Etats-Unis : prise d’otages dans une synagogue au Texas
Message de Charles Jacobs
- Le jihadi dans la shul au Texas qui exige la libération de sa sœur, Lady Al Qaïda, était prêt à tuer des Juifs pour y parvenir.
- Elle, Aafiya, faisait la collecte de fonds pour des jihadistes quand elle vivait à Boston. Elle a la haine du Juif, elle est jihadiste, etc.
- Nous en avons informé le leadership juif. Nous avons également signalé la radicalisation de la communauté musulmane de Boston, historiquement modérée.
- En guise de remerciement on a été attaqué par une coalition de rabbins, pour la plupart appartenant au mouvement Reform, dont 72 ont signé une lettre publiée dans l’Advocate.
- Le pauvre rabbin du Texas, selon des informations parues dans la presse, appartient à la Coordination Nationale Reform dirigée par Jonah Pesner, membre important de la faction de « leaders juifs » de Boston qui avaient refusé de prendre au sérieux les informations précises que nous avons présentées sur les intérêts derrière la construction de la mosquée du SB. Pesner avait signé la lettre de l’Advocate.
Juste retour de manivelle.
Thème:
La communauté juive n’est pas seulement une cible de choix du terrorisme islamique, elle est en même temps la tête de file de ceux qui refusent de parler de l’antisémitisme islamique par peur d’être qualifiés d’« islamophobes » et d’être virés de la gauche (ce qui est déjà en cours).
Dans son sermon, « Captifs de l’espoir », la rabbin Angela Buchdahl raconte sa conversation téléphonique avec le preneur d’otage
Philissa Cramer/ JTA / 22 janvier
Dans son sermon ce vendredi soir, la rabbin Angela Buchdahl de la Central Synagogue du Manhattan a raconté ses conversations téléphoniques avec le preneur d’otages juifs dans leur synagogue du Texas la semaine dernière. Elle a évoqué son angoisse en tant que juive américaine, en exhortant les fidèles à s’inspirer de la prière intégrée à la liturgie du jour de deuil, Tisha B’Av, par le mouvement Reform: « Béni soit Adonaï qui nous a fait captifs de l’espoir ».
Elle raconte le voice-mail reçu du rabbin Charlie Cytron-Walker, disant calmement : « Nous avons ici un homme armé qui dit qu’il a des bombes et qui voudrait vous parler. Merci de m’appeler à ce numéro si vous le pouvez. Ce n’est pas une blague ».
Au deuxième coup de fil, l’agresseur a dit : « Je n’ai plus de patience et vous n’avez plus de temps ». Les autorités déjà alertées, il ne restait que la prière. Elle avait choisi Hashkiveinou, adressée au D__u protecteur.
Elle a exprimé sa reconnaissance envers Cytron-Walker, D__u et les trois autres otages sortis indemnes de la Congregation Beth Israel à Colleyville, ainsi qu’aux responsables de la sécurité et des organisations juives qui « travaillent, souvent dans l’ombre, pour protéger nos communautés ».
Mais elle n’avait pas encore trouvé les paroles d’espoir et de réconfort pour les fidèles. Inquiète devant les dangers auxquels sont confrontés les Juifs aujourd’hui, elle a prévenu : « Si vous êtes juif aux Etats-Unis et que vous n’êtes pas mal à l’aise, c’est que vous n’êtes pas attentif .
La rabbin se dit mal à l’aise à cause de la notion simpliste qui qualifie d’antisémite quelqu’un qui dit qu’il déteste les Juifs et voudrait les tuer. Alors que des gens pourtant bien informés, le directeur du FBI, par exemple, ne reconnaissent pas les formes insidieuses, comme le stéréotype des Juifs tout-puissants qui contrôlent tout.
La rabbin se dit mal à l’aise parce qu’elle a vu personnellement qu’il est impossible de négocier avec un terroriste. Ces gens, de plus en plus nombreux, sont envoûtés par des idéologies haineuses, terrifiantes qui leur sont plus précieuses que leur propre vie. Mal à l’aise parce qu’on a profité de l’humanité du rabbin Cytron-Walker pour l’agresser. Il a ouvert la porte à cet homme, lui a servi du thé. Nous ne devrons pas être naïfs, mais, si on construit des forteresses autour de nos sanctuaires et autour de notre cœur, c’est le terroriste qui aura vaincu.
« Je suis mal à l’aise parce que j’ai entendu la voix terrifiante de l’extrémisme radical, filtré par l’esprit d’un déséquilibré qui a pu obtenir une arme à feu, puis tenir en otage une communauté juive toute entière pendant onze heures ».
La rabbin Buchdahl a terminé son sermon en évoquant le passage de la Torah de la semaine, Yitro, où le beau-père non-juif de Moïse l’assure qu’il n’est pas seul à mener les Israélites vers la liberté.
« Ce message s’adresse à nous tous. Personne ne pourra le faire seul », a-t-elle dit.
La rabbin se réjouit de voir le fidèles venir nombreux à l’office — encouragés en cela par Deborah Lipstadt, « l’envoyée contre l’antisémitisme » de l’administration Biden. Elle les félicite d’être venus « pour la synagogue, pour le judaïsme et pour montrer leur courage ».
Après s’être rendu à Harlem où deux policiers ont été blessés par balle, dont un mortellement, le maire de New York, Eric Adams, a rejoint les fidèles à la Central Synagogue. Il leur a dit, sur un ton familier : « Je pige. » Il comprend l’angoisse, pas seulement à cause du COVID mais aussi parce qu’ils entendent trop souvent les sirènes, parce qu’il y a une montée de l’antisémitisme et qu’ils sont inquiets pour leurs enfants, parce qu’ils sont soucieux de la stabilité économique de notre ville. Mais il comprend aussi que « nous avons ici une rabbin qui a fait preuve d’un calme remarquable et d’une foi solide pendant la prise d’otage ».
Ce que le fantasme d’un antisémite nous dit de la réalité juive
Bret Stephens / New York Times / 21 janvier
Un homme voyage 4,800 miles du nord de l’Angleterre jusqu’au cœur du Texas. Se faisant passer pour SDF, il arrive à se faire accueillir dans la synagogue, où le rabbin lui offre du thé. Muni d’une arme de poing, il prend en otage le rabbin et d’autres personnes pendant 11 heures, en exigeant la libération d’une terroriste condamnée et détenue dans un prison dans les environs. Un otage raconte ses propos : « Je sais que le président Biden fera des choses pour les Juifs ».
Le point commun de chacune des mutations de l’antisémitisme à travers les siècles c’est cette idée, basée sur le fantasme et le complotisme, du pouvoir juif. Le bon vieil antisémitisme religieux était basé sur la croyance que les Juifs avaient le pouvoir de tuer le Christ. Les antisémites au XIXe siècle, ancêtres des nazis, croyaient que les Juifs avaient le pouvoir de fomenter des guerres, de manipuler des rois et d’exproprier le patrimoine des autochtones. Les antisionistes de nos jours attribuent à Israël et à ses sympathisants des pouvoirs énormes qu’ils ne possèdent pas.
Si vous pensez que le soutien solide accordé à Israël par le Congrès est dû à l’argent et à l’influence du lobby juif, vous serez peut-être surpris d’apprendre que ce lobby est classé 20e sur la liste la plus récente des donateurs, offrant une misérable enveloppe de $4.5 millions par rapport aux $95 millions versés par des représentants des retraités.
La raison la plus plausible pour expliquer l’hésitation à désigner l’attentat du Texas comme antisémite, c’est que l’agresseur était un musulman britannique d’origine pakistanaise. Pas un blanc. Pas privilégié. Pas de droite. Dans le récit binaire des puissants contre les impuissants, son antisémitisme primaire n’entre pas dans le calcul. Les impuissants sont censés être des victimes, pas des assassins racistes.
What an Anti-Semite’s Fantasy Says about Jewish Reality –
CAIR : campagne de libération du Dr. Aafia Siddiqui
Campagne de libération de la Dr. Aafia Siddiqui: EPIC & CAIR-Texas
Vous êtes invités à assister à une soirée inspirante et à vous associer à l’action contre la souffrance de la Dr. Aafia Siddiqui, mère de famille et diplômée de doctorat du Brandeis University, enlevée, arrachée à ses enfants, blessée par balles et extradée aux USA où elle purge une peine de prison de 86 ans pour un crime qu’elle n’a pas commis.
Jeudi, 16 décembre à 20 heures à l’East Plano Islamic Center, Texas 75074
Intervenants : Maître Marwa Elbially – l’avocat du Dr. Aafia ; Dr. Yasir Qadhi, professeur en résidence EPIC Masjid ; Dr. Fowzia Siddiqui, – sœur de la Dr. Aafia et présidente de l’Aafia Movement ; Directeur Faizan Syed – Found [sic] de la Free Dr. Aafia Campaign.
Click Here to Support Dr. Aafia Siddiqui Legal and Advocacy Fund
Get Involved in the Campaign to #FreeAafia:www.FreeDrAafia.org
WEBSITE: www.YouTube.com/EpicMasjid
Programme en présentiel à l’EPIC Masjid après l’Isha Salath. La communauté est encouragée à venir et à poser des questions. https://www.peaceandtolerance.org/about/directors/dr-charles-jacobs/ions.
VOIR AUSSI :
ASAF SHALEV / JTA/ 11 January
(JTA) – Charitable foundations with ties to Jewish federations and Jewish families feature prominently in a new report about the flow of tax-deductible donations to organizations that a leading Muslim civil rights lobby has identified as “anti-Muslim groups.”
Flics : La femme qui a dit aux gamins « Hitler aurait dû vous tuer tous » interpellée DETAILS EXCLUSIFS
Catalina Gonella, Joshua Rhett Miller et Amanda Woods / New York Post / 21 janvier
La femme qui avait crié sur trois gamins juifs à Brooklyn, « Hitler aurait dû vous tuer tous. Moi, je vais vous tuer. Je sais où vous habitez », avant de cracher sur un garçon de huit ans, a été interpellée vendredi selon la police. La suspecte, Christina Darling, 21 ans, étudiante au St. Francis College à Brooklyn, est vue dans une vidéo en train de menacer les enfants. Elle est chargée de deux hate crimes —harcèlement aggravé et menaces—et de comportement injurieux envers un enfant.
Dov Hikind, ancien conseiller de Brooklyn, s’est insurgé : « Que devient notre pays quand un adulte peut verser sa haine sur des enfants innocents » ?
La mère du suspect, Michelle Darling désemparée, nous explique que sa fille souffre de problèmes psychologiques. Elle a besoin d’aide, elle ne déteste pas les Juifs. Mais son ancien chéri, Shayne Yorrick, dit qu’elle avait une dent contre les hasidim, elle ne pouvait pas les voir, elle voulait qu’ils rentrent, tous, en Israël. Scandalisé par le geste de la fille qu’il avait pensé épouser, Yorrick a supprimé toutes les photos où ils sont ensemble. Leur rapport s’est brisé brutalement au mois de mars, parce qu’elle l’avait trompé. Un ancien camarade de classe, qui nous dit qu’elle avait la réputation d’être « un peu toquée » et raciste, est tout de même surpris par les allégations, parce qu’elle avait des amis juifs. Il n’est plus ami avec Christina parce qu’elle s’emporte facilement et dit des choses blessantes quand elle va mal. Une femme qui avait connu Darling en colonie de vacances est choquée. « La plupart de nos amis là-bas étaient juifs ».
Etudiante à St. Francis depuis 2019, Darling est visée par une pétition demandant son expulsion. Le président de la faculté, Miguel Martinez-Saenz, réaffirme l’engagement de St. Francis en faveur de l’hospitalité et de l’ouverture à tous et contre le harcèlement et la violence. « Nous prenons au sérieux », dit-il, «aimer son prochain ».
La mère de Darling rouspète : on prévoit un rassemblement ici, devant la maison. C’est trop pour son vieux père, dont elle s’occupe. « Il va nous faire une crise cardiaque » !
JCPOA : Des fissures dans l’équipe de négociateurs américains
Laurence Norman / WSJ / 24 janvier
Selon des sources familières avec les négociations, l’équipe américaine est fissurée par des divergences au sujet de la ligne à suivre avec Téhéran et du point de non-retour. Des responsables confirment le départ de Richard Nephew, envoyé spécial adjoint et architecte de la précédente série de sanctions imposées à l’Iran. Nephew défendait la ligne dure, comme deux collègues dans l’équipe dirigée par Robert Malley, qui se sont retirés pour la même raison. Ils n’ont pas pu se mettre d’accord sur la question du degré d’application des sanctions en place et de l’éventuelle rupture des négociations si l’Iran traine les pieds, tout en avançant son programme nucléaire. Certains voulaient déjà rompre en décembre, lorsque la nouvelle équipe iranienne, à peine arrivée à Vienne, est revenue sur quasiment toutes les concessions accordées au printemps 2021.
Differences Splinter U.S. Team Negotiating With Iran on Nuclear Deal – WSJ
© Nidra Poller
Nidra Poller, née aux Etats-Unis dans une famille d’origine mitteleuropéenne et posée à Paris depuis 1972, est une romancière devenue journaliste, le 30 septembre 2000, par la force des choses, dit-elle, par l’irruption brutale, dans mon pays d’adoption, d’un antisémitisme génocidaire, Nidra Poller est connue depuis comme journaliste, publiée entre autres dans Commentary, National Review Online, NY Sun, Controverses, Times of Israel, Wall Street Journal Europe, Jerusalem Post, Makor Rishon , Causeur, Tribune Juive, Pardès …
Elle rédigea longtemps le vendredi une Revue de la Presse anglophone pour la newsletter d’ELNET.
Elle est l’auteur d’une œuvre élaborée en anglais, en français, en fiction et en géopolitique, dont L’Aube obscure du 21e siècle (chronique), madonna madonna (roman), So Courage & Gypsy Motion (novel)
J’assume la contradiction, ajoute Nidra, me disant romancière mais pas auteure.
Observatrice des faits de société et des événements politiques, elle s’intéresse particulièrement aux conséquences du conflit israélo-palestinien et aux nouvelles menaces d’antisémitisme en France. Elle fait partie des détracteurs de Charles Enderlin et France 2 dans la controverse sur l’Affaire Mohammed al-Durah et soutient la théorie d’Eurabia (en particulier avec Richard Landes).
Elle a fondé les Éditions Ouskokata.
Bonsoir. Biden ne condamnera évidemment jamais l’antisémitisme puisque le parti national-démocrate est un parti fasciste et raciste. Le parti national-démocrate, le PS, EELV et la Rance insoumise sont la fausse gauche. Qu’est-ce que la fausse gauche ? C’est la véritable extrême droite.