Ce matin, 7 janvier… Tant de choses remontent, Tignous illustrant mes chroniques à l’Évenement du Jeudi puis à Marianne, Honoré, ses petites merveilles détournant les grands maîtres… Une conversation avec Wolinski, sur Voltaire, une autre avec Cabu, qui préparait une édition illustrée des pensées de Pierre Dac, parue après sa mort…. Le rire de Bernard Marris, sa profonde humanité.
Et puis Charb, qui voyait venir cette vague immonde…
Ceux avec qui j’ai partagé des combats, des émotions et des rires.
Et tous les autres tombés avec eux.
Puis, la Porte de Vincennes, la terre de mon enfance, celle des jours d’insouciance où je n’imaginai pas que l’on tuerait, en France, des juifs, simplement parce qu’ils sont juifs.
Sept ans. Ni oubli, ni pardon pour l’islamisme assassin, pour ses complices, pour les lâches qui trahissent le souvenir de nos amis, morts pour la liberté.
© Guy Konopnicki
Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au Nouveau chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des Juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti…
Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et Chroniqueur à Marianne.
Le seul hic est que le terrorisme assassin n’est pas mentionné sur les plaques commémoratives, tout le reste est nécessaire mais non suffisant, jusqu’à quand ?