Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affronteront mercredi 20 avril prochain lors du débat dit d’entre-deux-tours. A ce jour, Gilles Bouleau pour TF1, et Léa Salamé pour France 2 animeront l’échange, mais les tractations seraient toujours en cours.
Si le nom de Caroline Roux convenait à l’entourage d’Emmanuel Macron, celui d’Anne-Sophie Lapix a été écarté d’office par les deux candidats. Si pour Jordan Bardella, président par intérim du RN, « Elle n’arriverait pas à dissimuler son hostilité envers Marine Le Pen, » France Télévisons martèle que les candidats n’ont pas discuté le choix de la représentante de France 2.
Pour rappel, chaque micro détail est discuté. Il y aurait des questionnements sur la température, la forme des bureaux, la question de savoir s’ils seront debout ou assis, les plans de coupe, la distance entre eux, notamment.
Mercredi, les candidats se tiendront assis chacun derrière leur bureau, dans un décor d’une grande sobriété, avec deux grands écrans enserrant un plateau circulaire
, les journalistes étant en léger retrait pour favoriser les échanges.
Un tirage au sort en début de semaine déterminera, comme pour tout débat politique, le positionnement des candidats (à gauche ou à droite… du plateau) et lequel prendra le premier la parole.
Chacun se souvient du débat de 2017, duquel Marine Le Pen dit que c’est le « plus gros échec » de sa carrière politique.
Les vêtements, la posture, le langage gestuel, les notes que l’on a ou pas, le stylo que l’on tient ou pas, la couleur de la montre, de la cravate, tout joue, nous dit Gilles Bouleau.
A l’approche de ce « moment central », Thierry Mariani nous apprend que Marine Le Pen s’isolera pendant une journée et demie hors de Paris, et que les Horaces, mystérieux club de hauts fonctionnaires qui la conseillent, ont été « mis à large contribution sur des notes de fond ».
Sont prévues : des questions sur le pouvoir d’achat, la question des retraites, la place de la France dans le monde, l’écologie, la jeunesse, la sécurité, l’immigration, selon un ordre qui sera soumis aux candidats via leurs équipes.
Il paraît qu’en regardant, écoutant et lisant la TV, la radio er la presse françaises Kim yong Yn se serait écrié devant ses ministres : « Comment se fait-il que les Français aient un système de propagande plus élaboré et plus efficace que le nôtre ? Regardez comment ils arrivent à laver le cerveau de leurs concitoyens…Ils sont plus forts que nous ! Ils ne reculent devant rien ! Quelle audace !…Engagez des agents de France Télévision et Le Monde pour qu’ils nous apprennent comment rendre notre propagande aussi efficace que la leur… ! »