprès des autorités israéliennes pour demander une nouvelle visite. Nous restons pleinement mobilisés pour obtenir des explications sur les raisons de sa détention et pour veiller à ce que l’ensemble des droits de M. Hamouri soit respectés et à ce qu’il puisse bénéficier de toutes les voies de recours, indique la diplomatie française lors d’un Point Presse, ajoutant : Nous souhaitons qu’il soit libéré et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver.
Salah Hamouri, notre … compatriote
Nous savions tous cette pathétique et déplacée mobilisation de l’Etat français pour obtenir la libération de son compatriote, mettant en cause la légitimité de la justice militaire israélienne, laquelle condamna le 10 mars à quatre mois de détention administrative le terroriste pour menace à la sécurité de la région.
Comment prendre au sérieux ce Président personnellement mobilisé en cette affaire alors qu’il brilla encore récemment par un silence indigne concernant la mort donnée au Docteur militaire Alban Gervaise par un fou d’Allah venu grandir la liste de tous ceux qui viennent égorger ou défenestrer les nôtres parce qu’ils ont entendu une voix.
Paris se couche devant Tel-Aviv, écrit Pierre Barbancey dans L’Humanité, fustigeant Le Quai d’Orsay qui ne serait pas assez efficace pour mettre fin à la détention administrative arbitraire de Salah Hamouri et demandant s’il existe une volonté pour forcer Israël à respecter les droits juridiques et humains des Palestiniens, tandis que Navi Pillay, Présidente de la Commission d’enquête du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, dénonce la non-application des résolutions internationales au Proche-Orient et pointe du doigt l’impunité d’Israël. Julie Connan, pour La Croix, écrit pour sa part que le franco-palestinien est piégé dans l’engrenage carcéral israélien, et tandis qu’Amnesty International dénonce un harcèlement de longue date, Le Monde chante la complainte du défenseur des droits humains, prisonnier du dédale carcéral israélien, de ce régime arbitraire, renouvelable indéfiniment.
Un zeste de patience : nous allons bien finir par le récupérer notre compatriote : son statut de résident permanent révoqué par Israël, notre frère va devoir rentrer. Au bercail. Ça nous fera un terroriste de plus, estampillé Front populaire de libération de la Palestine, classée par l’Union européenne parmi les Organisations terroristes mais Que voulez-vous : C’est notre compatriote.
Pour rappel : Salah Hamouri, avocat spécialisé dans la défense des prisonniers palestiniens pour le compte de l’ONG palestinienne Addameer, a été emprisonné en Israël entre 2005 et 2011 pour participation à la tentative d’assassinat d’Ovadia Yossef, ancien grand rabbin d’Israël et fondateur du Parti ultra-orthodoxe Shass.
Il est détenu depuis sous le régime décrié de la détention administrative, explique … La Croix, régime qui permet à Israël d’incarcérer des suspects sans accusation formelle ni procès, ni limite de temps, et sur la base d’informations tenues secrètes.
Pour info : Israël accuse plus largement plusieurs ONG palestiniennes, dont Addameer, d’entretenir des liens avec le FPLP.
Son épouse, une compatriote, est interdite de séjour en Israël pour une période de 10 ans, soit jusqu’à 2026.
On se prend à rêver : Ah Si seulement nos dirigeants regardaient du côté d’Israël et s’inspiraient de sa politique anti-terroriste, alors peut-être n’aurions-nous pas pleuré aujourd’hui tant et tant de morts. Le Réquisitoire du Procès des Attentats de novembre 2015 est en train d’être prononcé et il se dit que les peines seront lourdes. Ça n’est pas en Israël que les fichés S, les terroristes, les apprentis terroristes et autres fous d’Allah se baladent, égorgent, défenestrent et massacrent, comme il se fit en France.
Avec sa connotation de solidarité quasi affectueuse, Le mot « compatriote », s’agissant d’un terroriste, passe vraiment mal.