Un responsable du Hamas a qualifié l’allumage des bougies planifié de « provocation » et d’« attaque », et a déclaré que toute violence qui s’ensuivrait serait la faute d’Israël.
Par GREER FAY CASHMAN , Rédaction du POST DE JERUSALEM Publié: 27 NOVEMBRE 2021 22:05
Mise à jour : 27 NOVEMBRE 2021 22:37
Une MENORAH de Hanoukka exposée au Mur occidental.(Crédit photo : MIRIAM ALSTER/FLASH90)
Les lumières contre l’obscurantisme islamogauchiste
Le Hamas a appelé à des troubles dans la ville d’Hébron en Judée-Samarie, suite à l’annonce du projet du président Isaac Herzog d’allumer la première bougie de Hanoucca au Caveau des Patriarches dimanche.
Des groupes israéliens de gauche, dont le Meretz, qui se prétend partie prenante d’une coalition de gouvernement sioniste, ont également déclaré qu’ils s’opposaient à la décision du président.
Le site biblique, qui est également sacré pour les juifs et les musulmans, abrite à la fois des sanctuaires de prière juifs et la mosquée Ibrahimi. Cela a toujours été un point de friction délicat entre Israéliens et Palestiniens et le théâtre de nombreux incidents violents.
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Un responsable du Hamas a qualifié l’allumage des bougies planifié de « provocation » et d’« attaque », et a déclaré que toute violence qui s’ensuivrait serait la faute d’Israël.
« L’occupation israélienne doit assumer l’entière responsabilité des conséquences de cette attaque », a déclaré vendredi Ismail Radwan, un haut responsable du Hamas, dans un communiqué. Il a ajouté que l’allumage des bougies serait « une provocation des sentiments des Palestiniens et une profanation flagrante du caractère sacré de la mosquée ». Doit-on rappeler que l’Islam n’existait pas du temps des Machabim?
Le président israélien Isaac Herzog arrive devant Downing Street pour rencontrer le Premier ministre britannique Boris Johnson, à Londres, Grande-Bretagne, le 23 novembre 2021. (Crédit : REUTERS/TOBY MELVILLE)
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Il a appelé les Palestiniens à résister au geste israélien (d’allumage de la bougie).
La décision d’Herzog d’allumer la première bougie de Hanoukah à Hébron, bien que considérée par de nombreux Israéliens de droite comme un geste galvanisant, a également suscité de vives critiques de la part des groupes d’extrême-gauche antisioniste israéliens, qui ont exprimé leur opposition depuis l’annonce de la semaine de célébration de la fête juive des lumières à Hébron, y compris celle d’une députée du partenaire de la coalition Meretz :
La députée Michal Rozin a tweeté que la décision d’Herzog d’allumer la première bougie de Hanoucca dans le Caveau des Patriarches était une erreur.
« Le président devrait être une personnalité fédératrice », a-t-elle écrit. « Le pouvoir [israélien] à Hébron et dans les territoires « occupés » [NDLR : disputés] en particulier est embourbé dans la plus vive controverse politique. Les « colonies » d’Hébron [implantations légales autorisées par les Accords de 1997, avec deux secteurs occidental, arabe et oriental, juif] autour de la grotte sont les plus exaspérantes. C’est très triste que le président donne la priorité à cela ». [Ces groupements dits « de gauche » seraient bien avisés de respecter la loi et les accords signés depuis 24 ans, dont rien ne les autorise à remettre la légitimité en cause… ]
L’écrasante majorité des réponses à Rozin étaient totalement opposées à ses opinions, lui ripostant en attaquant la gauche et en déclarant que l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu avait raison lorsqu’il a dit que la gauche avait oublié ce que signifie être juif – et que la grotte n’est pas une question de gauche ou de droite politiquement, mais c’est un lieu saint décrété comme tel par Dieu.
Herzog n’est pas le premier haut responsable israélien à se rendre à Hébron ces dernières années. Son prédécesseur Reuven Rivlin s’y est rendu tout comme l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu.
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