Mila et Richard Malka. L’espérance française

Mila. Cette jeune fille m’en impose. Je la “suis” sur son Instagram: magicalorss, son compte Insta, me permet d’aller prendre de ses nouvelles.

Mila. Femme de Shrek. – Je ne suis pas aussi méchante que j’en ai l’air“, a-t-elle écrit sur sa page d’accueil.

6 professeurs, me dit-on, viennent désormais lui dispenser des cours. A la maison.

Chacun le sait: Mila vit cloitrée.

Notre école n’a pas su à temps réagir. Ses agresseurs furent rappelés à l’ordre. Mais c’est Elle qui fut … exfiltrée. Une première fois. Puis considérée comme indésirable – car mettant la vie des autres en danger- et donc renvoyée du pensionnat militaire où elle fut dans un premier temps admise.Avant que de commettre un jour, par mégarde, l’impair de nommer ledit établissement. Et donc d’en devenir persona non grata.

Chacun a vu la video du “pêché”. Celle où, excédée par un lourdingue un peu trop pressant, Mila lâcha en ses mots à elle ce que de l’islam elle pensait.

Elle récidiva. Car la jeune fille a du tempérament.

Mais hier, c’est une jeune femme qui se présenta au Tribunal de Paris, où comparaissaient cette fois 13 de ses harceleurs.

Mila sait que nous vivons dans un pays laïque. Qu’il est révolu, le temps où le chevalier de La Barre fut condamné pour “impiété, blasphèmes, sacrilèges exécrables et abominables” à faire amende honorable, à avoir la langue tranchée, à être décapité et brûlé.

Je ne brade pas mes mots en écrivant que son Voltaire à Elle est Richard Malka.

Regardez-les. Couple Qu’on aurait aimé ne jamais voir marcher ensemble. Couple improbable. Pourtant le seul qui puisse.

Qui, mieux que l’Avocat de Charlie allait avoir le coeur, l’empathie, le devoir de défendre Mila, poursuivie par la Peste du XXIème siècle.

Mila et Richard Malka nous obligent.

Nous ne nous tairons jamais. Nous ne plierons pas.


Pour rappel, Mila dessine – fort bien -, et chante aussi. Lui? Il plaide et écrit: “Je me suis toujours interdit d’exprimer publiquement ma peine, après cette tragédie, ce qui m’aurait semblé déplacé vis-à-vis de ceux qui ont tout perdu ou qui ne sont plus. Ces sentiments que j’ai éprouvés, la haine, la colère, le désir de vengeance, la tristesse, il fallait qu’ils sortent. Je les ai mis dans ce livre, que j’ai écrit à un moment où il y avait beaucoup de ténèbres en moi”, déclara-t-il lorsqu’il publia chez Grasset Le Voleur d’Amour.

© Sarah cattan

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