Hier et encore ce matin ont été et sont consacrés à La Ligue.
Tout s’accélérant, j’ai posté cette nuit à tous les ligueurs, femmes et hommes, une newsletter « La Vie de la Fédération » spéciale avec une longue vidéo un peu « décoiffante », à strict usage interne. Je peux me le permettre, il faut parler clair et fort pour débloquer certaines situation.
Cette 77e « LVDLF » comporte aussi d’autres messages que je puis diffuser.
« Madame la Présidente, Monsieur le Président, chers ligueurs, femmes et hommes,
Confiant dans ma capacité à achever au moins un demi-mandat, j’avais commencé à préparer un fabuleux projet pour à la fois célébrer un hymne à la vie et mobiliser en faveur du combat contre les cancers et en soutien à ses victimes. Le mercredi 13 avril 2022, au lendemain d’un Conseil d’administration extraordinaire d’adoption des projets de nouveaux statuts de la Fédération et des statuts types des comités, je comptais partir à pied en accoutrement de « cheminot » aux couleurs de La Ligue en direction de Nice pour y présenter et y défendre ce projet devant l’Assemblée générale du 24 juin. Une grande marche telle celles qui ont charmé mon existence, pour la vie et contre le cancer cette fois ; sous l’étendard de La Ligue. Un beau rêve.
Mes rêves pour La Ligue n’ont pourtant pas sombré dans la déception de ce Paris-Nice au nom de La Ligue. Je les exprime dans cette LVDLF spéciale en commençant par vous donner à lire, en avant-première, mon éditorial pour notre magazine Vivre.
Le chant des partisans
« Ici, chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place, »
Nous autres, les Combattants contre les cancers, sommes aussi des Partisans. L’adversaire est impitoyable, formidable, rusé, il ne fait pas de quartier, nous tend des pièges, exploite la moindre de nos faiblesses, il passe alliance avec des gens cupides qui l’autorisent à faucher des vies pour accroître leurs cassettes.
Mais jamais il ne gagnera définitivement, jamais il ne détruira la résistance des Partisans, elle se renforcera au contraire jour après jour.
Malgré son « étoile de la mort », le « seigneur des Sith » de la fiction de Georges Lucas ne résistera pas à la fin des temps aux assauts renouvelés des partisans stellaires, pas plus que les hordes hitlériennes au monde coalisé.
Le cancer est plus redoutable encore mais il perd du terrain, les combattants de la science, de la médecine, des soins, de La Ligue lui reprennent des vies, toujours plus de vies préservées de ses mâchoires cruelles.
Hourra, l’ennemi recule, portons-lui, tous unis, plus de coups encore. Les pertes sont douloureuses, une sœur, un frère, un enfant, nos parents, nous en sommes accablés, puis plus déterminés encore.
Nous ne lâcherons rien, ne laisserons aucun champ à la bête.
Furieuse, elle s’en prend à ceux qui la combattent en première ligne. Elle en fauche beaucoup, en abattra encore. Mais rien à faire, elle devra en rabattre de plus en plus, faire retraite, lentement mais inéluctablement.
Nous sommes atteints par la perte des nôtres mais plus souvent encore nous fêtons leur guérison, leur renaissance à une vie belle. C’est-à-dire des défaites de l’assassin.
Nous-mêmes sommes frappés, gravement, mortellement, parfois. « Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place. »
Vengeons-les, Vengez-moi.
« Ohé, partisans, ouvriers et paysans c’est l’alarme
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. »
Après un Bureau national important ce matin, direction l’hôpital pour différentes choses destinées au moins à me soulager. Après (?), on verra. J’ai accompli l’essentiel du programme que je m’étais fixé, transmission et devoir. Tout semble en ordre ou raisonnablement engagé. Soulagé, déjà.
Amitiés, amies et amis .
Le Loup.
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