8 Comments

  1. Attention à ne pas tout mélanger : la plupart des personnes souffrant de troubles psychiatriques sont parfaitement inoffensives. Kobili Traoré est avant tout un criminel raciste et antisémite avant que d’être un « déséquilibré ». Et c’est un fait reconnu des experts dans ce domaine : la plupart des psychopathes sont parfaitement bien insérés dans la société et ne finissent jamais en psychiatrie car ils cachent leur jeu. Beaucoup font carrière dans la politique.

  2. Et l inaction des 23 policiers armés ? Qui l a ordonnée ?
    Et le refus de la reconstitution qui aurait mis en lumiere le sang froid de l assassin ? Qui l a ordonné ?

    Ce fut un simulacre de procedure dictée par la politique d apaisement du gouvernement : celle la meme qui cache les meurtres islamistes quotidiens aux citoyens , qui manipule la justice, la presse , l education nationale avec un seul et meme but : favoriser l invasion islamique en gommant son caractere hautement explosif

  3. IL SUFFIRAIT DE « FUMER UN JOINT POUR TUER UNE JUIVE, EN TOUTE IMPUNITE »

    Il faut relire les réponses que l’expert psychiatre Paul Bensussan, l’un de ceux qui avaient examiné le tueur de Sarah Halimi, a donné aux questions de « Marianne » (MARIANNE.NET – 19/04/2021). Puisque c’est en se fondant notamment sur ses conclusions que la justice a déclaré l’assassin irresponsable et l’a exonéré d’un procès.

    Des réponses qui éclairent pleinement les interrogations suscitées par cette déclaration d’irresponsabilité. En ce que, d’abord, elles se situent à un niveau singulièrement plus élevé que celui auquel s’est placé, entre autres, Emmanuel Macron.

    Le président avait déjà soulevé l’admiration de son camp en acquérant, en un temps record, la compétence d’un épidémiologiste capable d’en remontrer aux plus éminents. Le voici à présent qualifié, en quelques jours, en tant que psychiatre, de surcroît expert devant les tribunaux.

    Dommage qu’il est, au passage, oublié certains des principes fondamentaux du droit qu’on a dû lui enseigner lors de sa brillante scolarité à feue L’ENA. Et en particulier l’autorité de la chose jugée en dernier ressort – en l’espèce, il s’agit bien en effet d’un arrêt de la Cour de cassation. Et par-dessus tout, cette disposition de la Constitution qui, au nombre des compétences dont elle investit le président de la République, fait de lui le « garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire ». Ce qui aurait dû suffire à le dissuader de critiquer publiquement une décision de justice.

    On attend de voir comment le Garde des Sceaux, hier avocat très combattif (nombre de ses confrères utilisant un qualificatif moins ‘’neutre’’) devant les juridictions pénales, se sortira de l’injonction qui lui est faite par le président de la République de changer la loi pour restreindre la portée de l’irresponsabilité pénale …

    Une injonction qui s’appuie sur une simplification si extrême des conditions ayant entouré le crime commis par Kobili Traoré, qu’on est porté à la regarder comme procédant uniquement d’un mobile électoraliste. Parmi les ravages que produit l’élection présidentielle aux dépens de ce que devrait être une démocratie moderne, il faut donc ajouter ce constat qu’aujourd’hui, un candidat qui s’y aligne se range fatalement sur le mode de campagne et de discours d’un Nicolas Sarkozy ou d’une Marine Le Pen.

    Une simplification dans laquelle Emmanuel Macron n’a pas été le seul à s’engouffrer. Combien d’éditorialistes et de chroniqueurs y sont allés de leur commentaire pour s’affliger ou s’indigner de ce que la Cour de cassation, en reconnaissant l’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, aurait délivré « un permis de tuer ».

    Ont-ils méconnu qu’il est intellectuellement à la fois beaucoup plus exigeant et infiniment plus honnête de se reculer par rapport aux indignations qui nous viennent spontanément pour prendre, en conscience, tout le temps nécessaire à un examen qui en appelle à la raison.

    Il ne saurait y avoir, à cet égard, c’est-à-dire en termes de validation, aucune mesure comparable entre le temps, l’attention et le soin que les experts judiciaires, puis la chambre compétente de la Cour d’appel et enfin les magistrats de la Cour de cassation, ont eu le devoir de consacrer à l’examen des circonstances et du déroulement du crime perpétré par Kobili Traoré, inclus bien sûr la composante et le contexte pathologique attaché à ce crime, et les avis sommaires, sinon les jugements à l’emporte pièce, qui ont été formulés sur les plateaux de télévision ou dans les colonnes de tel titre de la presse écrite – au mieux après une mesure hâtive des considérations sur lesquelles la justice et ses auxiliaires se sont fixés.

    D’un côté le temps long du travail judiciaire, scrupuleusement raisonné à plusieurs niveaux d’examen successifs, de l’autre l’expression personnelle, manifestement peu balancée, d’une ‘’réaction à chaud’’, au demeurant supposée correspondre à l’état des émotions majoritaires. Une réaction où l’amalgame fait entre tous les crimes antisémites – chacun se tenant évidemment au plus haut degré de l’abomination du seul fait que s’y projette tout l’arrière-plan du génocide nazi – porte le risque de conforter une minorité ancrée dans ses préventions, ou dans sa haine, en sa conviction que seuls les crimes commis à l’encontre des juifs préoccuperaient l’Etat et ses élites.

    Le syndrome du PRP (‘’Plateau Réactif Permanent’’) nourrit l’ignorance de l’essentiel : à savoir qu’on ne juge pas les fous, « même pour les crimes les plus atroces ». Qu’il s’agisse de l’assassinat d’un enfant enlevé à ses parents catholiques, d’un inceste commis sur une fillette ou un jeune garçon dans une famille athée, du viol d’une femme musulmane ou juive, ou de violences conjugales infligées à une femme bouddhiste et ayant entrainé sa mort.

    Oui, assurément, « Faire comparaître un dément, c’est renier le fondement même de notre civilisation ».

    Didier Lévy – 22 avril 2021

  4. (une suite, ou une préface plutôt, au commentaire que je viens de laisser) :

    Seriez-vous intéressé par ce texte ?
    A coup sûr, tout à fait à contre-courant.
    Et, par conséquent, très nécessaire à mon sens.
    Bien cordialement.
    Didier Lévy

  5. En prison on peut manger,boire,dormir,etudier,regarder la tele etc…ce qu on ne veut pas c est que nos grands meres passent sous le couteau de ce degenere.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*