Sarah cattan. « Il y a, chez certains français, et donc chez certains magistrats, une réticence à reconnaître l’antisémitisme venu d’une culture antisémite de certaines banlieues »

Cette tache sur la Justice française doit être lavée. Photo empruntée au Groupe de Soutien « Agissons pour Sarah Halimi »

Quoi qu’on dise et fasse de plus, quoi que vinssent demain expliquer à la Commission d’Enquête parlementaire un François Mollins ou une Anne Ihuellou, quoi que tentassent de bégayer les représentants des Forces de Police restées spectatrices pendant les interminables minutes où un barbare fracassa Sarah Halimi avant que de la jeter devant témoins assemblés du haut de ce 3e étage parisien, la messe est dite : Non seulement Sarah Halimi aurait pu être sauvée, mais encore, puisqu’elle ne le fut point, la décision de justice exonérant son assassin de tout procès sous prétexte d’abolition de son discernement ne tient plus la route.

Que n’entendit-on pas lorsque, dès ce funeste jour d’avril 2017, une poignée de personnes résolue à ne pas baisser la garde répétait à l’encan tous les dysfonctionnements criants qui avaient émaillé L’Affaire dès le début :

Il fallait laisser travailler la Justice. Il fallait croire en la Justice de notre pays. C’était là L’Affaire de ceux qui savaient, nous répétaient les naïfs mais encore, hélas, Ceux supposés représenter la Société juive en France et qui, au début, s’empressèrent de déclarer qu’il était trop tôt pour parler… de haine à l’encontre d’une Juive.

Nous en convînmes toujours: nous n’étions pas juristes.

Pourtant Comme un air déjà connu se rappelait obstinément à nous, nous obligeant à lire et relire les Pièces, toutes les Pièces du Dossier.

Pour ma part, j’avais encore en mémoire les mots de Francis Szpiner considérant que Philippe Bilger, avait, dans le procès du Gang des Barbares où il était l’Avocat général, trahi les devoirs de sa charge, failli à sa mission en déclarant publiquement qu’il ne fallait pas faire appel.

Comme lui, j’aurais pu traiter de connards d’avocats bobos de gauche qui regardaient la banlieue avec angélisme ceux-là qui étaient face à lui.

Sarah Halimi a eu 2 fois tort. Être née juive devait la désigner comme cible pour l’islamiste low cost Kobili Traoré .

Extrait de la déposition de Francis Szpiner devant la Commission d’Enquête

Mourir de par ce qu’on nommait déjà le nouvel antisémitisme devait la priver de Procès : Imaginez le balagan : Encore une Juive assassinée de par la main d’un islamiste. La chose avait de quoi changer le ton de la Campagne électorale 2017. Pire : Elle pouvait faire sortir la Rue Arabe. Enflammer les Territoires déjà perdus.

Il n’y a guère de complotisme dans ce que obstinément j’écris à nouveau.

Il y a des faits.

Il y a manipulation des faits.

Il y a un indicible manque de courage car outre qu’il n’en fut pas Un pour braver un ordre et agir, il en est cependant beaucoup qui savent et continuent à se taire.

Il y a une extra-ordinaire tendance à accepter sans broncher une décision qu’on vous vend de là-haut et même lorsqu’elle fleure tant la tartufferie :

Il y a le peu de prix accordé à la mort d’une Juive.

Pour ceux qui ont suivi :

La famille Diarra, outre qu’en rien elle n’a été séquestrée, avait de surcroît donné aux policiers les clés de son appartement.

Affaire d’Etat, murmurent à raison et depuis le début de Hauts Magistrats.

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4 Comments

  1. C’est quoi « …une réticence à ne pas reconnaître…. » ?
    Double négation… En l’état cela veut dire « une volonté de reconnaitre »….
    Le titre aurait sans doute dû être « une réticence à reconnaître ».

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