Ce sont bien les représentants des Institutions juives qui les premiers ont ramené le potentiel candidat Zemmour à sa judéité, avant même que ne le fissent … les autres.
Etonnamment, la chose n’est pas au menu du débat, pas en tout cas comme beaucoup l’escomptèrent.
Aujourd’hui, indéniablement, la position de la Société juive à l’endroit du candidat bientôt déclaré intéresse plus que de raison, et bien plus que la judéité dudit candidat.
Ainsi, nous avons pu lire une forme de billet prétendant répondre à la question de savoir si le nom d’Eric Zemmour avait, ou non, été « acclamé » lors de la récente convention du CRIF.
La faute à Jean-Luc Mélenchon qui soutint via un tweet que « le nom de Zemmour avait été acclamé » lors de ladite convention qui s’était tenue le 14 novembre à Paris et à laquelle aucun dirigeant LFI ne fut convié, le CRIF refusant de côtoyer les extrêmes, jugés dangereux pour les valeurs de la République.
Certes, des propos attribués au polémiste et concernant les menaces qui pèseraient sur la France furent brièvement applaudis par une partie du public lors d’une table ronde, – mais pas son nom – , et l’honnêteté nous oblige à mentionner que parallèlement, le président du CRIF fut lui aussi applaudi après avoir durement fustigé Eric Zemmour.
Pour rappel, au cours de la 11e Convention du CRIF, une des tables rondes, réunissant Alain Finkielkraut et Manuel Valls, évoqua le cas d’Eric Zemmour. Après avoir décrit une France qui serait notamment « rongée de l’intérieur par l’idéologie de la diversité et de la pensée woke », Alain Finkielkraut a pour sa part estimé que la percée d’Eric Zemmour dans les sondages serait liée au fait qu’il parlait de réalités occultées par la « presse progressiste » : « Si vous lisez la presse dite progressiste, de la gauche modérée, vous ne savez rien de ce qui se passe en France, vous vivez dans une France Potemkine, une France sans rodéo urbain, sans émeutes, sans tirs à balles réelles sur la police », détailla l’intellectuel, ajoutant: « Tout ça n’est pas dit et tout d’un coup il y a quelqu’un qui arrive et qui nous empêche de censurer en rond. Zemmour arrive, il dit ce qu’il dit (…) et il dit aussi la France peut mourir, la France va mourir, il a raison: la France est en danger de mort », poursuit l’essayiste.
Applaudissements.
Alain Finkielkraut ajouta toutefois, aussitôt après, « se reconnaître dans la critique de ceux qui pensent que Zemmour n’était plus qualifié du fait de ses outrances, du fait aussi de sa lecture du passé français : « On doit aussi penser ce qui fait honte et ça Zemmour ne veut pas le voir et c’est terrible”, dit-il.
Aussitôt, Thomas Portes, un des anciens porte-parole de Sandrine Rousseau à la primaire des écologistes, tweeta pour affirmer qu’Alain Finkielkraut avait « fait ovationner » Eric Zemmour.
Trois jours après, ce fut le candidat LFI à la présidentielle qui assura que « le nom de Zemmour avait été acclamé » pendant cette convention du CRIF.
Mais il sera contredit, et par la video de ladite Table ronde, et par des tweets de personnalités présentes :
Présent lors de la table ronde, le président du CRIF Francis Kalifat reconnut auprès de l’AFP qu’il y avait eu « quelques applaudissements » au moment de l’intervention de M. Finkielkraut. « Mais c’était loin d’être toute la salle et ce n’était pas un tonnerre d’applaudissements », assura-t-il, ajoutant : « C’était ouvert au public et on ne demande pas les opinions des gens qui viennent écouter. Zemmour est à 17% dans les sondages et il est donc possible que des gens en accord avec lui aient été présents dans la salle, c’est indéniable », observa-t-il. Mais on ne peut pas dire que le nom de Zemmour ait été acclamé, je suis formel », finit celui qui en voulut pour preuve que lui-même avait été applaudi quand il prit la parole pendant cette même table ronde pour dire tout le mal qu’il pensait des idées du polémiste d’extrême-droite : « Il y a des valeurs juives, il y a une morale juive et au nom de ces valeurs, au nom de cette morale, les juifs, les Français juifs, ne peuvent pas demain, si ce polémiste était candidat, apporter leurs voix à un candidat qui vient cracher sur leur martyr », ajouta-t-il, évoquant notamment les déclarations du polémiste sur les victimes juives de Mohammed Mérah et ses critiques contre le procès de Maurice Papon.
Rappelons que Francis Kalifat avait pris position contre Eric Zemmour en appelant sur Radio J à « faire barrage » contre lui : « Pas une voix, pas une voix juive en tous cas ne doit aller sur le candidat potentiel Eric Zemmour », avait-il déclaré, avant d’être rejoint par Elie Korchia sur Europe 1, pour fustiger la propension du polémiste à « falsifier l’Histoire », mais encore par BHL ou le Rabbin Korsia.
A porter à la réflexion : Au cours de la table ronde, Francis Kalifat s’étonna de la mansuétude dont bénéficierait Eric Zemmour en dépit de ses nombreuses provocations : « Si Mélenchon avait dit un dixième de ce qu’a dit Zemmour, nous serions tous dans la rue”.
A noter, les divers essais, de BHL à Korsia en passant par Kalifat ou Korchia, pour assigner Eric Zemmour à son identité n’ont rien donné, si n’était la joie mauvaise des antisémites à voir les représentants de la société juive française sortir de leus prérogatives, aller dans l’excès, dévoiler s’il le fallait encore davantage leur peu de poids aux yeux des Juifs de France qui envisageaient, semble-t-il, le « Cas Z » comme le reste des électeurs français.
Sarah Cattan
On voit bien ici que ce sont les fous dangereux, les pires extrémistes qui essaient de censurer l’esprit critique et la voie de la raison (représentés notamment par A.Finkielkraut). La seule erreur que je relève de sa part c’est quand il qualifie de « presse progressiste » et de « gauche modérée » des individus qui ne sont ni de gauche ni progressistes et encore moins modérés ! Point sémantique important.
Les maladresses des responsables communautaires n ont pas eu de mal a reveiller le tropisme antijuif des islamo gauchistes soumis d avance a tout pouvoir fasciste