Sarah Novak. Je passerai devant « Le chandelier de la Paix » de Salvador Dalí… Et je saurais que je suis enfin revenue

Tout à l’heure quand j’arriverai à Ben Gurion, je passerai devant Le chandelier de la Paix de Salvador Dalí… et je saurais que je suis enfin revenue.

Tous les visiteurs arrivant ou repartant d’Israël peuvent admirer cette œuvre hautement symbolique du Maître Salvador Dalí, grand visionnaire et amoureux d’Israël.

C’est le 21 juin 1998 que la version monumentale de 5 mètres de haut du Chandelier de la Paix fut offerte à l’État d’Israël par Jean-Paul Delcourt et inaugurée à l’Aéroport Ben Gourion dans le cadre des 50 ans de la création d’Israël.

Dix ans plus tard, pour les 60 ans de la création de l’État d’Israël, cette œuvre dalinienne hautement symbolique a été déplacée dans le nouvel aéroport Ben Gourion, qui mêle tradition judaïque et art contemporain.

C’est certainement grâce à sa femme et muse Gala, juive d’origine russe, que Dali s’est inspiré du Judaïsme pour créer environ 250 œuvres qui y sont liées.

L’art au service de la paix, Discours de Jean-Paul Delcour lors de l’Inauguration au nouvel aéroport Ben Gourion

« Toutes les civilisations depuis la nuit des temps ont transmis leurs savoirs, leurs croyances, leurs espérances, leurs messages d’amour et leur tradition à travers l’Art.

Toutefois, l’intolérance, les dictatures, l’obscurantisme ont toujours censuré l’Art, la culture et ses créateurs, témoins vivants de leur temps. Leurs noms, leurs idées, leurs écrits, leurs œuvres, leurs messages de paix, de fraternité, de tolérance sont le patrimoine de l’humanité.

L’art est le lien indestructible entre tous les peuples et toutes les civilisations.

Je suis certain que ce Chandelier de la Paix de Salvador Dalí, installé dans le nouvel aéroport international 2000, permettra à nos enfants et aux grands de ce monde, d’être porteur du message de lumière d’espoir, fraternité, compréhension, amour universel véritable valeur garantissant leurs avenirs de vivre en paix unie, libres et égaux.

La Ménorah, symbole de Paix ajouté à celui de la Lumière

Lors de la destruction de Jérusalem, c’est la Ménorah que Titus fit transporter à Rome, pour signifier la défaite du peuple juif. Au cours des millénaires, on voit la Ménorah gravée, peinte, sculptée, dessinée comme un signe de ralliement et de renouveau de la vie juive en terre d’Israël et c’est la Ménorah encore qui symbolisera la réalisation d’un espoir millénaire, lorsqu’elle fut choisie pour emblème de l’Etat d’Israël à sa création, voilà cinquante ans.

La forme de la Ménorah a été inspiré par une plante aromatique, la moriah, exactement décrite dans les versets de l’exode : « Trois branches d’un côté, trois branches de l’autre côté, avec boutons et fleurs« .

Sur l’écusson de l’Etat, deux branches d’olivier encadrent la Ménorah: c’est le symbole de la Paix, ajouté à celui de la Lumière. »


Jean-Paul Delcourt est le titulaire des droits patrimoniaux d’auteur de certaines sculptures, bijoux et médailles de Dali, dont « la Ménorah Dalinienne ».

Toutes les photos sont issues de mes voyages.

http://www.dalijudaica.com/pages/chandelier.html

© Sarah Novak

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