En France, il détaille les avancées nucléaires iraniennes et comment les contenir
par Sharon Wrobel
Le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid et le président français Emmanuel Macron se sont rencontrés à Paris, France, le 30 novembre 2021. Photo : Quentin Crestinu
Le danger d’une levée intempestive des sanctions
Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a averti mardi que seule une « menace militaire crédible » peut dissuader l’Iran de poursuivre son développement vers l’armement nucléaire.
« Les sanctions contre l’Iran ne doivent pas être levées. Les sanctions doivent être renforcées, il doit y avoir une menace militaire crédible contre l’Iran », a fait valoir Lapid lors de sa visite diplomatique à Paris. « Parce que cela seul l’empêchera de poursuivre sa course à l’arme nucléaire. »
Au cours de ce que Lapid a décrit comme une « réunion longue et chaleureuse » avec le président français Emmanuel Macron, les deux hommes ont longuement discuté des pourparlers indirects avec l’Iran sur un accord nucléaire, qui ont repris lundi après une pause de cinq mois.
Semaine à hauts risques
De hauts diplomates européens de Grande-Bretagne, de France et d’Allemagne ont déclaré aux journalistes que cette semaine serait cruciale pour déterminer si l’Iran envisageait sérieusement de raviver le pacte, que l’administration Trump a quitté en 2018.
Mikhail Ulyanov, représentant de la Russie pour les groupes internationaux basés à Vienne, a tweeté mardi que les États-Unis avaient confirmé qu’ils étaient prêts à lever toutes les sanctions en échange d’un retour au plein respect de l’accord nucléaire de 2015.
« Mais dans la diplomatie multilatérale, le diable est dans les détails. La liste concrète des sanctions à lever fait l’objet de négociations », a ajouté Oulianov.
Israël est-il devenu plus audible sur le problème iranien?
Pendant ce temps, Lapid a réitéré la position d’Israël selon laquelle Téhéran essaie simplement de gagner du temps pour aller de l’avant avec son programme nucléaire, et a de nouveau souligné l’urgence de préparer un plan de secours en cas d’échec des efforts diplomatiques.
« Après de nombreuses années, la position d’Israël est entendue et la position d’Israël est ferme », a déclaré Lapid. « La course ne s’arrête pas là, aux pourparlers à Vienne. »
Lapid a déclaré qu’avec le Premier ministre Naftali Bennett et le ministre de la Défense Benny Gantz, qui se rend à Washington la semaine prochaine, Israël continuerait de diffuser son point de vue sur la menace iranienne envers la communauté internationale.
Macron et Lapid ont également discuté des relations bilatérales entre les deux pays et ont évoqué les possibilités d’élargir et d’approfondir la coopération dans les domaines de la sécurité et de l’économie.
Enfin la vérité sur Joséphine Baker
Joséphine Baker, en fait, était une petite juive polonaise, bien de chez nous. Voici son histoire véridique.
Pour ses débuts au music-hall, elle a eu l’idée de reproduire le coup du Chanteur de jazz en se passant du cirage des pieds à la tête. Et même entre les orteils. Le succès a été tel qu’elle s’est trouvée prisonnière de sa réussite. Telle est la vérité vraie.
Et si l’on veut une preuve, voici la preuve incontestable. Sa chanson la plus célèbre révèle, pour quiconque est de bonne foi, une confidence bouleversante d’authenticité :
ikh hobn tsvey lib
meyne shtetl un Pariz
Saluons, donc, notre belle yiddishe shvester qui a fait entrer la yiddishkaït au Panthéon.
La vérité finit toujours par triompher. Il suffit d’avoir le courage de l’énoncer.
Tsoin, tsoin !
Fol Poux