Hier soir, on renouait avec la cérémonie de clôture du Festival de Cannes comme dans le monde d’avant le virus. C’est pourquoi tout avait l’air d’un simulacre, ou plutôt d’un fake, avec des gonzesses empêtrées dans leurs robes trop longues sur le tapis rouge, et des mecs en pingouin, bronzés de peau et gelés du poil.
Tout était comme avant le virus, mais en plus maladroit, en plus gauche. Seul le gauchisme gâteux de la crème cinématographique n’avait pas changé.
Tête de gondole
Ainsi le jury présidé par un Spike Lee déguisé en chef de gare désorienté attribua au cinéaste israélien ou plutôt anti—israélien Lapid un fumeux Prix du Jury pour son film sur Ahed Tamimi, tête de gondole du terrorisme arabe. Ahed Tamimi, c’est cette fille qui se faisait filmer depuis son plus jeune âge, giflant un soldat israélien. Toute sa famille s’étant illustrée dans des attentats crapuleux comme le Dolphinaium à Tel Aviv où 21 adolescents israéliens périrent, il était normal qu’un gauchiste déjà gâteux comme ce Lapid cupide en tombât raide dingue.
Et tout aussi normal qu’au lendemain du 5ème anniversaire de l’attentat de Nice, ce jury de fripouilles, sans mémoire et sans colonne vertébrale, célébrât le terrorisme.
Haine d’Israël
Finalement, du monde d’avant, le seul truc qui marchait encore en ce 74 ème Festial de Cannes, c’était l’adhésion de la cinématosphère au terrorisme et à l’israélophobie ; la haine d’Israël servie par un de ses fils, comme les kapos dans les camps ; comme le Judenrat dans l’Allemagne nazie.
Ce réflexe de survie d’avant la création miraculeuse de l’Etat d’Israël, qui consistait à dénoncer les siens pour sauver sa peau, voilà ce que ce jury a récompensé dans le film de Lapid.
Le vrai monde d’avant. Pas d’avant le virus, mais d’avant l’Etat d’Israël. Un monde où les Juifs tremblaient.
© Marco Koskas
Marco Koskas, pensionnaire de la Villa Médicis de 1980 à 1982 et auteur, a publié récemment Aline Pour qu’Elle Revienne, décrit comme un « polar lyrique et déjanté », et Sentimental Oxymore, une « série » israélienne en 43 épisodes.
Pour le lecteur Juif, Marco Koskas est aussi le regard nécessaire car distancié porté sur les errements et l’israélophobie français
Bravo et merci ! Quel bonheur !
Le triste tableau d une classe sociale dominante decadente et fiere de sa mediocrité .
Heureusement , ces torchons ne feront aucune entrée dans les salles , creusant un peu plus le fossé avec le peuple