René Seror. Roussel, Macron et les autres

Cadet Roussel est bon enfant.

Fabien Roussel est insignifiant!

Il y a quelques jours, je titrais « Qui veut mourir pour Kiev? »

Et ce matin, Fabien Roussel, dont le parti s’appelle toujours « Parti Communiste » malgré les 100 millions de morts liés à cette idéologie, ce minable insignifiant qui fera 1 à 1,5% aux élections, ce politicien inutile, payé par nos impôts, se permet de dire que si Zemmour et MLP n’ont pas leurs parrainages, c’est qu’ils ne les méritent pas.

Mais c’est à hurler de rage.

Démocratie d’Opérette

Le type parle, tel une machine et distille son message nauséabond. Il se fiche des questions de l’intervieweur.

Il n’y répond pas. Il dénonce le danger de l’extrême droite, qui représente 40% du peuple français, alors que lui, dont le danger potentiel est bien plus grave, sait-il qu’il représente moins de 2%? Quelle ironie!

Le coup de grâce nous vient, quand le sinistre personnage nous rappelle l’attentat de Sarajevo et le déclenchement de la première guerre mondiale.

Quid du talent à brouiller les pistes.

On en vient à l’inévitable question:

Quelle est donc cette démocratie qui permet à des candidats aussi insignifiants qu’Hidalgo ou Roussel d’avoir leurs parrainages? Et qui bloque 35 à 40% de l’électorat?

Sarko dirait: « Quelle indignité! »

Et pendant ce temp…

Il ne reste plus que 12 jours à Emmanuel Macron pour se déclarer officiellement candidat à sa succession, 

puisque cette annonce doit être faite au plus tard le vendredi 4 mars à 18h.

Le Maître de Horloge

Et ce qui apparaissait jusqu’ici comme le privilège du chef est peut-être en train de se retourner. 

Le privilège du chef c’est la possibilité pour le chef de l’État de se déclarer le plus tard possible,  tout en continuant d’occuper le devant de l’actualité. Ce privilège,  c’est ce que dans la Macronie, on décrit en disant que Macron est le maître des horloges.

Ce privilège c’est celui d’occuper le devant de la scène politique et de faire fructifier son avance dans les sondages, pendant que les autres candidats se fatiguent entre eux.

Il a toujours été prévu de révéler la candidature de Macron à la faveur d’un moment de calme relatif.

Trouver une fenêtre dans l’agenda  forcément un peu surchargé d’un chef d’état n’est pas simple.

Une petite pause à l’occasion de laquelle il deviendrait facile d’expliquer aux Français que:

Président jusque-là, il pouvait basculer et devenir Candidat. 

Bien sûr,  le discours officiel reste:

« Il gouvernera jusqu’au dernier jour ». Mais la réalité est différente.

Le Parlement arrête de siéger à la fin de cette semaine.

Les ministres n’ont plus de dossiers à pousser devant eux.

L’action   de l’exécutif se met en roue libre.

On peut annoncer la candidature!

Or, toujours RIEN!

L’Elysée recule à chaque fois. 

On avait laissé entendre que ce pourrait être au début du mois, puis entre le 15 et le 20 février, puis à la fin février.

On a ensuite compris que ça devrait être cette semaine, avant le week-end prochain, et finalement tout pourrait encore être décalé!

Ce serait, en fait, une déclaration dans la dernière semaine possible pour le faire. 

Le Privilège du Chef disparaît

Jusque-là, tout avait été parfaitement cadencé.

Le carnet de chèques avait bien fonctionné pour étouffer dans l’œuf chaque colère potentielle, Les chiffres du chômage continuent à être exceptionnellement bons, même le virus du Covid y met du sien, le variant Omicron ayant le bon goût de frapper vite et fort,  de façon à donner au pays l’impression que l’épidémie pourrait n’être qu’un lointain souvenir.

Au moment où Emmanuel Macron va se déclarer candidat et la campagne électorale pourrais battre son plein,

Pas de chance! Le dossier ukrainien est venu perturber tout ce bel agencement.

La tension est telle,  aujourd’hui, l’activité diplomatique si intense,  que le chef de l’État,  qui plus est, Président en exercice du Conseil européen,  ne peut pas déblayer son agenda pour faire campagne.

Le Privilège du Chef devient sa contrainte

Il fait comprendre, qu’il n’y a pas de moment Idéal pour se lancer dans la course à l’Elysée. Nicolas Sarkozy, par exemple,  dernier Président sortant à s’être représenté,  avait été obligé de démarrer tôt et d’accélérer son entrée en campagne à cause de la dynamique déployée par François Hollande.

Pour cette fois,  Emmanuel Macron pourrait être contraint de se déclarer trop tard,  avec le risque, durant ces douze jours qui lui restent,   de ne plus avoir le choix du moment, de ne plus trouver la fenêtre de calme relatif qui lui permettrait de glisser doucement de sa position de Président à celle de Candidat.

Vladimir Poutine, le maître des horloges de la présidentielle

Et le Maître des Horloges,  pour le moment,  s’appelle plutôt Vladimir Poutine.

© René Seror

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1 Comment

  1. Ce n est pas a l honneur de la France d etre le dernier pays democratique comportant un parti communiste , cette ideologie totalitaire qui a fait tant de degats dans l humanité ne devrait plus exister , et malheureusement ces voyous staliniens ont toujours la parole et leur journal de propagande survit grace a nos impots .
    Etre anticommuniste fut pour moi depuis toujours une obligation morale , l avilissement de l homme que ces monstres ont organisé durant tant d années restera comme une pierre noire dans l histoire au meme titre que les horreurs nazies

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