Elisabeth Cohen-Adria. Philip Roth, ou la grâce d’écrire …

Né le 19 Mars 1933, il s’est éteint il y a un peu moins de quatre ans, et je suis toujours en deuil de lui, ne parvenant pas encore à croire qu’il ne publiera plus rien – en tous cas ici-bas, car ailleurs, qui sait ? –

Satirique, obscène, névrotique, obsessionnel, pornographique, érotique, lyrique, obsédé par le judaïsme, le sexe et la mort, il avait donc tout pour (me) plaire …

Philip Roth a longtemps été l’homme à abattre de la littérature américaine, un trublion parfois taxé de misogynie ou de haine de soi, ce qui était archi-faux, avant d’être reconnu comme un écrivain absolu, tel Flaubert qui était son modèle, capable de sonder l’âme humaine dans ses moindres tréfonds.

En cet anniversaire de sa naissance, comment mieux lui rendre hommage qu’en lisant de ses pages, prises au hasard dans son œuvre monumentale ? Je vais m’y employer aujourd’hui. En parcourant les pages de « Portnoy », je rirai de nouveau à ses blagues juives, et en relisant une énième fois « Patrimoine », je mêlerai mes larmes aux siennes.

© Elisabeth Cohen-Adria

Elisabeth Cohen-Adria est psychanalyste

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