Il n’y a pas de question juive. Mais une question antijuive, oui, assurément, commence l’Historien Pascal Ory dans De la haine du Juif, paru hier dans la Collection Bouquins.
La haine du Juif, pour louables que soient nos recherches sur ses origines et nos réflexions sur la maladie, sévit à tout-va et où qu’on soit, surgissant impromptu au détour d’une conversation, de plus en plus systématiquement décomplexée dans de nombreux media, et puis, lorsqu’elle ne se concrétise pas, sanglante, dans le lynchage d’un Ilan, d’une Sarah ou d’une Mireille, elle surgit, lâche, méprisable, sous la forme d’un graffiti laissé sur une porte d’appartement : Sale Juif Dégage
Vous passez votre chemin, disais-je.
Je ne vous accable point : moi-même, à force de communiqués incessants d’un BNVCA résolu à ne plus rien laisser passer et qui dépose plainte aussitôt averti, moi-même, donc, je ne rapporte plus guère dans leur entièreté tous les actes anti Juifs : TJ ressemblerait à un Carnet macabre.
Et puis… lorsque la personne visée vous interpelle et vous dit : Voilà ce que j’ai découvert sur la porte de mon appartement à Bagnolet. L’antisémitisme est une réalité dans les quartiers, et peu à peu ce sont des familles juives entières qui partent, plus exactement, qui fuient cette peste, lorsque Le Times of Israël titre depuis l’Etat hébreu sur ce fait divers de plus que vous vous n’avez pas mentionné, comme de guerre lasse, vous y regardez de plus près…
Lorsque vous vous apercevez que les insultes antijuives viennent commenter la chose jusque sur le Site Officiel de la Ville, via sa Page Facebook, venant arguer que C’est bien peu de choses au vu du quotidien des Gazaouis, tout ça sans qu’une condamnation officielle se fît entendre, Vous refusez de vous taire plus avant.
Le BNVCA a donc eu raison de dénoncer et condamner une fois de plus le nouvel acte antisémite commis en Seine Saint Denis à l’encontre d’une famille de confession juive résidente de Bagnolet.
Le BNVCA a eu raison de détailler ce « SALES JUIVES DEHORS » écrit à la main, à l’encre noire, en gros caractères, sur une feuille blanche fixée sur la porte d’entrée de l’appartement.
Le Président du BNVCA a eu raison de saisir le Préfet du département.
Le BNVCA a eu raison de charger son conseil Maître Franck Serfati, de déposer plainte auprès du Parquet de Bobigny.
Le BNVCA a raison de demander que tout soit mis en œuvre par les services de police, pour identifier et interpeller les délinquants antisémites qui veulent éjecter de France les citoyens de confession juive, dont une grande partie, depuis 20 ans, a déjà quitté le 93, victimes d’incendies de synagogues, d’écoles juives, d’attaques de juifs dans les stades ou dans la rue, à l’école à l’université, souvent dans les villes à direction gauchiste ou communiste, soutenant de façon ostentatoire le boycott de l’état juif, voire les islamo terroristes.
Le BNVCA a raison de nous dire que, les antisémites classiques d’extrême droite relevant la tête aujourd’hui à la faveur des élections présidentielles, Les juifs sont pris entre deux feux racistes et que leur situation est intenable.
Tous les discours prononcés par les Chefs d’Etat tous confondus, y compris dans les forums internationaux portant sur l’antisémitisme, Tous, ne restent qu’à l’état de stériles incantations, Et chaque agression , fût-elle verbale, à l’encontre d’un Juif parce qu’il est Juif, devrait générer une réaction autre en chacun d’entre nous.
Sarah Cattan
Bonjour Sarah ,
La majorité des chefs d’Etat européens sont des lâches et ne font rien pour lutter l’antisémitisme , sauf en paroles et en gesticulations.
Le grand couturier , Allemand Karl Lagerfeld aujourd’hui décédé avait mille fois raisons.
» On ne peut pas lutter contre l’antisémitisme , on laissant entrer des antisémites ». Reproches faits à Angela Merkel.