La dernière en date est l’œuvre d’un accoutumé, en la personne du député Mélenchon.
Ce président de groupe parlementaire s’en prend régulièrement et en toute irrégularité aux démocrates de tous bords, aux Israéliens, aux juges, aux journalistes, à ceux qui parlent avec un accent régional, aux Juifs, aux Tchétchènes, aux…
Soucieux de ne pas sombrer dans l’oubli ni l’échec électoral, il remplace l’électorat social par l’électorat « indigéniste », « racialiste ». Il développe des arguments racistes et antisémites … tout en prenant bien soin d’échapper aux coups de la Loi par des mouvements avant-arrière qu’il cadence aux grés de ses provocations.
En bon tacticien de l’Equivoque et de l’Ambigu, il procède par confusion. Il accuse sans preuve, affirme sans discernement, confirme sans vérification. Bref, il complote !
Le seuil de vilénie politique, juridique et social atteint en France lui permet tel comportement qui n’aurait pu se produire trente ans auparavant.
Parlementaire, il feint d’ignorer le rôle modérateur de tout responsable politique en pratiquant le désordre des idées. Il viole les principes réglementaires et constitutionnels qui lui ont permis d’échouer aux postes qu’il occupe.
Le député Mélenchon est un tout petit problème qui pourrait être résolu par l’usage des canaux de la démocratie parlementaire.
Sa combativité, ses revirements, sa locution, sa culture semblent tétaniser ses adversaires, ses opposants et les corps constitués ! C’est visiblement à ce prix qu’il lui est donné de salir sa fonction.
Il suit ses attaques de « mises au point », de réserves, de rectifications qui lui apportent une double réserve électorale : celle des partisans et celles des contradicteurs.
La profusion des réactions publiques à ses manigances reste de pure forme et contribuent par leurs médiatisations, encore un peu plus à augmenter un tant soit peu son crédit électoral …
…crédit électoral qui n’a d’égal que son discrédit de l’éthique parlementaire et démocratique.
Pierre Saba
Illustration : Alain Robert/Sipa
A chaque fois que j’entends le nom générique du parti de Mélenchon, « La France insoumise », j’ai envie de lui demander : insoumise à qui ? à quoi ?
Restant perplexe, je finis par me dire que c’est une boutade qui lui sied bien : une plaisanterie mélenchonienne.
Depuis sa sortie du Sénat en effet, où il se contentait de toucher ses honoraires, les plaisanteries mélenchoniennes font florès.
Mélenchon ou la Farce Insoumise, un sinistre sire de l’islamo-gauchisme qui meurtrit la Société Française européenne.