L’ambitieux programme de développement du Golan qui s’étend jusqu’en 2030, approuvé lors de la réunion du gouvernement d’aujourd’hui, comprend non seulement un doublement de la population des hauteurs du Golan et l’accélération de nouvelles constructions, mais aussi « la transformation du Golan en capitale des technologies vertes« .
Jusqu’à présent, les organisations environnementales ne sont pas du tout ravies des projets d’énergie verte dans le Golan : les projets de construction d’éoliennes géantes dans la région ont provoqué des protestations bruyantes de la part des écologistes. Le nouveau programme gouvernemental ne mentionne pas les éoliennes – il s’agit surtout du développement de l’énergie solaire, en mettant l’accent sur son type le plus récent – les projets agro-énergétiques.
Il s’agit d’une double utilisation des terres : des champs de panneaux solaires sont simultanément utilisés pour cultiver des produits agricoles. Les plantes « partagent » ainsi la lumière avec des panneaux solaires. Il existe différents types de systèmes d’agro-écologie : tantôt des panneaux solaires sont installés sur les toits des serres, tantôt sur des poteaux métalliques suffisamment hauts pour permettre le passage des machines agricoles dans le champ.
Le programme gouvernemental comprend le placement d’un centre scientifique et technologique dans le Golan pour le développement et l’amélioration de ces technologies sur une superficie de 600 dunams et l’attribution de 2 000 dunams supplémentaires de terres sur une base concurrentielle pour des projets d’agro-voltage (serres agricoles photovoltaïques).
En outre, le gouvernement a l’intention de faire don de 4 000 dounams de terres dans le Golan à des champs solaires et d’attirer des centaines de millions de shekels d’investissements privés pour le projet.
©️ Marc Brzustowski avec sources locales
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