La Cour de cassation a définitivement validé aujourd’hui le renvoi devant une Cour d’assises d’Hassan Diab, unique suspect retrouvé par la justice pour l’attentat de la rue Copernic du 3 octobre 1980, attribué au FPLP-OS ou Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales.
Accusé d’avoir posé la bombe, l’universitaire libano-canadien de 67 ans, qui n’a cessé de clamer son innocence, avait bénéficié d’un non-lieu en 2018 dans ce dossier où des indices contradictoires sont âprement débattus depuis plus de dix ans, mais ce non-lieu avait été annulé le 27 janvier par la Cour d’Appel de Paris, revirement attaqué en Cassation par la Défense.
« La Cour de cassation rejette le pourvoi » et confirme donc le renvoi de M. Diab devant une cour d’assises spécialement composée pour « assassinats, tentatives d’assassinats et destructions aggravées, en relation avec une entreprise terroriste », a annoncé via un communiqué la plus haute juridiction judiciaire.
« Cette décision ne dit rien du fond du dossier, et nous sommes confiants sur le fait que l’innocence d’Hassan Diab sera reconnue », ont déclaré les avocats de M. Diab.
A noter : L’accusé vit au Canada où il est retourné dès sa sortie de prison après le non-lieu accordé le 12 janvier 2018.
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