40 ans après, Robert Badinter plaide pour l’Abolition universelle

40 ans déjà… Commémoration le 15 septembre 2021 des 40 ans de l’Abolition de la peine de mort à l’Assemblée Nationale: un évènement LCP

Il y a 40 ans, Robert Badinter,  Ministre de la Justice, prononçait un discours resté dans les mémoires et qui allait marquer l’histoire en France en obtenant l’abolition de la peine de mort.

Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l’Assemblée nationale adoptait, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice. La loi portant abolition de la peine de mort sera promulguée le 9 octobre 1981. Elle sera l’aboutissement du combat mené depuis deux siècles par tous ceux qui, dans les enceintes parlementaires, dans les prétoires ou dans leurs écrits, ont défendu la cause de l’abolition devant une opinion réticente, voire résolument hostile.

Âgé  aujourd’hui de 93 ans, Robert Badinter est revenu sur les dessous de cette allocution dans une interview exclusive diffusée jeudi 16 septembre sur France 2[1] pour France Télévisions.

Alors qu’il milite fermement pour l’abolition de la peine de mort, Robert Badinter se heurte à une majorité de Français hostiles à ses idées. Il en deviendra  le ministre de François Mitterrand le plus détesté du gouvernement.

C’est pourtant sans faillir et avec une détermination saisissante qu’il prononcera le 17 septembre  1981 devant l’Assemblée nationale une allocution demandant l’abolition de la peine de mort, allocution qu’il se souvient avoir écrit à la main dans son intégralité : « Je l’ai écrit moi-même. Je voulais que plus tard on sache que c’était moi, pas mon cabinet, pas une œuvre collective approuvée ou inspirée par le ministre. Non, de la première à la dernière ligne, je voulais que ce fût mon œuvre. »


J’ai l’honneur de demander l’abolition de la peine de mort en France » | Archive INA

Si la Loi est adoptée par l’Assemblée nationale, le combat de l’ancien garde des Sceaux, 40 ans plus tard, n’est pas terminé : Robert Badinter fait aujourd’hui un plaidoyer pour l’abolition universelle de la peine de mort.


[1] A.-C.Poignard, J.-M.Lequertier, C.Baume, M.Birden, N.Bergot – France 2

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3 Comments

  1. Perso je serais pour réinstaurer la peine de mort quand il n’y a plus de doute sur la culpabilité de l’assassin de nos jours avec les preuves scientifiques et l’ADN c’est acquis donc j’assume et déplore le laxisme dans lequel la justice a sombré qui ne mènera à rien de positif pour la société et les individus

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