Téhéran Times, intrinsèquement lié au régime iranien, dit que si l’Iran « n’a pas l’intention de frapper qui que ce soit », il est préparé à une « offensive rapide et dure » s’il est attaqué.
Par Damien Pachter Publié le 15-12-2021 09:44 Dernière modification : 15-12-2021 09:47
« Une intensification des menaces militaires israéliennes contre l’Iran semble suggérer que le régime sioniste a oublié que l’Iran est plus que capable de le frapper de n’importe où », ainsi commence un article publié mardi dans le Tehran Times , un journal qui émane du régime iranien.
L’article était intitulé « Juste un faux mouvement ! » et présentait une « carte des cibles israéliennes », qui montrait presque toutes les communautés peuplées du pays étiquetées d’un point rouge.
L’article traitait de reportages récents dans les médias israéliens selon lesquels les frappes contre les installations d’armes chimiques syriennes en mars 2020 et juin 2021 avaient été « un message direct » à la République islamique, ainsi que des informations selon lesquelles le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Aviv Kochavi voulait augmenter le nombre de bases permanentes de l’armée de l’air israélienne.
L’article cite le chef de l’armée iranienne, le général de division Mohammed Bagheri, qui a déclaré que l’Iran « ne sous-estime jamais » les menaces d’un ennemi.
« Malgré notre confiance dans la situation de dissuasion …. Nous sommes préparés à la plus petite des menaces dans le domaine stratégique », a déclaré Bagheri.
Bagheri a également déclaré au Téhéran Times que si l’Iran « n’a pas l’intention de frapper qui que ce soit », il était préparé au « niveau opérationnel et tactique » pour une « réponse décisive et une offensive rapide et dure ».
L’article traitait également d’une annonce de l’armée israélienne le 8 décembre selon laquelle elle organiserait un exercice à grande échelle au-dessus de la Méditerranée. Le journal a décrit l’exercice planifié comme un exercice de préparation à une attaque contre l’Iran.
L’article a également évoqué les négociations nucléaires en cours à Vienne, qu’il a décrites comme une tentative de trouver des moyens de lever les « sanctions illégales » contre l’Iran, et a noté avec le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz, qui s’est entretenu avec le Premier ministre Naftali Bennett par téléphone mardi. , a montré une « position plus ferme » contre l’Iran que son prédécesseur, Angela Merkel.
L’article se terminait par les mots « Gardez vos mains loin de l’Iran ! »
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