En France, l’arrêt de la cour de cassation sur le crime de madame Halimi laisse apparaître la situation et l’avenir des français juifs sur le sol de leur pays, la France.
Sur la situation des français juifs face à l’antisémitisme
Les français juifs subissent depuis des années des infractions, des délits, des crimes antisémites. Sont visés les personnes et les biens.
Le ministère de l’Intérieur indique que l’antisémitisme est le racisme qui cible et tue le plus de personnes… alors que les français juifs constituent l’une des plus petites communautés de la communauté nationale.
Les causes principales de cet antisémitisme sont les activités djihadistes et la propagande anti-israélienne diffusée continuellement en France par la plupart des media, notamment des media de l’Etat (RFI, France24, Radio France, ministre des Affaires étrangères, etc.)
Sur la réaction des victimes de l’antisémitisme
Contrairement à l’ambiance générale, les français juifs ne réagissent par aucune violence sur les personnes ni sur les biens. Ils portent généralement les faits à la connaissance de la Police et de la Justice, migrent des quartiers djihadistes vers les quartiers et les villes temporairement plus paisibles.
Enfin, quand l’insécurité les rattrape en raison de leur confession, ils quittent la France, la majorité d’entre eux à destination d’Israël.
Les français juifs font preuves, dans leurs existences et leurs réactions à la haine antisémite, criminelle ou délictuelle, de grande patience & de sens exemplaire de citoyenneté .
Sur la réaction des pouvoirs publics à l’antisémitisme
Les réactions des pouvoirs publics sont limitées par leurs propres actions. Des media de l’Etat, comme les autres, diffusent en les relayant les propagandes hostiles à Israël en provenance de ses ennemis. Ils ne laissent que peu ou pas de place aux contre-thèses israéliennes. L’image médiatique d’Israël en France est ainsi devenue mauvaise. Les djihadistes et leurs complices ont ainsi la tâche facile dans l’expression écrite et orale de leur haine antisémite. Les délits et les crimes suivent avec encore plus d’aisance.
Inverser la charge de la culpabilité (innocenter le coupable et culpabiliser l’innocent) est l’exercice connu des mouvements autoritaires et totalitaires. C’est le cas des djihadistes français ou étrangers. Ils y sont très présents. Ils infiltrent l’ensemble des rouages de la société civile et administrative française. Les rapports parlementaires et même parfois de Police l’attestent.
Sur les réactivités des forces de Police à l’antisémitisme
Il existe des témoignages de citoyens juifs éprouvant des difficultés à voir reconnaître, lors de leurs passages en poste de Police, le caractère aggravant d’antisémitisme des infractions et délits qu’ils ont désormais régulièrement à subir en France.
L’exemple des violences mortelles infligées à madame Halimi par un djihadiste est à cet égard fort parlant.
Des témoins confirment la passivité et l’inertie des forces de Police assistant aux violences et au crime sans intervenir pour porter secours à la victime.
Compte tenu des comportements judiciaires lors de l’instruction, des arrêts d’appel et de cassation, les parties civiles ni les justiciables ne recevront de justification ni de réponse aux légitimes interrogations suscitées par l’extraordinaire attitude de la Police au moment des faits sur le lieu du crime.
Personne ne comprend cette inertie qui doit pourtant disposer d’indications.
Sur les réactions judiciaires à l’antisémitisme
L’arsenal judiciaire anti-raciste est en France le plus développé au monde. Pourtant, les faits attestés d’antisémitisme ne suffisent plus. La Justice française peine, rechigne, refuse selon les cas de reconnaître aux parties civiles le caractère aggravant d’antisémitisme.
Peut-être le sens du respect des parties civiles & de leurs avocats envers les mondes de Police et de Justice a-t’il donné l’impression que tout était permis envers les victimes de l’antisémitisme.
Toujours est-il que les réactions judiciaires aux attestations de délits & de crimes antisémites ne sont pas à la mesure de leurs nombres ni de leurs gravités.
Les déclarations des conseils de madame Halimi sur le climat et les procédures d’instruction corroborent une défection judiciaire contraire aux droits des victimes et au respect des procédures.
Tirer les conclusions
La réalité humaine, civile, civique, pénale des français juifs marque désormais souvent l’exception et la difficulté qu’ils ont à subir dans leur pays. Elle pourrait ainsi se résumer.
1- Ambiance antisémite
2- Délits et crimes antisémites, y inclus assassinats d’enfants
3- Difficultés énoncées par des victimes à obtenir l’écoute de Police & de Justice
4- Difficultés énoncées par des victimes à obtenir la réponse judiciaire garantissant la sécurité des personnes et des biens attaqués
5- Interdiction par censure légale du règlement judiciaire des actes antisémites (arrêts d’appels et de cassation-madame Halimi)
Autrement dit, des citoyens français sont offensés, agressés ou tués parce que juifs. La Police reconnaît ou non l’antisémitisme. Idem pour la Justice, quand elle ne censure pas la tenue d’un procès !
Ces conditions ne sont certes pas générales. Elles sont majoritaires. Elles n’assurent ni le respect des droits des victimes, ni leur protection, ni de réponse pénale aux délits & crimes antisémites.
Par conséquent, toutes recherches en explications & en tentatives de légitimation de ces nouveaux aspects juridiques et judiciaires semblent vains et superflus.
Si rien n’est fait pour modifier ces arrogances, il appartiendra à court ou moyen terme aux citoyens français juifs victimes ou non de tirer les conclusions. Il leur faudra bien conclure sur la minoration de leurs droits en raison de leurs appartenance confessionnelle.
Pierre Saba
Bravo Mr Saba pour avoir eu le courage de souligner la responsabilité des possedants de ce pays dans la propagande antijuive deguisée en pro palestinisme de pacotille
Dans ce cas là il n’y plus de police des polices pour demander des comptes .
Mais si,l Inspection Generale des Services,surnommee les « boeuf-carottes » car comme pour le pot au feu,ils mijotent longtemps leur piege.
On ne le répétera jamais assez, Pierre Saba : les propos regrettables du Général de Gaulle en 1967 après La Guerre des Six Jours, traitant les Juifs de « peuple d’élite sûr de lui et dominateur » ont définitivement éloigné les Français des Israéliens.
Du même coup, ces propos, frisant l’antisémitisme, ont largement encouragé le terrorisme palestinien contre les Juifs et contre les intérêts israéliens sur le sol français .
Malheureusement, les Présidents qui ont succédé au Général n’ont jamais essayé d’effacer ou d’atténuer ses propos nocifs à Israël.
Malheureusement, aussi, la tolérance accordée aux terroristes palestiniens dans leurs actions contre les Juifs et contre les intérêts israéliens a ouvert la voie, par mimétisme, à des terroristes islamistes non palestiniens de commettre, pour diverses raisons politiques, des attentats contre … l’Etat français lui même.
Mon oncle,ancien des Forces Francaises Aeriennes Libres (regiment Normandie Niemen) ami du general de Boissieu,nous disait souvent:de Gaulle demanda aux representants des aviations alliees (USAAF,RAF) pour quelle raison leurs appareils a long rayon d action n avaient jamais bombarde les voies ferrees qui menaient aux camps de la mort.Il n eut jamais de reponse…