Elie Buzyn, qui nous a quittés récemment, avait accordé à Akadem cet entretien en 2018.
Né en Pologne, il est plongé adolescent dans l’enfer du ghetto de Lodz, puis déporté à Auschwitz où il perd ses parents. Après la Libération, il immigre en France pour devenir chirurgien.
Elie Buzyn n’aura cessé de témoigner de son expérience concentrationnaire après avoir gardé le silence durant 50 ans.
Août 1944. Après une enfance heureuse en Pologne, Élie Buzyn subit l’indicible : la déportation, l’assassinat des siens, Auschwitz puis la marche de la mort jusqu’à Buchenwald. Il a 15 ans.
Le camp est libéré le 11 avril 1945. Comment, alors, retourner à la vie ? Porté par les voix du passé, il reconstruit ailleurs ce qui a été détruit. Étrange périple de Buchenwald à la France, en passant par la Palestine et l’Algérie, étrange voyage de la mort à la vie.
Un jour, il comprend qu’il est temps de témoigner.
De l’ombre à la lumière, du silence à la parole, un chemin de vie unique retracé avec etty buzyn, son épouse, écrivaine et psychanalyste.
Né à Lodz (Pologne) en 1929, Élie Buzyn est l’un des rares adolescents rescapés d’Auschwitz. Il est aujourd’hui, l’un des derniers témoins de la Shoah. Il est également l’auteur de Ce que je voudrais transmettre. Son épouse, Etty Buzyn, est psychologue et psychanalyste. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages dont Quand l’enfant nous délivre du passé, et Quand les mères craquent.
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