Le Figaro porte à notre connaissance un entretien d’environ une heure et demie filmé et diffusé depuis le mois de juin dernier sur un site proche de la mouvance salafiste mais qui n’a pas été repris jusque-là. La voilà, grâce à nos confrères qui l’ont faite traduire par le site russophone kavkaz.rzalii, accessible à tous.
Un extrait éloquent : face à une photo d’Abdoullakh Anzorov, des paroles chantées : Qu’Allah récompense ce héros tchétchène. Il nous a délivrés du péché.
Au centre de la video, le père de l’assassin de Samuel Paty, justifiant à mi-mot le passage à l’acte de son fils, le légitimant, puisque déclarant : Abdoullakh a remboursé la dette de tous les musulmans. Il est parti en défendant l’honneur de tous les Tchétchènes et de tous les musulmans du monde.
D’où … la fierté de ce père-là, fier de fils qui a vengé les essais infructueux de musulmans pour s’opposer, par des méthodes légales, aux images offensantes pour les croyants.
Sur le mode Jawad Bendaoud, ce père ne se sent aucune responsabilité : il aurait élevé son fils dans cet unique précepte : Tu dois plus aimer Allah que tes parents.
Et que voudriez-vous qu’à cela on ajoutât.
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Que faire devant un milliard et demi (ou presque) de musulmans dans le monde, prêts à s’agenouiller, la tête au sol, devant un Imam radical qui prêche la haine des laïques ?
Que faire d’autre que résister à la haine, et insister pour que la laïcité soit enseignée sérieusement dans les écoles, ainsi que dans les médias publiques.
C’est la condition sine qua non pour mettre fin au terrorisme islamiste dans le monde et éviter d’autres attentats du genre des Tours Jumelles à New York en 2001.