La CPI, seul tribunal permanent au monde pour les crimes de guerre, a été créée en 2002 pour juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre, définition selon l’Article 1 du Statut de Rome adopté le 17 juillet 1998 par 120 États. Je lis sur … Radio Canada que la CPI juge … les pires crimes de la planète lorsque les tribunaux locaux ne veulent pas ou ne peuvent pas intervenir.
On se souvient que la procureure générale de la Cour, Fatou Bensouda, a ouvert début mars une enquête sur des crimes de guerre présumés dans les Territoires palestiniens, une initiative rejetée par Israël, et bien évidemment saluée par les Palestiniens[1].
Alors que Benyamin Netanyahou fustigeait aussitôt une décision qui était l’essence même de l’antisémitisme et de l’hypocrisie, et dénonçait une institution fondée pour défendre les droits de l’homme et qui protégeait ceux qui les piétinaient, un homme, avocat de son métier, Raji Sourani, qualifiait, lui, qualifiait ladite décision de jour « lumineux ».
Depuis, l’avocat palestinien depuis son bureau établi à Gaza n’a de cesse de réunir, aidé d’une équipe d’une soixantaine de personnes, les preuves : il est en effet celui qui représentera les victimes de la dernière guerre avec Israël auprès de la CPI.
Ses preuves ? Elles sont supposées représenter les Palestiniens comme les victimes de crimes de guerre commis par Israël : Une enquête à La Haye « peut permettre aux victimes de retrouver leur dignité », déclare celui qu’on surnomme « le monsieur CPI » des Palestiniens et qui dit croire « en l’idée de justice » malgré tous les obstacles : « Nous sommes des rêveurs, si vous regardez autour de nous, les faits sont si tristes, tout est déséquilibré » en faveur d’Israël, a-t-il le front de déclarer.
Le Hamas ? Et de surcroît au pouvoir dans l’enclave ? A l’image des autorités israéliennes, notre avocat n’en dit mot.
Mais pour plaider contre les manifestations réprimées, le « blocus illégal et inhumain » imposé depuis 2007 par Israël sur Gaza, la guerre « Gardiens des remparts », il est là, et vous abreuve de photos d’immeubles détruits, de listes détaillées des victimes, de cartographie des endroits bombardés…
Ne reculant devant nulle outrance, et bien dans son rôle, il vous dira : « Les familles Al-Kolak, Abou Al-Awf, Al Hadidi, les tours Shorouk, Hanadi, Jalaa, les réseaux hydrauliques et d’électricité: qu’est-ce que cela a à voir avec le Hamas?! »
Enfin, Ne tentez pas de lui opposer le droit d’Israël à l’autodéfense face au Hamas : l’avocat rétorque sans vergogne en opposant un belligérant doté d’avions de chasse ultra-modernes et une population sous occupation ou sous blocus : « Gaza est la plus grande prison à l’air libre, ils nous ont transformés en mendiants », aura-t-il le front d’ajouter pour faire pleurer Margot.
Pour info, notre homme est membre du Front populaire de libération de la Palestine.
Mais comme il collabore avec des organisations israéliennes de défense des droits humains, et qu’il a reçu en 1991, avec l’avocat israélien Avigdor Feldman, le prix Kennedy, au titre de son engagement pour les droits humains …
[1] Pour rappel, Israël n’est pas membre de la CPI, contrairement à l’Autorité palestinienne.
Seul le hamas est responsable de cette guerre puisque c’est lui qui en a pris l’initiative en tirant volontairement des milliers de roquettes sur les civils israéliens, ce qui constitue un crime de guerre. Fermer le banc et que tous ces minables vautours qui cachent mal leur soutien au terrorisme aillent se brosser.