L’Islam est avant tout une croyance – j’adhère à l’idée qu’il n’y a de Dieu qu’Allah et que Mohamed et son prophète, et, de fait, je rejoins la oumma –, et en ce sens l’Islam rejoint les autres formes de fascismes qui prônent tous l’adhésion à un dogme, indépendamment de la raison et de l’esprit critique. Dès lors que je pense, selon Descartes, je suis ! Or l’Islam ne vous demande pas de penser, mais d’appliquer des enseignements. Tous ceux qui ont le malheur de penser hors des frontières définies par le dogme sont tournés en dérision quand ils ne sont pas humiliés, persécutés, massacrés. Vous n’êtes pas invités à penser, mais à pointer de l’index les brebis galeuses, à discréditer les infidèles, et à vous gargariser du bonheur d’être musulman, avec un chauvinisme qu’on ne manquera pas de louer dans le cercle des croyants. Le chauvinisme en tant que terme est apparu en relation avec un soldat français nommé Nicolas Chauvin, et la première connotation que ce terme a eue est la suivante : une jalousie pathologique pour la patrie avant son évolution sémantique et donner le sens de haine aveugle et viscérale envers ceux qui sont différents.
Les musulmans d’aujourd’hui sont classiquement chauvins, car ils se noient dans une hostilité barbare envers tous ceux qui sont différents. Les musulmans rejettent la modernité dans tous ses détails et se noient dans l’hostilité envers les libertés individuelles et traitant toujours la société comme « un canton uni ». Tout cela les rend chauvins ! Rajoutons à tout cela leur vision transcendante du monde, qu’ils sont la meilleure des nations, et qu’il y a un dieu fou assis dans le ciel attendant le moment d’établir leur empire religieux qui dominera la terre et fera des musulmans les maîtres du monde et du reste de l’humanité comme des esclaves : ceci aggrave leur cas ! Ici, nous avons peut-être dépassé le chauvinisme pour entrer dans l’ombre d’un fascisme religieux flagrant ! Le fascisme en tant qu’idée est la militarisation d’une société d’êtres humains vers l’idée d’une nation globale et unie qui repose sous une idéologie transcendante qui répand le concept de supériorité.
C’est exactement ce que fait l’Islam avec la communauté humaine à travers un discours religieux arrogant et attisant la haine envers l’autre, quel qu’il soit, et implantant l’idée de militer par tous les moyens afin de fonder un État théocratique central sans frontières et sous la bannière d’un même système idéologique : l’islam ! rajoutons à cela, l’incarnation de la distinction entre les êtres humains sur des bases raciales, religieuses, de classe et du sexe, musulman et infidèle, croyant et dhimmi, libre et esclave, homme et femme, etc.
Le fascisme islamique est le sadisme le plus brutal, le plus cruel par rapport au fascisme italien ou au nazisme allemand, et ceci pour de nombreuses raisons, dont la plus importante est peut-être que le fascisme en Occident est banni, il n’a plus de place et que ses textes philosophiques ne sont point sacralisés ou validés par ‘’Dieu’’, contrairement à l’Islam qui considère toute sa barbarie comme un produit du Dieu absolu : Allah !
De même, les théories de la suprématie raciale qui caractérisaient la pensée fasciste avec toute son arrogance et ont été soutenues au XIXe siècle par une large base scientifique, une énorme puissance industrielle et une école de diverses disciplines scientifiques et littéraires. Contrairement à l’Islam, son ton raciste effronté ne revendique rien de ce qui précède, mais plutôt une revendication ridicule d’un Dieu mentalement dérangé qui aurait élevé ses disciples et adeptes au-dessus du niveau des êtres humains.
© Kamel Abderrahmani
Paris le 30/09/2021
Kamel Abderrahmani, Diplômé en Sciences du langage, a quitté Béjaïa en 2015. Il enseigne la Littérature française en Île de France depuis 2017.
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