C’est devenu d’un banal en somme en France 2022.
Mourir poignardé.
« Faire 2 lignes » dans la Rubrique « Faits divers ».
Et encore: Souventes fois, la chose est tue. Tant ça fait … désordre. Tant il vaut mieux faire diversion en participant à une polémique de peu.
Qui est cet homme poignardé dans Le Marais et dont on sait si peu que cela fait encore plus froid dans le dos: « Aux alentours de la Rue Charlot. A 4 heures du matin. Retrouvé mort par 2 passants. Touché mortellement … au thorax. »
Rien. Une année de naissance: 1993.
Une … »arme blanche ».
Celui-là n’a pas été égorgé. N’a pas été défenestré.
Le crime a-t-il été perpétré par un déséquilibré de plus qui aurait entendu « une voix »
Un fumeur de joints.
Un homophobe. Un antisémite. Un qui déteste les mécréants. La France.
Nous saurons.
L’autopsie a eu lieu aujourd’hui. « Lundi matin », nous disait-on: Rien. Un silence violent.
Tout ça fait désordre à quelques encablures des Législatives.
Qui est-il.
Depuis l’assassinat d’Alban Gervaise et celui de René Hadjadj occultés par des medias lâches, nous sommes devenus un brin parano…
Sarah Cattan
Quand y aura ti le réveil que tant de gens attendent..un meneur pour bousculer les endormis?
Il ne faut pas faire peur au peuple, il pourrait alors se tourner vers l’extrême droite.
Ce qui aurait fait la une des médias autrefois devient en macronie un banal fait divers expédié en deux lignes par les médias mainstream aux ordres. Égorge(e) en allant chercher ses enfants à l’école ou en se promenant cheveux au vent, si vous êtes une jeune Française, décapité après un cours sur la laïcité, défenestré parce que juif/juive (et assassin pas jugé dans un tel cas car forcément dément), immolé pour n’importe quelle raison, tout ça n’est qu’un sentiment d’insécurité a martelé le ministre de la « justice ». Et on ne parle pas bien sûr des incivilités, ni des viols commis par ceux qui n’ont pas les codes …
Sauf évidemment si la victime – ou prétendue victime – est une de ces fameuses chances pour la France (sic) auquel cas les mêmes médias, indignés cette fois, font le buzz et l’Élysée ouvre un œil sévère et rend visite à la famille.