Hommage devait-il lui être rendu: les sachants ont dit Oui.
Aux Invalides? Les mauvais coucheurs sont venus pinailler.
Comment intellectuellement leur donner tort: Combien le PR actuel distribuera-t-il d’hommages aux Invalides. Combien de français fera-t-il entrer au Panthéon. Cette désacralisation des lieux. Quelle est la part de récupération politique. Et Le Louvre, ou encore la Comédie française n’auraient-ils pas été, hier, mieux appropriés. Et bla-bla-bla
Questionnements légitimes.
Mais interrogations de peu pour Qui a assisté à l’Hommage rendu à Jean-Paul Belmondo. Etreint qu’il était de cette peine particulière faite de mille et une choses. Ce chagrin étrange lorsque sortit de la Cour des Invalides le cercueil de l’Acteur. Juste un bout de chacun d’entre nous. Une part de nos vies à tous. Un sentiment fait d’admiration. De tendresse. De respect. De nostalgie.
On laisse alors de côté – juste un temps- ces questions amères de savoir s’il y eut dans l’organisation de la chose une volonté quelconque de s’allier l’amitié d’un peuple. On zappe Footit et Chocolat en photo dans les mains d’un PR évoquant Samuel Paty. On regarde Plus Haut. Et même on se surprend à sècher cette larme qui s’échappe.
Cette désacralisation des hauts lieux de la République, commencée il y a déjà maintes années, est une forme de populisme : Macron est un expert dans ce domaine. Un maître absolu. Macron est au populisme ce que Rodin est à la sculpture et Coppola au cinéma. En outre je doute fort que Bébel apprécierait cette instrumentalisation politique de sa mort.