A lire: « Des années twist aux années Tweet » de Michèle Chabelski

Milieu  des années 60...

   Elle a 15 ans, elle habite ce qui était encore loin d’être le Marais , mais était déjà le quartier juif  du Carreau du Temple après avoir quitté la rue Etienne Marcel et les Halles…

  Elle enfile la blouse beige ou bleue griffée à son nom, empile livres et cahiers et court retrouver avec bonheur ses copines du lycée Victor Hugo interdit aux garçons…

  Le lycée est interdit à la gent masculine, mais pas l’imaginaire des filles qui y consacrent beaucoup de temps entre devoirs, Salut les Copains et rimmel Boncza sur lequel elles crachent  avec application…

   Pendant ce temps les parents travaillent d’arrache-pied dans l’atelier pour s’intégrer financièrement et socialement  à cette société qui leur a généreusement ouvert ses portes après la Shoah…

  On apprend le français, on va au cinéma, au Bal de Société, on parle une langue métissée de français et de yiddish, on regarde grandir ses enfants avec espoir et soulagement dans cet écrin qui doit les protéger du malheur d’être juif infligé aux parents.

 En attendant le papier béni: la naturalisation…

   C’est cette histoire que je raconte dans ce premier tome du livre « Des années twist aux années Tweet »   où je déroule avec autant de plaisir que de nostalgie ces années-bonheur qui conduisent une adolescente heureuse et insouciante à la maturité qui signera l’amour et son corollaire : le mariage…

  J’espère que vous éprouverez autant de joie à lire ce livre que j’en ai ressenti à l’écrire.

   Ashkénazes, séfarades et non-Juifs s’y reconnaîtront ou découvriront un univers où les Trente Glorieuses éclaboussaient ces rescapés d’un bonheur prospère qui  signait une renaissance  espérée…

   Je vous souhaite une bonne lecture.

© Michèle Chabelski

Pour info: Le livre est enfin en vente sur Amazon Kindle en numérique pour la modique somme de 4,99€. Il sortira plus tard en version papier necessaire à ceux qui se constituent une bibliothèque avec des auteurs de prestige… La Pléiade sortira en version posthume… La couverture est un collage de Leo Litha. Le soutien numérique et psychologique est de Michel Handschuh qui a placidement mis en page le texte nonobstant les sonores Putain On n’y arrivera jamais…