Il y a des Fethi Nourine, ce judoka « fier » d’avoir boycotté – d’avoir … fui -son adversaire israélien, accueilli en héros par ses « frères » à Alger après avoir été suspendu par la Fédération internationale, mais peu lui chaut: le judoka algérien, la Honte de l’Esprit sportif, s’est dit « fier » d’avoir refusé – pour la deuxième fois- d’affronter un adversaire israélien et l’avoir fait par solidarité avec la cause palestinienne: « Je suis heureux d’avoir mis en colère l’entité sioniste », avait-il ajouté. ( ! )
« L’athlète rappelle à quel point notre dignité est aussi liée à la lutte du peuple palestinien », écrit Algérie patriotique.
Parralèlement, nous nous souviendrons de la Judoka Saoudienne Tahani Alqahtani qui prit dans ses bras l’Israélienne Raz Hershko.
Médaillé d’argent, Saied Mollaei, qui avait fui l’Iran, dédia, lui, sa victoire à Israël: « Toda Israël pour ton soutien! », avait-il clamé, tandis que l’Israélien Sagi Muki le félicitait : « Je suis si heureux… Il le mérite »
Nous garderons enfin en mémoire le tapis rouge et les ballons d’or déployés pour honorer le gymnaste Artem Dolgopyat de retour en Israël après sa médaille d’or de l’exercice au sol masculin et les applaudissements de ses très nombreux supporters.
Pour rappel: Après sa victoire, Israël s’était ému du fait qu’Artem Dolgopyat, originaire d’Ukraine et dont seul le père était juif, fût dans l’impossibilité d’épouser sa compagne, Israël ne disposant d’aucune institution de mariage civil. Le député travailliste Gilad Kariv, ancien directeur du Mouvement de réforme en Israël, a tweeté : « Le droit de se marier dans son pays est un droit fondamental. Artem, vous continuerez à nous apporter des médailles, et nous continuerons à nous battre pour vous apporter le libre choix en matière de mariage et de divorce ».
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