Jean-Pierre Lledo. Chassez le naturel, il revient au galop…

– 1 – L’incendie

Les attaques d’Arabes contre les Juifs, parties de Jérusalem, se sont généralisées à toutes les grandes villes d’Israël dites ‘’mixtes’’. Elles ont été le fait de ‘’jeunes’’ (20 à 35 ans), mais des hommes moins jeunes y ont aussi participé, pareillement pour des étudiants. Ces attaques avaient pour but de tuer[1] : presque tous les Juifs agressés ont subi de graves traumatismes crâniens. Aucune discrimination, c’était le Juif en tant que Juif qui était visé. Et pour qu’il n’y ait aucun doute, on lui brûlait sa synagogue. Les slogans, peu créatifs, ont été puisés dans le répertoire de la longue tradition pogromiste arabo-musulmane : « Morts aux Juifs’ », ‘ »Tuons les Juifs », « Egorgeons les Juifs », « Khaybar, Khaybar, Ô Juifs, l’armée de Mohammed va revenir ». Ce qui a fait remonter une mémoire nauséeuse chez tous les Juifs issus du monde arabe, à commencer par ceux du Yichouv, de Jérusalem, à Hevron, en passant par Sfat, de 1921, à 1929, de l’assassinat à bout portant de 70 médecins et infirmiers juifs dans la partie arabe de Jérusalem, a ces 200 Kibboutznikim de Kfar Etsion, etc… Tout cela sans la moindre condamnation des autorités politiques ou religieuses arabes.

Pour ce qui est de l’Algérie, c’est avec ces mêmes cris que des hordes tuèrent des Juifs, du 3 au 6 Août 1934 à Constantine, le 8-9-10 Mai 1945 dans la région de Sétif, puis le 20 Août 1955 de Philippeville à Constantine, enfin le 5 Juillet 1962 à Oran avec plus d’une centaine de Juifs assassinés et disparus. Sans parler de tous ces Juifs assassinés, le plus souvent le samedi, durant toutes les années de la guerre d’Algérie. Sans parler de l’attaque et de la profanation de la Grande Synagogue d’Alger le 12 décembre 1960.[2]

Ici et là, hier et aujourd’hui, les instincts meurtriers s’abreuvent au même imaginaire islamique, et plus précisément à la même scène primitive : le massacre des tribus juives de Yatrib (qui deviendra Médine), auquel le prophète Mohammed mit lui-même la main à la pâte, main prolongée par un couteau[3]… Et il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps, à moins que le monde musulman ne soit en mesure de générer la même révolution culturelle qu’entreprit très tardivement, au 20ème siècle, le monde chrétien en renonçant à l’idée que les Juifs étaient le peuple déicide.

Comment alors ne pas sourire (jaune) d’entendre Netanyaou parler « d’anarchie » et Rivlin d’en appeler aux bons sentiments des uns et des autres, même si on peut leur concéder d’avoir la charge, dans un premier temps, d’éteindre l’incendie. A condition cependant, dans un second, d’en désigner les responsables, d’analyser en profondeur le message que nous envoient les pogromistes et leurs tuteurs, et d’en tirer les conséquences.

– 2 – Les hordes et leurs tuteurs

Alors que dans le monde démocratique, l’action est clairement assumée par des partis, mouvements, leaders, dans le monde arabo-musulman, pris entre les deux totalitarismes de l’islam et/où de l’armée, les révoltes apparaissent comme ‘’spontanées’’ tout simplement parce que les dirigeants qui, mutiques, restant dans l’ombre, préfèrent lancer au casse-pipe les « jeunes », « le peuple ». Il en fut ainsi en Algérie, pour les évènements dits d’Octobre 88, quand plus de 600 jeunes se firent tuer, mais déjà durant la guerre d’Algérie, tous les massacres plus haut cités, l’ont été selon ce mode opératoire, quand les dirigeants planqués, poussaient « le peuple » à l’assaut.

Le mutisme des partis de « la liste arabe unie » les désignent évidemment comme les responsables. Rappelons que présidée par le communiste Odeh, elle rassemble plusieurs partis où le nationalisme est la feuille de vigne de l’islamisme. Ils ne sont pas les seuls bien sûr. Car le Hamas qui est en train de supplanter le Fatah en Judée-Samarie, après l’avoir bouté hors de Gaza, et fort du soutien turc et chiite (Iran + Hizbollah), a la prétention de ravir le leadership non seulement dans les territoires falestiniens, mais aussi en Israël au sein de la population arabo-musulmane. Tel était probablement l’enjeu politique de ces « émeutes », couplé avec l’attaque d’Israël par le Hamas : Pogroms + 2500 missiles déjà lancés contre les Juifs, une manière de conquérir le leadership sur le terrain.

Naturellement, si le Hamas a choisi ce moment, c’est qu’il l’a considéré propice. Sur le plan national, avec les difficultés à former un gouvernement en Israël, puisque la ‘’droite’’ largement majoritaire semble vouloir se faire hara-kiri. Et sur le plan international, avec un Biden qui a l’intention de revenir à la stratégie permissive d’Obama vis-à-vis des Frères musulmans, qui déjà ouvert les robinets vers ‘’l’autorité palestinienne’’ et s’apprête à le faire vers l’Iran. Trump président, jamais le Hamas n’aurait osé déclencher sa double action. Les Juifs de « gauche » ou de « droite » qui de par le monde n’ont cessé de combattre Trump tout en sachant quelles allaient être les conséquences pour Israël, y ont aussi une grande part de responsabilité.

Ceci n’exonère en rien « l’Autorité palestinienne » de  Mahmoud Abbas qui même affaiblie, a encouragé par son silence les hordes, et n’a pas condamné le Hamas. D’une part pour ne pas accentuer sa perte de popularité, et d’autre part pour faire passer la pilule d’élections une nouvelle fois reportée. Sans parler du fait que dans le fond rien ne distingue Abbas du Hamas : même haine des Juifs (qui « souillent » le Haram ech-Chérif), et même refus d’une présence souveraine des Juifs en cet endroit du globe, c’est-à-dire sur « la terre de leurs ancêtres » tel que pourtant le Coran y appelait : « Ô mon peuple, entre dans le pays sacré que Dieu t’a donné et ne retourne pas d’où tu viens, vers les perdants« . (sourate 5:21). « Nous dîmes ensuite aux enfants d’Israël : habitez cette terre et lorsque le terme de la vie future sera arrivé, nous vous réunirons tous ensemble… »  Coran (sourate 17-104)

– 3 – Israël face à son destin

« 2 Etats pour 2 peuples: tel est le mantra de ceux qui se disent animés par un un désir de paix, sincère pour certains, mais aussi pour d’autres aux Etats Unis et en Europe, avec beaucoup d’arrière-pensées qui décryptées donnerait ceci : les Arabes pourraient ainsi finir le travail entamé par Hitler. Depuis le grand Mufti de Jérusalem, beaucoup d’émules ne se sont pas gêné pour le clamer. En effet, cela enfermerait Israël entre trois territoires hostiles : Gaza, Judée-Samarie, et Sud-Liban, avec un Hamas à quelques kilomètres de Jérusalem et de Tel Aviv, qui planifierait aussitôt une attaque d’Israël concertée avec le Hizbollah.

Cela n’est pas de la science-fiction, et ce qui se passe aujourd’hui alors que le Hamas n’est maître que de Gaza, en donne déjà idée. Plus vite les gens dits « de gauche » le comprendront, mieux cela vaudra pour tous. Mais Israël ne peut attendre leur prise de conscience. Le Hamas doit être mis hors de combat durablement, et pas seulement à Gaza.

Quant à l’entité falestininienne, elle ne pourra voir le jour que si toutes ses parties sont complètement démilitarisées, et que si Israël est reconnu comme l’Etat du peuple juif par toutes les forces politiques falestiniennes : autant dire aux temps messianiques.

Mais le refus d’Israël comme Etat du peuple juif n’est pas le fait que des mouvements falestiniens extérieurs à Israël. Ce qui se passe aujourd’hui à l’intérieur d’Israël, montre que ce refus est aussi partagé par ceux qui s’identifient comme des « falestiniens » vivant en Israël : les hordes de « jeunes », les partis politiques qui les manipulent, mais aussi la grande masse des citoyens arabes qui se disent « neutres » mais qui considèrent que les Juifs ne sont pas légitimes en cet endroit du Moyen Orient. Ces derniers certes seront les derniers à se rallier à un mouvement insurrectionnel, non par amour d’Israël, mais parce que réalistes, ils savent qu’ils auraient plus à perdre qu’à gagner et donc ce que seraient les conséquences : comme en 48 combattre par les armes Israël, expose à en être rejeté. Ils préfèrent donc jouer sur les deux tableaux : le bien-être social et la liberté avec Israël, mais sans le reconnaitre avec des mots, la solidarité au moins du cœur, sinon plus, avec les ennemis d’Israël, même s’ils préféreraient que ces derniers n’arrivent jamais à leurs fins…

Il y a bien sûr des Arabes et des Bédouins loyaux, sans parler des Druzes. Is ne se disent pas « falestiniens » mais « Arabes ou Druzes israéliens« . Ils se portent volontaires pour le service militaire au nom d’un crédo : « si je veux avoir des droits, je dois accomplir mes devoirs« . Courageux, ils sont très minoritaires, car considérés comme des traîtres, ils sont exclus du corps social arabe, la liberté d’expression n’existant pas dans le corps social falestinien, et donc doivent s’éloigner de leurs familles et villages, pour éviter d’être assassinés. Après l’armée, certains jeunes arabes préfèrent même se convertir au judaïsme, afin de fuir la solitude promise pour l’éternité.

Le tableau n’est pas très réjouissant, si l’on veut bien garder les yeux ouverts et ne pas se couler dans le syndrome du déni exprimé de divers manières par des ‘’spécialistes’’ expliquant les attaques actuelles de la population arabe contre les Juifs, avec les poncifs habituels : frustrations, malvie, drogue, mafias, tribalisme, etc… Tout sauf ce qui est évident : la haine du Juif que l’on aimerait ramener à son antique condition de dhimmi.

Le tableau l’est encore moins lorsque l’on constate que les plus grands experts ès dénis sont des Juifs, qu’ils soient Israéliens ou non, mus semble-t-il par une unique impulsion : s’excuser d’être un Juif. Comme s’ils ne s’apercevaient pas que crier plus fort que les autres, en faisaient des sujets de risée sous cape, vu que leur exhibitionnisme ne trompe personne, et surtout pas leurs « amis ».

– 4 – Israël est aussi responsable…

Si dans ce qui se passe aujourd’hui en Israël, la responsabilité des Falestiniens, des Européens, des Américains, et de certains Juifs est évidente pour nous, il reste que celle d’Israël est énorme, même si elle a droit, largement, aux circonstances atténuantes…

Il est difficile de vivre, il est vrai, en pensant que nous vivons entourés d’ennemis qui ne rêvent que d’une chose : nous exterminer et anéantir l’Etat  juif. Qui ne se contentent pas de rêver d’ailleurs, mais qui enseignent à leurs enfants que « la Falestine va du Jourdain à la mer« , et même plus, comment tuer un Juif, avec deux couteaux bien aiguisés, du chaque côté du cou[4]. Et qui à la moindre occasion passent à l’acte : couteau, voiture-bélier, kalachnikov ou missiles.

Et pourtant si Israël a réussi à devenir une puissance intellectuelle, technologique, agricole, et militaire, c’est indéniablement parce qu’aux moments-clés de son existence, elle a su agir comme il le fallait :

– revenir là d’où les Juifs avaient été chassés, en cette terre où depuis leur écrasement par les Romains, aucun Etat ne s’était jamais constitué ;

– se doter d’un mouvement de libération démocratique pour arriver à cette fin : le sionisme et son prolongement économico-défensif, le Kibboutz.

– décider de la recréation de l’Etat d’Israël en 1948, ce qui voulait dire être en mesure d’affronter durablement l’hostilité  du monde arabo-musulman, n’ayant pas d’autre alternative que de remporter toutes les guerres qu’on lui ferait.

Autant de défis grandioses qui ont été relevés. Et pourtant, la victoire d’Israël restera aléatoire et fragile tant qu’elle sera incapable de faire respecter pleinement sa légitimité et sa souveraineté, toutes deux bafouées avec de plus en plus d’insolence par des leaders arabes soutenus par quelques-uns de leurs acolytes juifs :

– Refus des partis arabes de considérer qu’Israël est l’Etat du peuple juif, décrit comme un Etat d’apartheid !

– Refus des députés arabes de prêter allégeance aux symboles de l’Etat israélien au sein même de la Knesset.

– Refus de ces élus de condamner le terrorisme, les missiles du Hamas, etc.

– Encouragement de toutes les velléités insurrectionnelles.

– Revendication de remplacer l’Etat du peuple juif par un « Etat de tous ses citoyens« , une manière « pacifique » d’exproprier les Juifs, avant de reconstituer la grande Falestine « de la rivière à la mer« …

– Commémoration de la « Naqba », étendards déployés, dans toutes les villes arabes d’Israel, mais aussi au sein même d’universités et de cinémathèques israéliennes, notamment à Tel Aviv.

– Reprise du narratif falestinien sur l’épopée de 1948 par quantités de journalistes et d’universitaires israéliens, arabes et juifs. Encore aujourd’hui on peut entendre sur la chaîne I24 que la Naqba a été provoquée par la création de l’Etat juif (et non par le soulèvement décidé par le grand mufti nazi de Jérusalem, suivi d’une guerre décidée par 5 pays arabes environnants, vaincus par Israël en état de légitime défense).

Cette chaine qui diffuse en français, en arabe et en anglais, adopte en grande partie le vocabulaire européen : lorsqu’il s’agit d’un acte de violence commis, on dira « un Arabe » a fait ceci ou cela… Mais s’il s’agit d’un Juif, on dira « un Juif d’extrême-droite« . Un arabe qui tue n’est jamais « d’extrême-droite ».

– 5 – Israël, face à son plus grand défi…

Israël est en guerre depuis 100 ans. Et continuera de l’être tant que le monde arabe n’admettra pas formellement la légitimité d’Israël comme Etat du peuple juif. Israël n’a pu relever les nombreux défis évoqués plus haut que parce qu’à tous les moments où le pronostic vital était engagé, elle a su prendre et appliquer avec la plus grande rigueur les décisions qui s’imposaient.

S’il est vrai que les « réseaux sociaux » facilitent la circulation de l’information, ou plutôt de la fausse information (celle classique de l’attaque d’El Aqsa par les Juifs), et des consignes appelant au meurtre des Juifs, qui pour l’instant restent anonymes, la simultanéité dans toutes les villes dites ‘’mixtes’’ des émeutes actuelles visant les civils juifs au faciès, montre bien qu’il y a un centre qui orchestre. Ce centre devra être identifié, et mis hors d’état de nuire le plus rapidement possible, et pour commencer par être privé de la nationalité israélienne.

En effet, reconquérir toute sa souveraineté pour Israël signifie clairement qu’elle ne devrait plus tolérer nulle part sur son territoire l’expression ennemie (discours, « commémoration » et drapeaux), cad d’une falestinité politique, que ce soit le fait d’Arabes ou de Juifs. Continuer d’entretenir à ses frais une cinquième colonne relève pour le moins d’un masochisme suicidaire, et le peuple d’Israël a donné mille preuves qu’il n’était ni maso ni suicidaire. Ce luxe existentiel il le laisse à ceux qui se disent « progressistes » ou « de gauche » dont l’influence s’amenuisant chaque année plus, ne perdure que parce qu’ils se sont accaparé les médias, les universités, et la Cour Suprême.

Les émeutes actuelles sont un test. Si Israël ne réagit pas avec la plus grande vigueur, il faudra s’attendre à d’autres épisodes bien plus graves qui nous feront comprendre qu’elles n’étaient qu’une mise en bouche.

Mais réagir ne signifie pas dans ce cas, mettre en prison quelques lampistes, ni même quelques personnalités, mais d’abord appliquer vraiment des lois qui existent, notamment à l’endroit des députés arabes qui démonstrativement bafouent la souveraineté israélienne.

Mais au-delà de la répression, il est plus que temps de se poser des questions plus principielles.

Si l’on pourrait imaginer que le peuple juif d’Israël puisse cohabiter avec un très fort pourcentage de non-juifs pacifiques, est-il raisonnable de croire cela possible avec une population de près de 20% hostile aux Juifs, de par sa culture islamique, et de par les conflits de l’histoire, et qui n’attend qu’une chose :  que la Falestine redevienne entièrement et uniquement arabe ?

De fait Israël est devenu un Etat binational et la souveraineté juive continuera d’être rognée jusqu’au moment où nos ennemis considèreront qu’ils peuvent rompre le statu-quo. Cette dualité est dangereuse. En attendant les temps messianiques de l’heureuse cohabitation entre musulmans et juifs, il devient urgent de faire en sorte que le droit à la nationalité israélienne ne serve pas à détruire Israël, et se mérite par l’adhésion aux valeurs israéliennes et par son travail pacifique, en un mot par son patriotisme.

Toute hésitation, tout atermoiement, au nom de bons sentiments, coûteront demain infiniment plus chers qu’aujourd’hui.

Ce qui vient d’être dit devrait mieux se comprendre aujourd’hui qu’hier, en Israël mais aussi dans le monde européen qui est en train de faire l’expérience de la perte de sa souveraineté, tant sur le plan territorial que symbolique, et même politique, puisque les puissances accueillantes sont désormais attaquées et délégitimées par les accueillis musulmans comme des pays d’apartheid, et de tyrannie blanche !

Ce qui se passe en France, en Belgique, en Grande Bretagne, et en Allemagne marque l’échec de l’idéologie de « la fin des nations ». Or les nations restent encore le dernier bastion des peuples, et le lieu idéal où ils peuvent se confronter à eux-mêmes et à l’échec, conquérir la liberté d’expression et la démocratie, sans avoir la facilité de se défouler sur le bouc émissaire, l’autre en religion ou en ethnie.

Partisan d’une Algérie multi-ethnique, il m’a fallu plus d’un demi-siècle pour comprendre qu’elle n’avait pu l’être, parce qu’en Algérie, comme dans l’ensemble du monde arabe, les musulmans ne voulaient pas de cette « mixité » – le rêve musulman étant d’être hégémonique – et que pour arriver à cette fin, on n’avait pas hésité à recourir à la violence contre les civils non-musulmans, sans retenue. Les chrétiens et les juifs d’Algérie, d’Irak, d’Egypte, etc… en savent quelque chose… Si seulement les médias préféraient se préoccuper plutôt des victimes que des bourreaux…

En conséquence de ce qui s’est passé hier dans le monde arabo-musulman et aujourd’hui en Europe, j’en suis venu à penser que la seule solution pacifique pour Israël est que ceux qui se réclament « falestiniens » doivent partager la fraternité falestinienne soit à Gaza, soit dans le territoires gérés par « l’autorité falestinienne », soit en Jordanie qui est en fait la vraie Falestine où vivent 95% de falestiniens, et qui pourrait même changer de nom, puisque la « Transjordanie » devenue « Jordanie » n’est qu’une invention anglaise.

Et pour ceux qui tout en se considérant « falestiniens » souhaiteraient rester en Israël (bien-être social + libertés), ils le pourraient bien sûr, en tant que Falestinien, et à condition de ne remettre en cause d’aucune manière la souveraineté juive…

Pour arriver à cela, il faut un gouvernement fort soutenu par une grande majorité qu’elle soit « de droite », du « centre » ou de « gauche » : ces catégories n’ayant plus grand sens pour moi, je préfèrerais parler d’une grande majorité patriotique qu’elles que soient les opinions des uns et des autres.

Le peuple d’Israël réclame de ses dirigeants qu’ils reviennent aux grandes questions fondamentales, et à la principale : comment sauvegarder la souveraineté juive en Israël, question rendue d’autant plus actuelle, par les hordes tueuses en Israël, que par la montée de l’antisémitisme en Europe et aux USA, face à quoi les pouvoirs se montrent impuissants.

Plus que jamais les Juifs ont besoin d’un pays à eux (un seul, alors qu’il y a 57 pays musulmans !) où ils peuvent vivre en sécurité et dans la liberté, cette liberté qui leur a permis de faire d’Israël un miracle en seulement 70 ans, alors que les Falestiniens, embourbé dans le totalitarisme, l’intolérance, la corruption, la violence clanique, la violence contre les femmes et toutes les minorités religieuses ou sexuelles, ont lamentablement stagné, devenant le plus grand mendiant de la terre…

Dirigeants politiques d’Israël, revenez-vite aux questions vitales !

Ou alors changez de métier !

© Jean-Pierre Lledo

[1] « Il y a eu certains groupes juifs et des individus juifs qui ont dit ‘’si nécessaire, nous nous protégerons’’. Il y a eu un certain nombre de cas où ils ont fait justice eux-mêmes… mais c’est très différent de ces milliers de personnes qui ont cherché à tuer autant de gens que possible », a déclaré le porte-parole de la police israélienne, Mickey Rosenfeld.

[2] https://www.europe-israel.org/2014/04/lalgerie-et-la-disparition-des-juifs-par-jean-pierre-lledo/

[3] Ce récit est consigné avec force détail, dans un des livres du canon islamique : la Sira, ou biographie du Prophète ?

[4] Visiter en urgence le site ‘’PALWATCH’’ qui a le mérite de nous servir en hébreu et en anglais les propos des Falestiniens tenus en arabe dans l’entre-soi de leurs médias…

Cinéaste, Jean-Pierre Lledo a vécu en Algérie qu’il abandonne en 1993. Il est l’auteur de Le Monde arabe face à ses démons : Nationalisme, Islam, Juifs. Après son alya en 2011, il réalise un film en quatre parties: Israël, le voyage interdit.

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