Quels mots pour re-dire l’horreur de la semaine qui ouvrit les yeux de la France, la confrontant à ce que tant refusaient encore de voir et donc de nommer: le terrorisme islamiste.
Cette poignée de jours où, après que furent exécutés 3 militaires et qu’1 d’entre eux fut laissé pour mort, condamné à vivre invalide, le terrorisme atteint son acmé par l’assassinat, donné à bout portant, le 19 mars 2012, à un enseignant, Jonathan Sandler, 30 ans, ses fils Arié et Gabriel, 5 et 3 ans, devant l’école juive Ozar Hatorah de Toulouse, et celui , au sein-même de la cour, perpétré contre une petite fille, Myriam Monsonego, 8 ans.
Aujourd’hui, dix ans après, au lieu que d’aligner des mots vains, TJ donne la parole à Avichai, frère de Myriam, et à sa mère, comme nous le fîmes pour Monsieur Sandler ou pour Katia et Albert Chennouf-Meyer.
Eva Sandler, épouse de Jonathan et maman d’Arié et de Gabriel, n’assistera pas aux commémorations qui auront lieu demain. Le Rav Yaacob Monsonégo, père de Myriam, recevra les Présidents à l’école dont il est Directeur. Mais lui et Yaffa, mère de la petite fille, ne participeront pas à la cérémonie de la Halle aux grains de Toulouse.
Le temps, on le voit, n’a pas soigné les plaies.
Désormais, l’école « Ozar Hatorah » de Toulouse porte le nom de « Ohr Torah », « Lumière de la Torah ». Pour que la Lumière gagne.
Sarah Cattan
Il est vrai que tous les mots paraissent vains face à cette horreur et désolation… Courage à tous, Dieu n’oublie aucun de ses enfants!
Comment oublier cette horreur,un père et ses enfants Arie Gabriel, 5 ans et 3ans,Myriam 8 ans .Les familles Sandler et Monsonego meurtries à tout jamais. Que D.ieu Tout Puissant soit un réconfort.