L’information provient de l’agence de presse Bloomberg ; L’entreprise, qui a été mise à l’index par l’administration américaine et a fait l’objet de vives critiques dans les médias suite à l’utilisation abusive par des tiers de son logiciel informatique offensant, est en outre endettée d’environ un demi-milliard de dollars ; Sa propriété intellectuelle a une grande valeur, mais il ne lui sera pas facile de la vendre
Rafael Cahan, Kalkalist |le 13/12 | 21:03
La cyber-entreprise israélienne NSO envisage de vendre sa division cyber-offensive, Pegasus, et de se mettre en vente, selon un rapport de l’agence Bloomberg hier soir (lundi)
L’entreprise a subi une longue série de coups à la fois du gouvernement américain et des médias qui ont révélé comment des éléments douteux régimes obscurs ont activés de graves dommages pour la liberté d’autrui.
En Israël également, le ministère de la Défense, à la lumière des critiques croissantes, a réduit la liste des pays auxquels les cybertechnologies offensives peuvent être vendues de plus de 100 à seulement 30 environ. Ainsi, dans la pratique, NSO s’est vu officiellement interdire de vendre ses produits. Par ailleurs, Itzik Benvenisti, qui était PDG de Partner, a démissionné il y a quelques semaines de ses fonctions de PDG, après avoir appris l’application du boycott américain de ses activités.
L’entreprise est également endettée à hauteur d’un demi-milliard de dollars. Son état de vétusté ne lui laisse désormais plus trop d’espace de manœuvre. Les options de Shalio Julio, le PDG par intérim et l’un des fondateurs, sont soit de vendre l’entreprise à un prix maximum, soit de mettre fin à ses cyberopérations offensives.
Cependant l’entreprise possède encore pas mal de propriété intellectuelle dont la valeur sur le marché cyber offensif est très élevée, mais il n’est pas certain que cette propriété puisse être vendue le plus facilement possible à un prix de marché. La plupart d’entre elles sont très dangereuses entre des mains peu fiables et après les divers cas qui ont permis le franchissement de la frontière de a légalité commise grâce à elles par divers acteurs malveillants, il est difficile de croire qu’on puisse s’en débarrasser si rapidement.
L’entreprise elle-même essaie de traiter les affaires comme d’habitude et d’éviter d’exposer telle ou telle faiblesse de son armure. Pourtant, d’une entreprise qui était sur le point d’être introduite en bourse, NSO est devenu une « maivaise réputation » de la communauté cybernétique ce mois-ci.
La société a d’ailleurs refusé de commenter la publication. Reste à savoir quel mouvement arrivera à maturité et si la société sera capable de maintenir son activité malgré tout.
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