Face aux pressions du redoutable ministère de la promotion de la vertu, les femmes afghanes ont perdu leur combat et sont rentrées dans le rang.
Un jour après avoir défié l’ordre des talibans, les présentatrices des chaînes de télévision afghanes sont apparues intégralement couvertes, ne laissant apparaître que les yeux.
La Burqa où la porte : C’est le choix unique que les talibans offrent aux femmes.
Depuis leur retour au pouvoir, en août, les talibans ont annulé les rares droits arrachés par les femmes depuis qu’ils avaient été chassés du pouvoir en 2001.
Les filles sont interdites de scolarité
Les femmes privées d’emplois publics.
Aucune mixité dans les parcs.
Interdiction de prendre l’avion toute seule.
Un seul droit: rester à la maison.
Les américains qui voulaient solder le dossier ont fait mine de croire que les talibans avaient changé.
Les talibans 2021, sponsorisés par le Qatar et réhabilités par les américains, n’étaient plus les mêmes! Le croyaient-ils?
La preuve: ils avaient même promis un gouvernement d’ouverture politique.
Mais c’est si difficile à appliquer, surtout dans les dictatures et les sociétés tribales.
L’illusion n’a pas duré longtemps.
Aussi l’obligation des femmes de se couvrir intégralement confirme la victoire de la ligne dure.
Le camp des politiques favorables à des compromis avec la communauté internationale sur les droits des femmes a été mis en minorité par les ultras!
Le message est clair: Effacer les femmes de la société.
Ce retour de la Burqa à la télévision c’est un symbole.
Ça prouve que la guerre de 20 ans, n’a servi à rien.
En tout cas, le retour de l’interdiction pour les femmes de montrer leur visage en public démontre l’ampleur de l’échec de l’intervention américaine.
Les conséquences du retrait chaotique des américains en août 2021 auront des répercussions pendant longtemps.
Pas seulement pour les femmes!
Le faux pas de Joe Biden a été analysé par Vladimir Poutine, qui en a déduit que les occidentaux ne réagiraient pas à une attaque contre l’Ukraine.
Aujourd’hui, on peut tout imaginer! En Afghanistan, où Al Kaida et DAESH tissent leur toile à l’ombre des talibans, Il n’y aurait rien d’étonnant, si de nouveaux attentats contre l’occident étaient en préparation.
Ce fanatisme voit pousser des ailes sur le dos de tous les extrémistes.
Le Hamas ayant déjà annoncé son intention de pilonner Israël, lors de la marche des drapeaux.
Personne n’imagine que Jérusalem soit l’Afghanistan sans se voir couper les ailes.
Les femmes afghanes pourraient faire de cette citation d’Oscar Wilde leur mot d’ordre:
– « Je sais ce que c’est que d’être laissé pour compte,
que de se sentir insignifiant
et quasiment transparent pour l’autre.
C’est une douleur qui nous transperce, alors qu’on croyait les avoir toutes connues »
Hélas, privées de liberté, leurs voix se perdraient dans le désert.
René Seror
© René Seror
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