Comme chaque année à cette époque, l’Etat d’Israël ouvre ses portes aux Arabes de Judée – Samarie pendant une journée ou deux, peut—être même pendant toute la semaine de l’Aïd.
Rien ne justifie cette entrée de centaines de milliers de personnes, mais disons que ça fait partie des incohérences de la relation jamais réciproque avec nos voisins. Car si nous nous aventurons chez eux, c’est toujours en courant un risque majeur pour notre vie, alors qu’ils déambulent dans nos rues et sur nos plages, sans la moindre inquiétude, les femmes couvertes de la tête au pied comme des momies dans un film gore, et les hommes ventre à l’air, bedonnant et transpirant.
Un raccourci
Cette invasion crée en nous, les Juifs, un sentiment anxiogène qui est sans doute dû au fantasme d’invasion et de destruction que nous promettent les Arabes depuis 72 ans. C’est un raccourci de ce que nous subirions si nous n’étions pas en situation de supériorité militaire. Toute la beauté d’Israël, liberté et mixité, égalité et sensualité, disparaitrait ; toute la beauté de nos mélanges entre Falashas et Ukrainiens, culture kibboutznik et culture orientale, serait anéantie. Inutile de dire que nous respirons mieux, une fois qu’ils regagnent leurs pénates.
Incident contrôlé
Et pourtant, aujourd’hui sur la plage, un incident a éclairé ma lanterne. Un groupe de jeunes Arabes s’étant mis à jouer au foot sur le sable, je leur ai dit que c’était interdit. Je l’ai répété, mais ils faisaient la sourde oreille et continuaient à taper dans la balle. Je l’ai donc dit une troisième fois, et là, un Arabe a accouru, leur a ordonné de cesser leur partie et ils se sont arrêté. J’ai alors compris que cette invasion anxiogène était contrôlée jusqu’au moindre mouvement par leur police, en collaboration sans doute avec notre Ministère de l’Intérieur, la consigne étant d’éviter toute embrouille avec des Israéliens.
Mon anxiété a alors nettement décru, et je me suis dit que décidément, l’Etat d’Israël a quelque chose de plus qu’un état ordinaire. Quelque chose comme une force intérieure pour un individu, mais à l’échelon d’un état, pour organiser sans paniquer une telle « visite « .
© Marco Koskas
Marco Koskas, pensionnaire de la Villa Médicis de 1980 à 1982 et auteur, a publié récemment Aline Pour qu’Elle Revienne, décrit comme un « polar lyrique et déjanté », et Sentimental Oxymore, une « série » israélienne en 43 épisodes.
Pour le lecteur Juif, Marco Koskas est aussi le regard nécessaire car distancié porté sur les errements et l’israélophobie français
J ai le souvenir d avoir connu a Jerusalem la circulation permanente des habitants du village arabe mitoyen du quartier d armon anatziv , pres de talpiot , ils venaient avec les enfants envahir les parcs de jeux , faire la queue pour recevoir les allocations familiales ou au supermarché pour depenser l argent » des juifs » , sans pour autant oublier de nous haïr , ou a l occasion de faire un mauvais sort a un juif isolé …..
bref c est l orient : ici on peut manger tout cru la main qui vous nourrit , ou assassiner sans raison son voisin parce qu un imam inconnu ou un chef de clan en a donné la consigne ….
Et c’est Israel qu’on accuse injustement de racisme et d’apartheid, cherchez l’erreur !
Ah ! les Palestiniens, ces anges tant vénérés par les détestateurs d’Israël !
A tous ceux qui veulent quand même les connaître de plus près, je vous propose de visionner, « en Replay », le film « L’insulte », projeté le 21 juillet dernier sur Arte.
Film réalisé en 2O17, sur un sujet se déroulant en 2O1O, peu après la guerre civile au Liban entre les Chrétiens et les Musulmans (dont les Palestiniens).