COMMUNIQUE
COMMISSION D’ENQUETE PARLEMENTAIRE AFFAIRE SARAH HALIMI
Le courage et l’efficacité dont a fait preuve le député Meyer HABIB en constituant une commission parlementaire, en vue de pallier aux carences de la Justice a permis à cette commission d’auditionner durant 3 mois des dizaines d’acteurs et de témoins de cet assassinat barbare du Docteur Sarah HALIMI.
Cette longue enquête parlementaire aura permis d’apporter la démonstration de ce que les agissements du meurtrier avaient soigneusement été prémédités.
La qualification d’homicide volontaire se devait de façon indiscutable d’être requalifiée en assassinat.
Ainsi que cela ressort très clairement des travaux de la commission parlementaire, ce refus d’admettre l’évidence du caractère prémédité du meurtre du Docteur Sarah HALIMI aura permis d’empêcher son renvoi devant une Cour d’assises du fait d’une prétendue abolition de son discernement.
Il est en effet inconcevable que l’assassin dont il est désormais démontré qu’il avait prémédité son meurtre n’ait pas eu au moins partiellement conscience des actes de torture et de barbarie suivis de la défenestration de la malheureuse victime dans la nuit de ce 04/04/2017.
Cette Commission d’enquête parlementaire a également révélé les conséquences désastreuses du refus tant des deux juges d’instruction que de la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de PARIS d’organiser une reconstitution, comme c’est la règle, lorsqu’un homicide volontaire, et plus grave encore, un assassinat, a été commis.
Ce refus obstiné de procéder à une reconstitution, malgré l’accord unanime tant du procureur de la république que des avocats de la défense et des parties civiles, aura, comme le relève le Député Meyer HABIB, empêché de parvenir à la manifestation de la vérité.
Le but de cette Commission parlementaire n’était aucunement de se substituer à la Justice, ni de revenir sur l’autorité de la chose jugée, mais de rechercher d’éventuels dysfonctionnements.
Sur ce point, l’objectif a été pleinement atteint.
On ne peut que regretter les conclusions du Rapport qui laissent apparaître une profonde dissension entre les membres constituant cette Commission d’enquête, ce qui aura permis d’accréditer la thèse de l’absence d’un réel dysfonctionnement, tant judiciaire que policier.
Il est regrettable que l’objectif initial de cette Commission d’enquête sur l’Affaire Sarah HALIMI n’ait pu être atteint : éviter qu’une telle défaillance judiciaire ne puisse se reproduire à l’avenir.
© Jean Alex BUCHINGER
Jean Alex BUCHINGER est Président de la Commission juridique du Consistoire de PARIS
Me Jean Alex Buchinger, premier avocat de la famille Halimi, fut auditionné le 13 septembre 2021, jour de l’ouverture de la Commission d’Enquête parlementaire.
Cette affaire est 100% politique
La justice est aux ordres et lorsque les politiques qui contrôlent le pays ne sont pas interressés , elle « oublie « de faire son travail
La commission d’enquête a clairement établi qu’il s’agit d’un assassinat prémédité, il faut donc ré-ouvrir le procès sur ce nouveau chef d’accusation, d’autant que l’assassin sort régulièrement de l’hôpital et qu’il est donc en mesure d’être jugé.