Notre époque orwellienne est empreinte de l’omniprésence du principe de l’inversion diabolique. La vérité est le mensonge… et vice versa!
Ah, ces antifas, plus fascistes que les supposés fascistes qu’ils voient partout…
Ah, ces antiracistes dévoyés, ces racialistes plus racistes que les prétendus racistes, étiquetés comme tels au premier prétexte venu…
Ah, ces supposées victimes de racisme, mais en proie à un antisémitisme viscéral et compulsif…
Ah, les mêmes , qui soutiennent que le racisme anti blanc n’existe pas…
Ah, ces neo féministes, ces féministes intersectionelles, « pPécieuses ridicules » qui crient haro sur tout mâle blanc occidental judeo chrétien, mais qui voient dans le voile islamique un vecteur d’émancipation de la femme musulmane…
Ah, ces ultra gauchistes apôtres d’une société diversitaire nécessairement angélique, mais allergiques… à la diversité(!) et à la pluralité des opinions!
Ah, ces voyous délinquants casseurs, qui se plaignent d’une « violence policière systémique »…
Ah, cette Rama Yade, promue ministre de la république par Sarkozy, mais qui désormais embrasse allègrement le wokisme, au nom d’un soi-disant racisme consubstantiel à la France.
Ah, cette femme partisane de la France insoumise, qui a gracieusement prémédité un doigt d’honnneur à la face de Zemmour, mais qui se dit choquée par le doigt d’honneur administré en retour par celui ci …
L’on pourrait décliner les exemples à l’infini, illustrant une inversion maligne…
Si Molière avait été notre contemporain, il aurait écrit « La victime imaginaire »…
Nul doute qu’auraient fait florès ses « mots lierre » , décrivant à foison les « maux » méphitiques de notre époque salement encline à l’inversion diabolique!
© Erick Lebahr
Très juste.
« La guerre c’est la paix/ La liberté c’est l’esclavage/ L’ignorance c’est la force » (George Orwell, « 1984 ») La réalité rattrape largement la fiction.