Campagne de collecte Keren Hayessod – Charidy du 7 au 9 novembre 2021
Le Keren Hayessod, organisation historique qui accompagne depuis plus de 100 ans le développement d’Israël, lance une grande campagne de collecte « Charidy » du 7 au 9 novembre 2021.
Pour info, alors que Peïmot se déploie avec succès dans 6 villes d’Israël, le Keren Hayessod France s’est fixé pour objectif d’ouvrir un nouveau centre « Peïmot » dans le Nord d’Israël, à Kyriat Shmona et de soutenir le développement des centres existants.
Nous sommes la voix de ces enfants
Amir Lapid, Directeur Général du Keren Hayessod France, donne, avec Keren Hayessod dans son entièreté, voix à l’enfant qui ne parle pas encore : Entre 0 et 3 ans, aucun de ces enfants ne parle, mais nous sommes leurs voix. Nous voulons et devons collecter 600 000 euros, dont 300 000 seront doublés par nos grands donateurs. Le programme aide aujourd’hui 180 familles et 300 bébés. Nous espérons atteindre, en 2022, l’objectif de 450 bébés et 9 centres dont un, à Kiryat Shmona, entièrement financé par le Keren Hayessod France.
Il explique la spécificité dudit programme en Israël, Etat où la loi fixant l’obligation d’éducation ne commence qu’à l’âge de 3 ans et où, avant cet âge, il n’y a ni législation, ni contrôle particulier des structures, ni programme spécifique d’aide aux familles, si n’étaient des initiatives privées au coût rédhibitoire pour les familles précaires, alors que chacun sait aujourd’hui l’importance cruciale de l’étape 0-3 ans dans la formation de l’adulte à venir. cf l’Etude du Groupe de la Banque Mondiale démontrant que chaque euro investi dans la tranche d’âge de 0 à 3 ans évitera des dépenses ultérieures d’environ 12 euros dans différents domaines.
Des parents équilibrés et une éducation de qualité sont essentiels pour le développement de l’enfant, sa santé et son bien-être émotionnel. Il s’avère que de nombreux jeunes parents doivent faire face à de multiples difficultés, notamment dans les quartiers défavorisés de la périphérie d’Israël où ils disposent de peu de soutien.
Le Keren Hayessod, organe le plus important de collecte de fonds pour Israël, et qui soutient des programmes qui ont pour but de réduire la fracture sociale et d’offrir l’égalité des chances, soutient sans réserve Peïmot battements de cœur, l’un de ces programmes, qui s’adresse aux futurs parents israéliens ou aux parents d’enfants de moins de trois ans qui sont en situation de détresse au vu de situation de monoparentalité, de chômage, ou encore d’arrivée récente en Israël à partir de pays de tiers monde.
« Peïmot » s’adresse aux familles citées plus haut, appartenant à une communauté défavorisée du pays dans son entièreté.
Conçu pour assurer le non abandon du nouveau-né et pour améliorer le bien-être des familles, le programme agit à plusieurs niveaux pour multiplier les chances d’une future réussite.
Son nom en hébreu, « Peïmot », fait référence aux « battements de cœur » du bébé et de la maman et aux divers stades de développement qu’ils traversent ensemble depuis la grossesse.
Pour info, « Peïmot » emploie des personnes hautement qualifiées et des éducateurs qui organisent des visites à domicile et des séances collectives pour aider ces parents et ces familles avec l’objectif d’améliorer les connaissances des futurs parents, de renforcer leurs compétences, ce afin de les aider à optimiser leur rôle de parent et à voir naître un sentiment de sécurité et de confiance grâce aux relations de confiance qui s’instaurent avec les familles au fur et à mesure des visites à domicile.
Peïmot met en œuvre des solutions personnalisées adaptées aux besoins de chaque famille et exploite les ressources communautaires pour mettre en place un réseau de soutien.
Les éducateurs organisent des ateliers sur le rôle parental et invitent les participants à des activités. Le rôle de chaque parent, mère et père, est fondamental et les éducateurs travaillent avec les deux parents dans la mesure du possible.
Dans chacun de ses établissements, Peïmot répond aux besoins de plus de 100 familles et vise à atteindre les objectifs suivants :
-Préparer les futurs parents (pères et mères qui présentent des facteurs de risque) aux aspects pratiques, les sensibiliser et leur donner les clés pour un mode de vie et des relations familiales équilibrées.
Ils les préparent à :
-Accepter la grossesse et la mener à terme en bonne santé
·-A accueillir le bébé dans les meilleures conditions
·-A organiser la période de récupération post-partum.
·-A former les parents au bon développement du nourrisson, identifier le cas échéant les signaux d’alerte et créer la meilleure dynamique parent-enfant.
·-A favoriser le juste équilibre entre les besoins de l’enfant et ceux des parents.
·-A contribuer au développement d’une vie familiale favorable et inciter les parents à maintenir un environnement sain.
·-A guider les parents et les encourager à utiliser les services mis à leur disposition.
Peïmot intervient principalement dans trois domaines :
Intervention à domicile
Les familles éligibles au programme doivent répondre aux critères suivants:
• Difficultés parentales
• Non-bénéficiaire d’un système de soutien
• Dans le cas de parents, la famille a deux enfants au plus, dont l’un a moins de 3 ans
• Pas d’antécédent de violence ou d’usage de stupéfiants
Les familles qui répondent à ces critères bénéficient d’une aide à domicile pour développer leur savoir-faire, créer une identité parentale positive, connaître leurs droits et les faire valoir.
Dans chacune des six localités du programme, deux éducateurs travaillent chacun avec 15 familles. Chaque famille est assistée entre 18 à 24 mois. Une période suffisamment longue pour que le travail des éducateurs ait un impact, mais tout de même courte pour que la famille ne devienne pas dépendante de l’éducateur. Les éducateurs s’efforcent de créer un réseau d’entraide en impliquant la famille et les communautés et travaillent à la construction d’un environnement familial stable propice à l’accueil et au bon développement des enfants. Les éducateurs identifient les besoins de chaque famille, les renseignent sur leurs droits conformément à la loi israélienne et les modalités d’exercice. Par exemple, certaines familles peuvent bénéficier de subventions pour les frais de garde des enfants, octroyées par le ministère des Affaires sociales.
Intervention de groupe
Les critères de participation aux ateliers de groupe sont plus souples que ceux de l’intervention à domicile.
Les sujets traités sont universels et concernent l’ensemble des parents : apprentissage de la propreté, fixer des limites, les signaux qui doivent alerter les parents …
Un groupe est dédié à la préparation à l’accouchement.
Chaque communauté compte quatre groupes, qui accueillent huit à dix familles.
Intervention communautaire
Il n’y a aucun critère de sélection pour cette partie du programme.
Cette intervention est mise en œuvre sur le modèle d’une aire de jeux surveillée, les parents observent leurs enfants jouer et apprennent à identifier les comportements sains et les modèles d’interaction avec d’autres enfants. Un coach travaille avec les parents pour choisir les jeux qui favorisent le lien parent-enfant.
Peïmot gagne lentement en popularité auprès des parents dans les localités où le programme est déployé. Les professionnels et dirigeants communautaires reconnaissent le travail effectué et son professionnalisme. Les représentants gouvernementaux du domaine de la petite enfance invitent à présent le personnel Peïmot à siéger dans les comités locaux. Le programme continue à évoluer, notamment dans le domaine de la formation du personnel et intègre dans son processus de travail le modèle basé sur les données factuelles du Healthy Families America (HFA).
L’objectif du programme Peïmot est de donner aux parents de la périphérie géographique et sociale d’Israël la confiance et les outils pour renforcer leur identité parentale et leurs compétences afin d’aider leurs enfants à s’épanouir pleinement.
Peimot en chiffres :
• 180 familles soutenues dans 6 centres, dont 300 enfants par an
• 1,5 à 2 ans d’accompagnement
• Coût de la prise en charge d’un bébé : 2000 € par an
• Coût du fonctionnement d’un centre : 100 000 € par an
Contact presse :
Sophie ATLAN – sophie.atlan@kh-aui.fr – 06 85 72 63 70
Sandra Allouch – sandra.allouch@kh-auif.fr – 01 77 37 70 81
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