René Seror. Joe Biden, Israël et l’Iran

Joe Biden, Israël et l’Iran. Le vrai défi de l’Amérique.

Retour du casse-tête iranien

Les discussions ont repris à Vienne sur le programme  nucléaire de Téhéran.

«Le huitième round des négociations de Vienne vient de commencer», a tweeté lundi après-midi Alain Matton, porte-parole de l’Union européenne. Handout / EU DELEGATION IN VIENNA / AFP
Des policiers en faction devant le palais Cobourg de Vienne, ou se déroulent les négociations. REUTERS/Lisi Niesner
Des policiers en faction devant le palais Cobourg de Vienne, ou se déroulent les négociations. REUTERS/Lisi Niesner

C’est le vrai défi stratégie  que Joe Biden doit relever en urgence.

Depuis un mois, Washington s’étrangle et crie dans le désert.

Le Pentagone compte les blindés russes, chiffres les morts probables,  les millions de réfugiés.

Pourtant, sauf accident, il n’y aura pas de guerre en Ukraine, pas de paix  non plus dans le Dombass.

Le Kremlin comme l’Otan ont besoin de garder les armes au repos.

L’Ukraine comme un terrain de manœuvre.

L’important  est ailleurs.

Dans  le dialogue russo-américain qui a été renoué, pour un nouvel équilibre des forces en Europe, donnant à chacun des garanties de sécurité. 

Un vrai chantier et le monde est au balcon.

Mais loin des projecteurs,  le vrai défi stratégique que doit relever Joe Biden se joue à Vienne: c’est le nucléaire iranien.

Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l’actualité internationale. Ce vendredi, il s’intéresse au véritable défi de Joe Biden. Selon lui, il ne s’agit pas de la crise ukrainienne, mais des négociations sur le nucléaire iranien.

Et d’une certaine manière,  c’est bien plus important, à la fois,

-pour Biden qui joue son mandat,

-pour le Moyen-Orient qui va être chamboulé

-pour la course au  nucléaire qui sera relancé

-et pour la sécurité d’israël

C’est une menace existentielle pour Israël.

Ça fait des années que dure cette crise du nucléaire iranien, qu’est-ce qui a changé?

Avec leurs centrifugeuses qui tournent  à plein régime,  les  iraniens sont sur le point d’avoir assez de matière  pour fabriquer une bombe. C’est une question de semaines! L’heure de vérité approche!

Obstinément,  ils ont poursuivi leur course à l’atome en défiant ouvertement le monde, 

où en sourdine, les rapports des inspecteurs de l’AIEA, les Agences de renseignements, les calculs de probabilité,  tous convergent pour dire qu’ils approchent  du seuil nucléaire.

Ça ne  veut pas dire qu’ils ont la bombe.

Ce qui leur importe, c’est d’avoir le choix d’assembler l’arme ou de continuer à s’en passer.

Quand un pays en est à ce niveau, son rapport au monde est radicalement différent. 

A ce niveau, il y a 2 positions :

Ceux qui pensent qu’il faut retourner à tout prix  à l’Accord de 2015, soit lever les sanctions et garder les usines sous surveillance. Joe Biden désespère, parce que les iraniens n’ont pas saisi la main tendue.

Ils refusent le dialogue en jouant la montre. C’est un supplice pour l’américain.

Les seconds seraient partisans de la manière forte. Ceux-là savent que s’il y a un Accord , il sera pire que celui de 2015.

Les Gardiens de la Révolution ont testé un nouveau missile baptisé « La Victoire de Mahomet. »

Iva si vite qu’il peut percer un bouclier antimissiles.

Il porte à 1450 kilomètres.

Juste la distance pour toucher Israël.

Ça donne à réfléchir.

Joe Biden ne pourra pas tout lâcher aux mollahs, comme il a agi en Afghanistan avec les talibans.

Joe Biden, Israël et l’Iran.

Le vrai défi de l’Amérique.

Retour du casse-tête iranien

Les discussions ont repris à Vienne sur le programme  nucléaire de Téhéran.

C’est le vrai défi stratégie  que Joe Biden doit relever en urgence.

Depuis un mois, Washington s’étrangle et crie dans le désert.

Le Pentagone compte les blindés russes, chiffres les morts probables,  les millions de réfugiés.

Pourtant, sauf accident, il n’y aura pas de guerre en Ukraine, pas de paix  non plus dans le Dombass.

Le Kremlin comme l’Otan ont besoin de garder les armes au repos.

L’Ukraine comme un terrain de manœuvre.

L’important  est ailleurs.

Dans  le dialogue russo-américain qui a été renoué, pour un nouvel équilibre des forces en Europe, donnant à chacun des garanties de sécurité. 

Un vrai chantier et le monde est au balcon.

Mais loin des projecteurs,  le vrai défi stratégique que doit relever Joe Biden se joue à Vienne: c’est le nucléaire iranien.

Et d’une certaine manière,  c’est bien plus important, à la fois,

-pour Biden qui joue son mandat,

-pour le Moyen-Orient qui va être chamboulé

-pour la course au  nucléaire qui sera relancé

-et pour la sécurité d’israël

C’est une menace existentielle pour Israël.

Ça fait des années que dure cette crise du nucléaire iranien, qu’est-ce qui a changé?

Avec leurs centrifugeuses qui tournent  à plein régime,  les  iraniens sont sur le point d’avoir assez de matière  pour fabriquer une bombe. C’est une question de semaines! L’heure de vérité approche!

Obstinément,  ils ont poursuivi leur course à l’atome en défiant ouvertement le monde, 

où en sourdine, les rapports des inspecteurs de l’AIEA, les Agences de renseignements, les calculs de probabilité,  tous convergent pour dire qu’ils approchent  du seuil nucléaire.

Ça ne  veut pas dire qu’ils ont la bombe.

Ce qui leur importe, c’est d’avoir le choix d’assembler l’arme ou de continuer à s’en passer.

Quand un pays en est à ce niveau, son rapport au monde est radicalement différent. 

A ce niveau, il y a 2 positions :

Ceux qui pensent qu’il faut retourner à tout prix  à l’Accord de 2015, soit lever les sanctions et garder les usines sous surveillance. Joe Biden désespère, parce que les iraniens n’ont pas saisi la main tendue.

Ils refusent le dialogue en jouant la montre. C’est un supplice pour l’américain.

Les seconds seraient partisans de la manière forte. Ceux-là savent que s’il y a un Accord , il sera pire que celui de 2015.

Les Gardiens de la Révolution ont testé un nouveau missile baptisé « La Victoire de Mahomet. »

Iva si vite qu’il peut percer un bouclier antimissiles.

Il porte à 1450 kilomètres.

Juste la distance pour toucher Israël.

Ça donne à réfléchir.

Joe Biden ne pourra pas tout lâcher aux mollahs, comme il a agi en Afghanistan avec les talibans.

© René Seror

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