Conférence internationale marquant le 8 mars, Journée internationale de la femme
Le samedi 5 mars 2022, avant la Journée internationale de la femme, une conférence internationale s’est tenue dans la capitale allemande, Berlin, en présence de dirigeants, de législateurs, d’influenceurs et de militants des droits des femmes de 37 pays du monde qui ont appelé à la solidarité.
Réunies en ligne depuis Ashraf 3 en Albanie, où résident des milliers de membres du Mujahedin-e Khalq (MEK), et depuis des centaines d’autres endroits à travers le monde, la conférence a exprimé son soutien aux luttes des femmes dans le monde, en particulier la résistance des femmes iraniennes pour la liberté, l’égalité des droits et l’élimination de discrimination injuste.
Lors de cette conférence organisée par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), les orateurs ont déclaré leur ferme soutien à la résistance héroïque du peuple ukrainien, en particulier des femmes, qui font d’énormes sacrifices personnels pour lutter contre l’invasion étrangère et pour l’intégrité et la souveraineté de leur pays.
» Aujourd’hui, j’adresse mes salutations les plus chaleureuses au fier peuple ukrainien, en particulier aux femmes courageuses de ce pays « , a déclaré Maryam Radjavi, principale porte-parole et présidente élue du CNRI. « Des millions de femmes et de filles ont défendu la liberté et se sont précipitées en grand nombre sur le champ de bataille; des ministres et parlementaires aux mères âgées, elles ont pris les armes. Je salue ces mères qui ont envoyé leurs enfants hors d’Ukraine pour qu’elles puissent elles-mêmes rejoindre la résistance. »
« La résistance du peuple ukrainien n’est pas seulement une épopée pour la défense de l’honneur et de la survie de son pays, mais aussi un tournant dans la renaissance de la culture inébranlable de la résistance dans le monde d’aujourd’hui. Le peuple et les soldats ukrainiens ont résisté comme de l’acier. Les femmes se sont également levées et ont défié l’apaisement de l’Occident et leur inaction. Elles ont motivé le monde à les soutenir.», a ajouté Mme Radjavi.
Parlant de la lutte audacieuse des femmes iraniennes et de leur rôle actif dans les récents soulèvements, Mme Radjavi a annoncé : « Au cours de l’année écoulée, les femmes ont été à l’avant-garde de tous les mouvements de protestation, des soulèvements du Khouzistan, d’Ispahan et de Shahrekord aux protestations des enseignants, des infirmières et des investisseurs fraudés.
S’adressant à ses compatriotes, la présidente élue du CNRI a dit : « Le sombre destin ne peut être changé qu’avec vos mains puissantes. Les oppresseurs qui vous ont fait captif ne vous offriront jamais de leur plein gré la liberté et l’égalité ; Levez-vous et renversez-les ! »
« Je salue le courage et l’engagement de Maryam en faveur de l’autonomisation des femmes iraniennes », a déclaré la Première Dame de Slovénie Urška Bačovnik Janša lors de la conférence. « Je voudrais profiter de l’événement d’aujourd’hui pour envoyer un message très fort à mes collègues et aux gouvernements occidentaux. Ensemble, nous devons nous dresser fermement contre la politique du régime iranien qui étouffe les libertés des femmes. Les paroles des organisations et des gouvernements occidentaux pour les femmes doivent être traduites en action. Nous devons être là pour les femmes iraniennes. »
Frances Townsend, ancienne conseillère à la sécurité intérieure du Président des États-Unis, a déclaré : « Les femmes du monde entier mènent la résistance pour la liberté dans le monde, que ce soit au Kurdistan, en Ukraine ou en Iran. J’ai été émue par le courage des femmes en Iran qui se battent pour faire le choix, pour la liberté, qu’elle soit pour l’expression ou le renversement du régime misogyne d’Iran. »
Dans son discours à l’occasion de la Journée internationale de la femme à Berlin, la députée ukrainienne Lisa Yasko a tenu des propos inspirants et émouvants. Elle a dit : « À tous ceux qui écoutent, n’abandonnez pas votre patrie. Nous nous battons pour vous tous. Si nous ne défendons pas notre liberté maintenant, l’histoire ne sera plus jamais la même. Je suis très fière de ma nation et j’envoie mon amour à vous tous. Nous avons besoin de paix en Ukraine, nous avons besoin de paix dans le monde.
Exprimant son soutien au CNRI et à sa dirigeante, Maryam Radjavi, l’ancienne Première ministre danoise Helle Thorning Schmidt a déclaré : « Les femmes iraniennes n’ont jamais été soumises au régime. Elles savent qu’elles ne peuvent pas réussir leur vie sous un régime misogyne. Les femmes en Iran participent à la résistance pour la liberté. Cette participation est unique, non seulement en Iran mais dans le monde entier.
L’ancienne ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, a déclaré : « Beaucoup de femmes se battent pour leur liberté même si elles doivent sacrifier leur vie pour un Iran meilleur. Un bon exemple est Maryam Radjavi, qui a présenté un plan pour un avenir de non-discrimination, où les hommes et les femmes sont égaux, un pays qui n’est pas une plaque tournante du fondamentalisme et du terrorisme. »
« Les femmes iraniennes sont à l’avant-garde de toutes les manifestations à l’intérieur de l’Iran. Qu’est-ce que cela signifie pour les femmes qui souffrent de l’apartheid sexuel à travers le monde ? Condamner la répression des femmes en Iran ne suffit pas. Nous devons soutenir ces femmes en Iran et dans le monde », a déclaré Mimi Kodheli, ancienne ministre albanaise de la Défense lors de la conférence.
Les autres orateurs de la Journée internationale de la femme à Berlin étaient les suivants :
- Linda Chavez, ancienne directrice du Bureau de liaison publique de la Maison Blanche
- Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre française de l’Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères et de la Justice
- Rosa L. DeLauro, membre du Congrès américain (D-CT)
- Deburah Ross, membre du Congrès américain (R-NC)
- Jennifer Wexton, membre du Congrès américain (D-VA)
- Judy Sgro, ancienne ministre canadienne de la Citoyenneté et de l’Immigration
- Corinne Lepage, ancienne ministre française de l’Environnement
- Ase Kleveland, ancienne ministre norvégien de la Culture
- Najima Tay Tay, ancienne ministre marocaine de l’éducation
- Valentina Leskaj, ancienne Présidente du Parlement albanais
- Elona Gjebrea, ancienne députée FM albanaise
- Baronne Verma du Royaume-Uni
- Valeria Valente, sénatrice italienne et présidente de la commission d’enquête parlementaire sur le féminicide et la violence sexiste
- Sylvia Lehmann, membre du Bundestag allemand
- Susanna Ceccardi, eurodéputée italienne
- Els Ampe, sénatrice belge
- Sahar Othman, députée égyptienne
- Tamam al-Rubati, députée jordanienne
- Emilia Serquvira, députée portugaise
- Stefanie Bung et Ines Schmidt, membres de la Chambre des représentants de Berlin
- Nejat al-Astal, députée palestinienne
- Marianne Binder-Keller, membre de l’Assemblée fédérale suisse
Hamid Enayat
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