C’est l’occasion où jamais de rappeler ce qu’écrivait aux lendemains du carnage, Edwy Plenel – alias Joseph Krasny – dans le journal Rouge. « L’action de Septembre Noir a fait éclater la mascarade olympique, a bouleversé les arrangements à l’amiable que les réactionnaires arabes s’apprêtaient à conclure avec Israël (…) Aucun révolutionnaire ne peut se désolidariser de Septembre Noir. Nous devons défendre inconditionnellement face à la répression les militants de cette organisation (…) A Munich, la fin si tragique, selon les philistins de tous poils qui ne disent mot de l’assassinat des militants palestiniens, a été voulue et provoquée par les puissances impérialistes et particulièrement Israël. Il fut froidement décidé d’aller au carnage ».
Ça fait quelque temps, me direz-vous… Mais c’est le même Plenel, sans alias, qui, quelques jours après les tueries de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’Hyper Casher, plastronnait sur une estrade aux côtés de son ami Tariq Ramadan en déclarant que les frères Kouachi étaient des « agents provocateurs » et qui ne mouftait pas quand le prédicateur violeur demandait une enquête « INDÉPENDANTE » (de qui?) sur les attentats, s’engouffrant ainsi dans les thèses complotistes.
Pourquoi l’obsession Plenel? Parce qu’il est l’icône absolue pour nombre d’étudiants journalistes, ou de professionnels aguerris. Qu’il a tracé un périmètre de sainteté autour de lui, qu’il a réussi à identifier le journalisme d’investigation à sa personne et à sa marque, alors que plus d’une fois il a traversé la ligne de dénonciation, et flatté le sombre plaisir de la délation de ses lecteurs.
Parce que tout simplement, ce type est une fraude.
ז״ל aux athlètes israéliens assassinés ce jour là.
© Georges Benayoun
Producteur, Georges Benayoun est auteur et réalisateur de documentaires pour France Télévisions. On lui doit L’assassinat d’Ilan Halimi en 2014, France, terre d’accueil : Profs en territoires perdus de la République ? en 2015, Complotisme: les alibis de la terreur, avec Rudy Reichstadt en 2018, Chronique d’un antisémitisme nouveau, en 2019.
Plenel est un membre eminent de l establishment , il fut directeur du Monde , macron l a choisi pour ses interwiew, il soutiens l islamisme que ses amis de l establishment favorisent ouvertement ou sournoisement en faisant mine de le combattre , il a beneficié de soutiens financiers pour créer mediapart , il n a pas respecté les lois fiscales , mais ses potes qui controlent le pays lui ont fait grace de quelques millions d euros …..
Bref il est a la revolution ce que le canda dry est au whisky .. un tartuffe du point de vue politique , un redoutable businessman par ailleurs …. mais bon l argent n a pas d odeur
Bravo M. Benayoun
Effectivement Plenel est une fraude.
Il est aussi l’ami intime de Tariq Ramadan, comme je l’ai rappelé dans un livre sur ce dernier.
et il est aussi – pas de hasard – un protagoniste de l’affaire Pégasus..
La fraude Edwy Plenel a commencé sa carrière fulgurante de …fraudeur en s’introduisant, par on ne sait quel tour de passe-passe, comme rédacteur en chef du journal Le Monde, peu après le décès de son fondateur Hubert Beuve-Méry.
Du jour au lendemain ou presque, le journal d’information, non militant, s’est transformé en un quotidien tendencieux penché nettement à gauche, voire à l’extrême gauche au sujet du conflit israélo-arabe.
C’est Edwy Plenel, précisément, qui inspira l’auteur de l’ouvrage intitulé « Mes lettres au Monde » (aux éditions Société des Ecrivains).
Dans l’espoir de faire connaître au public mal informé les abus auxquels se livrait le dit journal, – et plus tard la plupart des autres médias -, l’auteur a estimé que la publication et la diffusion de ses lettres, rassemblées dans un recueil, pourraient avoir un rôle pédagogique utile.
(Une première publication a vu le jour en 2OO3, une deuxième, complétée, est parue en 2OO8, puis une troisième, à nouveau complétée, en 2O12.)
Peu après la sortie du premier livre, il y eut un sérieux désaccord entre le directeur du journal Jean-Marie Colombani et le fraudeur Edwy Plenel, à la suite duquel celui-ci fut exclu du journal, non sans fracas.
Il laissa derrière lui, malheureusement, divers journalistes contaminés par son idéologie trotskiste et fonda Médiapart, devenu aujourd’hui un des journaux en ligne les plus hostiles à l’égard d’Israël.