Tweets antisémites contre April Benayoum : huit personnes comparaissent aujourd’hui à Paris
Huit personnes soupçonnées d’avoir commis des tweets antisémites à l’encontre d’April Benayoum, Miss Provence 2020, seront jugées ce mercredi 21 septembre à Paris.
C’est le samedi 19 décembre, lors de l’élection de Miss France 2021, au Puy-du-Fou, qu’un torrent de tweets nauséabonds s’en prit à April Benayoum, que la France découvrit Juive : la malheureuse avait un père … israélo-italien.
Aujourd’hui, extirpés de derrière leur écran, huit individus ( quatre hommes et quatre femmes) soupçonnés d’être les lâches auteurs de ces tweets comparaitront devant le tribunal judiciaire des Batignolles à Paris. Le cas d’un neuvième individu, mineur au moment des faits, a été confié au Parquet de Poitiers.
Pour rappel, la classe politique dans son entièreté avait condamné la chose et une enquête pour « injures à caractère raciste et provocation à la haine raciale » avait été aussitôt diligentée et confiée à la BRDP ou Brigade de répression de la délinquance contre la personne.
Jean Veil, l’avocat d’April Benayoum, a expliqué samedi au micro de RTL pourquoi il avait préféré engager une procédure civile plutôt que déposer une plainte pénale : Les sanctions prévues par la loi de 1881 sur la presse paraissent inadaptées, car aujourd’hui elles sont totalement inefficaces. Seules des sanctions financières significatives pourront contraindre les plateformes numériques à mettre en place des algorithmes efficaces pour empêcher la publication de tel propos.
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