Et Si Les Assises devenaient … envisageables
Et Si Meyer Habib renversait la Table
Et Si la mascarade qui priva Sarah Halimi de procès était dévoilée
Aujourd’hui Tout paraît possible
L’affaire Sarah Halimi est certes judiciairement classée, Pourtant des Députés, menés par le décidément courageux Meyer Habib, ont emporté grâce à une determination impressionnante que se tînt une Enquête parlementaire, laquelle les aiderait à comprendre le déroulement du drame.
Ladite mission parlementaire se tient depuis le 13 septembre et devra rendre ses conclusions en janvier.
Son but? Etablir et vérifier si, dans l’Affaire Sarah Halimi, les éventuels dysfonctionnements de l’ensemble de la chaîne pénale auraient pu être évités. Si « Oui », Pourquoi ne le furent-ils pas.
Nous étions, nous, Français, Nous, Français juifs, Nous, qui nous étions intéressés de près à cette farce, circonspects. Non que la volonté du Député Habib fît doute. Mais les Professionnels du Droit n’avaient de cesse de nous répéter à raison que, sauf exception, la chose ne changerait rien à la décision qui avait fait de l’abolition du discernement de Traoré un élément empêchant sa comparution en quelque procès.
Nous ne sommes pas un troisième ou un quatrième niveau de juridiction, n’eut de cesse de rappeler Meyer Habib, Président de la Commission, tandis que DidierParis, Rapporteur et ancien magistrat, redisait que nul n’était là pour refaire l’enquête.
Refaire l’enquête? Mais … l’enquête avait-elle jamais eu lieu… Chacun en son fotr intérieur sait que NON.
Pas une enquête digne de ce nom en tout cas.
Pas une enquête due à la mémoire de la victime. Due à ses enfants.
La liste des auditionnés nous tint en alerte: Les Parties civiles et leurs avocats. L’avocat de Kobili Traore. Les services de police sur place la nuit du drame. Le Procureur de Paris de l’époque, François Molins. Les 7 Experts. Des responsables religieux. Rien n’était négligé.
Les lieux devaient enfin être investigués.
Bref: le job de la Juge en charge allait être fait. Ce job qu’elle n’avait… pas fait. Ou qu’elle avait étrangement fait. Seule en son Cabinet. Ou obéissant à quelle injonction? Ou encore… les deux?
Le fait que lesdites auditions fussent publiques et accessibles à tout un chacun nous rassura aussi.
Tout était transparent.
Comment se faisait-il que l’information judiciaire fût ouverte sous la qualification de meurtre et non d’assassinat, demanda obstinément Maïtre Nathanaël Majster, illustration de l’intégrité, de la détermination, Posant avec le calme et la courtoisie requises les questions qui pouvaient fâcher.
Quelles étaient les méthodes de la Juge Anne Ihouellou, inédites et questionnantes au possible.
Il semble que C’est bien l’audition Mercredi 29 septembre de Maître Nathanaël Majster qui ait laissé planer un malaise certain. Ancien magistrat du Parquet, il avait eu accès au dossier et avait décortiqué la procédure.
Il questionna sur l’impasse faite à l’hypothèse d’une éventuelle infiltration de terrorisme islamiste: des ablutions faites par notre Traoré à sa fréquentation de la Mosquée Omar connue pour ses accointances salafistes en passant par les incantations venues rythmer le lynchage de Sarah Halimi, il rappela combien c’étaient là des séquences classiques pour ceux qui s’apprêtaient à rejoindre le créateur.
Nous voulons décrypter le mécanisme qui a conduit à ne pasreconnaître la préméditation alors qu’il pourrait y avoir eu des éléments préparatoires au meurtre, affirma pour sa part Didier Paris.
Tout est en train d’être mis sur la table. Jusqu’aux expertises et en passant par les taux de substance active du tueur ce jour-là, attestées qu’elles avaient été par les analyses toxicologiques.
Passer d’un balcon à l’autre, fût-on expert en courses poursuites avec la police, était-il compatible avec une bouffée délirante sous l’emprise de stupéfiants.
Pourquoi TRaoré a-t-il été mis en examen si tardivement…
Pourquoi tant de mois pour que fût actée la circonstance aggravante de forfait commis par antisémitisme. Circonstance vécue comme une aumône accordée pour faire taire ces obstinés…
Il serait presque plaisant, ne serait-ce la situation, de se souvenir au passage de la précipitation des Représentants de la Communauté juive à affirmer par communiqué que la mort de Sarah Halimi n’était pas un meurtre antisémite. La Commission, elle, le fit. Et s’étonna.
Ce matin, Meyer Habib porte à la connaissance de la France … « la suite », via sa page Facebook.
COMMISSION SARAH HALIMI: AUDITION DE ME FRANCIS SZPINER ET DE LA FAMILLE DIARRA: PLUSIEURS CONTRADICTIONS RELEVÉES. LA POLICE AVAIT LES CLÉS.
La commission d’enquête a repris ses travaux avec l’audition de Me Francis SZPINER, avocat des enfants de Sarah HALIMI et de sa sœur.
Deux points très importants:
1. Pour Me SZPINER, la justice a été dessaisie au profit d’une expertise biaisée.
2. Le Dr. ZAGURY, sommité dans son domaine et reconnu de tous, a déclaré lors de son expertise que assassin était apte à être renvoyé devant une Cour d’Assises! Selon Me SZPINER, cette expertise n’a pas convenu à la juge – pour des raisons qu’il ne commente pas. La juge a décidé alors de nommer Bensussan, ennemi intime notoire du Dr ZAGURY semble-t-il, et qui a ainsi invalidé la première expertise.
Vous pouvez retrouver le replay de l’audition de Me Szpiner en cliquant sur ce lien :
La commission a ensuite auditionné M. Thiéman DIARRA (père) et Mlle. Soumpo DIARRA (fille), locataires de l’appartement par lequel Kobili TRAORE est entré pour se rendre chez Sarah HALIMI.
A leur demande, l’audition s’est déroulée à huis clos. Ayant accepté l’exigence de William Attal et de sa famille lors de leur audition la semaine dernière, il était normal d’accepter la leur. Dans les deux cas, je le regrette.
Quelques éléments ressortis de l’audition:
1. La famille Diarra confirme que Kobili Traore n’a jamais été ni violent ni menaçant à leur égard.
2. Thiéman Diarra confirme avoir jeté à la police son trousseau de clés comportant un vigik ET deux clés dont celle du domicile des Diarra. Les policiers sont rentrés chez les Diarra (à 5h35) sans fracturer la porte. Ils sont donc rentrés avec les clés!!!
3. Le matin, avant de déposer ses nièces et neveux chez les DIARRA, la mère de Traore rappelle que son fils Kobili avait un sac plastique blanc dans les mains. Les Diarra déclarent ne pas avoir de souvenir de ce sac blanc, ni qu’il ait déposé des affaires chez eux.
4. Thiéman Diarra affirme que Kobili Traoré est arrivé chez lui avec des chaussures aux pieds, alors que lors de son audition il déclarait qu’il était pieds nus, chaussures à la main.
5. A la question de savoir comment plusieurs affaires (qui appartenaient à Kobili Traore et qu’il ne porte pas lorsqu’il a frappé chez eux) ont été retrouvées chez eux (paire de baskets Nike, caleçon, tee-shirt, veste et une serviette ne leur appartenant pas), nous n’avons pas eu de réponse.
6. Malgré le fait que plusieurs voisins ont été réveillés par les hurlements de la malheureuse Sarah Halimi qui ont duré une quinzaine de minutes, la famille Diarra déclare ne pas avoir entendu le moindre cri de Sarah Halimi. Elle déclare aussi n’avoir entendu ni les sirènes de police, ni la police taper à sa porte.
7. La famille a par contre entendu clairement le début de la Fatiha récitée par Kobili Traoré (Allah u akbar, bismillah).
8. Soumpo Diarra a reconnu qu’il ne s’agissait pas d’une séquestration mais qu’ils se sont eux-mêmes barricadés dans leur chambre.
9. Il déclare peu connaître Kobili Traoré, qui l’appelait « tonton », mais reconnaît que ce n’était pas la première fois que celui-ci venait chez eux.
10. Les Diarra ont confirmé que c’était la première fois que Kobili Traore amenait ses nièces et neveux chez eux.
11. La famille est restée barricadée dans la chambre mais Soumpo reconnaît avoir été chercher le petit resté dans une autre chambre, sans jamais entendre les cris de Sarah Halimi, ni la police.
12. A la question Pourquoi ouvre-t-on a quelqu’un que l’on connaît à peine à 4h du matin, nous n’avons pas de réponse, si ce n’est que la famille Diarra pensait que Kobili était « poursuivi ».
13. A la question de savoir ce qu’il s’était passé entre le moment où Kobili est revenu dans leur appartement après le meurtre vers 4h45 et le moment où la police intervient à 5h35, les Diarra disent ne pas avoir de souvenirs. Ils n’ont pas parlé à Kobili durant ce laps de temps.
Commentaire du Député Habib
A ce stade, je garde mes commentaires et conclusions et accélère les auditions.
PS : Pour suivre les travaux de notre commission, lire les comptes rendus et consulter l’agenda, cliquez sur ce lien :
Il est impossible de demander a des juges francais de contourner le droit francais.Au surplus,si de nouvelles lois sont votees,elles sont appliquees au criminel uniquement dans le cas ou elles lui profitent (regle des lois penales plus douces).Il reste donc la voie du droit international avec la convention d extradition conclue entre la France et Israel.Mais pour qu elle donne le resultat que tout le monde espere,il faut qu Israel fasse le cas echeant,et sans trainer, du preventif en eliminant ou polissant dans son droit les elements sur lesquels vont chercher a s appuyer les avocats de Traore,fussent ils recrutes en Israel.
Merci pour ces éléments forts utiles pour comprendre encore mieux les différents aspects de ces affaires.
Sur Madame Knoll, il faut noter que l’intitulé de la plaque inaugurée par la mairie de Paris est assez curieuse, Lâchement torturée et assassinée parce que née Juive, victime innocente de l’obscurantisme et de la haine antisémite à l’âge de 85 ans ».
Je me demande ce qui est désigné par l’obscurantisme ? Serai-ce comme l’intitulé du square Samuel Paty, où il est indiqué « Victime du terrorisme islamique » !
Décidément à Paris, les plaques se suivent mais ne dénoncent pas la même chose, voir le Batacla, les cafés de la rue de Charonne, etc.
Tout indique la manipulation politique !
Le pouvoir craint comme la peste la mise en accusation d un islamiste , quelque soit l identité de la victime , juive ou pas .
Il faut arreter de nous polariser sur la justice , car la juge a reçu des consignes claires du pouvoir en place et s y est strictement conformée , oubliant au passage de respecter la loi .
Vous avez tout dit, Amouyal, une fois pour toutes !
Espérons maintenant que la Commission Parlementaire, grâce au député Méir Habib, réussira à rouvrir grand le dossier juridique concernant Sarah Halimi.
Merci Mr le député Meyer Habib. La Justice française s’est comportée ignominieusement, la police française minablement. France inter s’est livrée à un petit reportage via son journaliste en Israel Meteso sur le Député Habib Meyer qui pourrait être qualifié de malintentionné ou malveillant prouvant combien vous leur faites peur. Merci pour vos combats.
Oui, il faut renvoyer cette affaire aux assises, c’est une évidence à l’écoute de tous ces témoignages. Cette affaire a été sciemment minimisée alors qu’il s’agit d’un assassinat islamiste antisémite barbare et prémédité.
Ceux qui ont délibérément tout fait pour « noyer » le poisson de cette affaire atroce ont le sang de Sarah sur les mains.
Il faudrait savoir ce que pensent les syndicalistes de la police des juges qui ont libere 22 fois Traore…
Dans tous ces commentaires il manque les saloperies de la juge d’instruction, ANNE iHOUELLOU:
– La 1ère expertise aurait permis d’inculper l’assassin. Elle demande une 2ème
– Elle refuse une reconstitution de l’assassinat
– Elle refuse la qualification d’acte antisémite
– Elle refuse de rencontrer les avocats de la famille de la victime
– Elle demande SANS RAISONs que l’assassin soit protégé de l’attitude soi-disant HOSTILES de la communauté juive
– Elle déclare que la partie civile (la famille de la victime)n’a pas plus de droits que l’assassin
https://www1.alliancefr.com/actualites/affaire-sarah-halimi-mais-qui-est-donc-cette-etrange-juge-anne-ihuellou-6095799
La haine a l’etat pur..!