Les rangs des Frères musulmans s’éclaicissent de plus en plus en Turquie, en particulier après la dernière annonce publiée par le service de sécurité intérieure turc, qui comprenait la prise de nouvelles mesures et directives contre un certain nombre de membres du groupe, alors que circulent des rapports d’énormes détournements de fonds au sein du mouvement.
Des sources proches du groupe ont déclaré mercredi 17 novembre, que certains des dirigeants du groupe ont décidé de s’installer en Syrie et d’y investir via des partenaires locaux et turcs.
La corruption ravage la direction des Frères musulmans
Selon les informations, les autorités turques ont mis en garde les dirigeants des frères contre le retrait d’énormes sommes d’argent du pays, sans aucune autorisation de sécurité des autorités compétentes.
Dans ce contexte, on a signalé que certains d’entre eux sont arrivés au Liban il y a des semaines et s’y sont installés avant un voyage en Europe, où des responsables ont transféré d’importantes sommes d’argent sur le compte d’étrangers depuis Londres, les États-Unis, l’Amérique latine et la Malaisie.
Des sources ont déclaré que des membres du groupe avaient tenté de se rendre en Afghanistan ces dernières semaines, mais la sécurité intérieure turque les a empêchés de le faire, ajoutant qu’Ankara avait donné aux frères une chance de régler leur statut de résidents, d’ici la fin de l’année, préparant une liste d’autres personnes forcées de quitter le territoire.
Un énorme détournement qui crée la polémique
En outre, les mêmes sources ont révélé qu’il existe des désaccords internes entre les membres du groupe en Turquie après d’énormes détournements de fonds, notamment de la contrebande d’argent à Londres et aux États-Unis et le blanchiment d’argent, et certains suggèrent qu’il y a d’autres désaccords qui ont éclaté parce que certains ne veulent pas, et on les comprend, retourner en Egypte.
Dans le même temps, Ankara a suspendu le renouvellement des permis de séjour d’un certain nombre de personnes et a également refusé de renouveler leur résidence jusqu’à la fin des enquêtes de sécurité, tandis qu’un certain nombre d’entre elles ont renoncé à la nationalité égyptienne et ont décidé de conserver une autre nationalité étrangère pour des raisons de sécurité, lorsqu’ils auront quitté la Turquie dans un futur proche.
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