Dans un vif échange sur La Chaîne parlementaire (LCP), Sandrine Rousseau et Fatiha Agag-Boudjahlat sont revenues sur la campagne pro-hijab du Conseil de l’Europe. Une « manière de dire que l’on peut s’habiller comme on veut en Europe » selon la première ; une campagne orwellienne qui contribue à normaliser une pratique « patriarcale, rétrograde et sexiste » selon la seconde.
Depuis leur échange sur LCP, jeudi 4 novembre, Sandrine Rousseau, ex-candidate à la primaire écologiste, et Fatiha Agag-Boudjahlat, essayiste, s’écharpent sur les réseaux sociaux. Ces dernières étaient invitées à réagir à la campagne pro-hijab du Conseil de l’Europe. « On a utilisé de l’argent public pour financer une campagne complètement orwellienne qui […] brasse les éléments de communication girly et les éléments de langage des islamistes », a estimé et Fatiha Agag-Boudjahlat. L’auteur de Combattre le voilement estime qu’une telle campagne contribue à « normaliser une pratique qui reste patriarcale, rétrograde et sexiste ».
« Il y a aussi d’autres sociétés non-blanches où le patriarcat existe »
La militante féministe a par ailleurs invité « les personnes qui adorent critiquer le patriarcat blanc à déconstruire leurs privilèges de bourgeoise blanche ». « Il y a aussi d’autres sociétés non-blanches où le patriarcat existe. La religion, ce n’est pas l’identité irréductible des femmes, c’est un choix et le degré de pratique religieuse est un autre choix », assène-t-elle enfin. De quoi faire bondir Sandrine Rousseau. « Cela me désespère que la manière dont les femmes s’habillent soit encore un sujet », lui a répondu la militante écoféministe, ne comprenant manifestement pas le propos de Fatiha Agag-Boudjahlat.
Aussi Sandrine Rousseau a-t-elle réussi à sortir de son chapeau une énième élucubration dont elle seule a le secret. Elle reconnaît que « les trois grandes religions sont patriarcales » mais maintient que le hijab est un « embellissement ». « Je suis en effet bourgeoise et blanche et cela me permet d’avoir des privilèges » a écrit, le lendemain sur Twitter, la conseillère discrimination du candidat écologiste à l’élection présidentielle Yannick Jadot. « J’ai une carte fidélité Lidl Plus. Et cela me permet d’avoir des privilèges », a ensuite ironisé le compte parodique de la vice-présidente de l’université de Lille.
Bourgeoise , blanche et c…e ! Quand on imagine que cette debile profonde est enseignante et vice presidente d université , ça fait tres peur 🥵
Il existe du maquillage noir et rien ne l empeche de coucher dans les rues
Nous sommes ravis d’apprendre, Madame Sandrine Rousseau, que vous êtes bourgeoise et blanche, et si cela vous permet d’avoir des privilèges, tant mieux pour vous. Arrêtez donc de vous auto-flageller et vivez votre vie comme vous l’entendez tout en respectant les lois en cours, personne ne vous en voudra.
Si d’aventure vous êtes molestée à cause des deux états de fait qui vous particularisent, défendez-vous comme il se doit, en gardant votre honneur.
En somme, Sandrine Rousseau souffre d’un complexe d’infériorité parce qu’elle est blanche, en guise de privilège , elle est aussi sotte que possible, ceci n’est pas guérissable mais elle pourrait se colorer en noir , de la tête aux pieds, elle n’es serait pas moins bête mais au moins elle ne serait plus blanche.
elle n’en serait….